La revue des media par OTC
Le Monde avec AFP
12 mai 2023
Nouveaux affrontements entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan deux jours avant des pourparlers à Bruxelles
Un soldat arménien a été tué par les forces azerbaïdjanaises vendredi, a annoncé Erevan, à la frontière entre ces deux pays qui se disputent depuis trois décennies la région du Haut-Karabakh.
Des affrontements ont éclaté, vendredi 12 mai, à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, pour le deuxième jour de suite, menaçant des pourparlers prévus dimanche à Bruxelles entre les dirigeants de ces deux pays. Le ministère de la défense arménien a déclaré qu’un de ses soldats avait été tué et deux autres blessés, notant que « l’intensité des combats a diminué ».
Dans l’après-midi, le ministère avait affirmé que les forces azerbaïdjanaises avaient « tiré à l’arme lourde sur des positions arméniennes près du village de Kout » dans la région frontalière de Guegharkounik. Plus tôt dans la journée, il avait indiqué que l’armée azerbaïdjanaise avait « violé le cessez-le-feu en direction de Sotk », une localité arménienne proche de la frontière, « en utilisant des drones ». « Deux militaires des forces armées arméniennes ont été blessés », et l’un d’eux est dans un état critique, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministère de la défense azerbaïdjanais a accusé les forces arméniennes d’avoir « ouvert le feu avec des mortiers (…) contre des positions azerbaïdjanaises » à la frontière entre les deux pays. Jeudi, un soldat azerbaïdjanais avait été tué et quatre soldats arméniens blessés, dans d’autres affrontements à la frontière entre ces deux pays qui se disputent depuis trois décennies la région du Haut-Karabakh.
Intenses discussions à Washington
Ces heurts interviennent alors que le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, et le président
azerbaïdjanais, Ilham Aliev, doivent se rencontrer dimanche à Bruxelles pour des discussions parrainées par l’Union européenne. M. Pachinian a accusé jeudi l’Azerbaïdjan de chercher à « saper les pourparlers », et estimé qu’il y avait « très peu » de chances de parvenir à signer un accord de paix. Le projet d’accord « est encore à un stade très préliminaire et il est trop tôt pour parler d’une éventuelle signature », a-t-il expliqué. Cette réunion fait suite à d’intenses discussions pendant quatre jours, au début de mai, à Washington entre des délégations arménienne et azerbaïdjanaise.
Les deux ex-républiques soviétiques du Caucase se sont affrontées dans deux guerres, au début des années 1990 et en 2020, pour le contrôle du Haut-Karabakh, une région montagneuse majoritairement peuplée d’Arméniens qui a fait sécession de l’Azerbaïdjan il y a plus de trois décennies. A l’issue de la courte guerre qui a vu à l’automne 2020 l’Azerbaïdjan reprendre des territoires dans cette région séparatiste, Bakou et Erevan ont conclu un cessez-le-feu promu par la Russie. Depuis, des soldats russes de maintien de la paix sont déployés au Haut-Karabakh, mais l’Arménie se plaint de leur inefficacité.
Le Monde avec AFP
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Le Figaro
14 mai 2023
Arménie-Azerbaïdjan : les dirigeants réunis à Bruxelles sur fond de tensions (lefigaro.fr)
Arménie-Azerbaïdjan : les dirigeants réunis à Bruxelles sur fond de tensions
Les discussions entre le premier ministre arménien et le président azerbaïdjanais se tiennent au lendemain de nouveaux affrontements à la frontière entre les deux pays du Caucase.
Les dirigeants d'Arménie et d'Azerbaïdjan son
Les discussions entre le premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev se tiennent sous les auspices du président du Conseil européen, Charles Michel. La rencontre, la cinquième de ce type dans le cadre de la médiation européenne, a commencé peu après 13h00, a indiqué le porte-parole de Charles Michel. Le président du Conseil européen a eu un entretien bilatéral avec Nikol Pachinian samedi soir, et avec Ilham Aliev dimanche matin.
«Progrès tangibles»
Ces discussions se tiennent au lendemain de nouveaux affrontements à la frontière entre les deux pays du Caucase. Erevan a annoncé vendredi qu'un soldat arménien avait été tué et deux autres blessés par les forces azerbaïdjanaises. Jeudi, un soldat azerbaïdjanais avait été tué, et quatre soldats arméniens blessés dans d'autres heurts. Nikol Pachinian a accusé l'Azerbaïdjan de chercher à «saper les pourparlers» prévus à Bruxelles et estimé qu'il y avait «très peu» de chances de parvenir à signer un accord de paix avec Ilham Aliev au cours de cette réunion.
À lire aussiKarabakh: l'Arménie appelle l'UE à faire pression sur l'Azerbaïdjan
D'intenses discussions avaient eu lieu pendant quatre jours début mai à Washington entre des délégations arménienne et azerbaïdjanaise, parrainées cette fois par les États-Unis. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken Washington s'était alors réjoui de «progrès tangibles», estimant qu'un accord de paix était «en vue». Washington a appelé jeudi les deux dirigeants à se mettre «d'accord pour éloigner leurs troupes le long de la frontière».
Pénuries et coupures de courant
Une nouvelle rencontre entre Nikol Pachinian et Ilham Aliev est d'ores et déjà prévue le 1er juin en Moldavie, impliquant le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, outre Charles Michel, en marge du deuxième sommet de la Communauté politique européenne. Les deux pays du Caucase se sont affrontés lors de deux guerres au début des années 1990 et en 2020 pour le contrôle du Nagorny Karabakh, une région montagneuse majoritairement peuplée d'Arméniens qui a fait sécession de l'Azerbaïdjan il y a plus de trois décennies.
À l’issue de la courte guerre qui a vu à l'automne 2020 l'Azerbaïdjan reprendre des territoires dans cette région séparatiste, Bakou et Erevan ont conclu un cessez-le-feu promu par la Russie. Depuis, des soldats russes de maintien de la paix sont déployés au Nagorny Karabakh mais l'Arménie se plaint depuis plusieurs mois de leur inefficacité. Les tensions ont récemment repris lorsque Bakou a annoncé le 23 avril avoir installé un premier point de contrôle routier à l'entrée du corridor de Latchine, seul axe reliant l'Arménie à l'enclave séparatiste, déjà soumise à un blocus qui a provoqué des pénuries et coupures de courant.
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Nor Haratch
14 mai 2023
BRUXELLES – L’Arménie reconnaît l’intégrité territoriale de 86 600 km2 d’Azerbaïdjan qui comprend également l’Artsakh
Rencontre Pachinian–Michel–Aliev
De nouvelles négociations arméno-azerbaïdjanaises ont eu lieu à Bruxelles le 14 mai, accueillies par le président du Conseil européen, Charles Michel, avec la participation des dirigeants arménien et azerbaïdjanais. Michel a d’abord eu un entretien en tête-à-tête avec Aliev (il avait rencontré Pachinian la veille), puis a eu lieu la rencontre tripartite avec la participation de Pachinian, Michel et d’Aliev. Questions liées au déblocage des axes de communication régionaux et des infrastructures économiques, à la démarcation des frontières et à la garantie de la sécurité des frontières entre les deux pays, à l’accord sur la normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, à la nécessité d’aborder les droits et la sécurité du peuple d’Artsakh, ainsi que des prisonniers, des personnes disparues et d’autres questions humanitaires ont été discutées.
Après des négociations qui ont duré quatre heures, Michel a annoncé que l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont réaffirmé leur engagement à reconnaître réciproquement l’intégrité territoriale, en d’autres termes et selon Michel, les 29 mille 800 km2 de l’Arménie et les 86 mille 600 km2 de l’Azerbaïdjan. Artsakh est inclus dans ces 86 mille 600 km2.
Le président du Conseil européen a également ajouté que les négociations « sur les droits et les questions de sécurité des Arméniens vivant dans l’ancienne région autonome du Haut-Karabakh » se poursuivent.
« J’ai souligné la nécessité d’un dialogue transparent et constructif entre Bakou et cette population. Je pense qu’il est important de s’abstenir de toute rhétorique hostile et qu’il est nécessaire de s’engager consciencieusement et d’être proactif afin de parvenir à des solutions mutuellement acceptables », a-t-il déclaré.
Les parties ont convenu de poursuivre les discussions le 1er juin à Chisinau.
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Nor Haratch
16 mai 2023
Davit Babayan sur la déclaration de Bruxelles : « C’était une déclaration infâme et criminelle ; les gens doivent éviter de devenir des brebis, sinon ils finiront en barbecue »
Se référant à la déclaration du président du Conseil européen Charles Michel à la suite de la réunion tripartite tenue à Bruxelles, le conseiller du président de l’Artsakh, David Babayan, a déclaré qu’il régne un climat de répugnance et de dégoût en Artsakh.
« Nous savons qui est Michel. En général, la présence de telles personnes dans le système démocratique est une honte. Je ne peux pas le décrire autrement. Charles Michel était assimilé à Chamberlain, l’un des éminents représentants de cette honteuse conspiration munichoise de 1938. Charles Michel a assimilé l’Europe d’aujourd’hui à l’Europe de 1938 et à l’Allemagne nazie, puisque c’est ainsi que pouvaient être justifiées l’attaque de l’Azerbaïdjan en 2020, l’installation du poste de contrôle et les mesures prises par les soi-disant “écologistes” azerbaïdjanais contre le peuple arménien et l’Artsakh. De plus, l’Europe est devenue complice de l’Azerbaïdjan », a-t-il déclaré.
Malgré tout ceci, Babayan estime qu’un travail spécifique doit être fait :
« En même temps, nous devrions remercier Michel d’avoir révélé la vérité. Mettez juste quelques virgules et tout sera clair. L’une de ces virgules est les États-Unis. Pour ne pas dire que c’est tout l’Occident qui crache sur la démocratie et justifie l’Allemagne nazie et Chamberlain au cours de l’histoire récente, il faudra aussi connaître l’opinion de Washington. Ce que pense l’Arménie est très important, non pas que Michel dise qu’elle a reconnu, mais que l’Arménie déclare officiellement si elle a reconnu l’Azerbaïdjan avec une superficie de 86 600 km2. Le gouvernement et le peuple doivent exprimer clairement leur position. Peut-être qu’ils veulent que l’Artsakh soit ruiné. Je ne sais pas. Il faut parler avec des faits, pas avec des sentiments. Et s’ils veulent ainsi, nous sommes alors orphelins. Le peuple d’Artsakh devrait recevoir des réponses claires de l’Arménie et de son gouvernement. Actuellement, nous analysons, réfléchissons et attendons des réponses. Les gens ne doivent pas devenir des brebis, car la brebis finit en rôti. Soit nous devons nous battre, soit nous devons partir, soit nous devons faire partie de l’Azerbaïdjan. Le dernier est exclu. Nous devons décider, avec toute la nation, l’orientation que nous allons choisir. C’est le moment de l’autodétermination du peuple arménien », a-t-il conclu.
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Les Nouvelles d’Arménie
16 mai 2023
Pashinian sous le feu de l’opposition après de nouveaux entretiens avec Aliyev
Le premier ministre Nikol Pashinian a fait un nouveau pas vers le rétablissement du contrôle de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh lors de ses entretiens du week-end avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, a affirmé l’opposition arménienne lundi.
Les entretiens de quatre heures, qui se sont déroulés à Bruxelles sous l’égide de Charles Michel, chef de l’Union européenne, ont porté sur un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, souhaité par Bakou.
« Les dirigeants ont confirmé leur engagement sans équivoque envers la déclaration d’Almaty de 1991 et l’intégrité territoriale respective de l’Arménie (29 800 kilomètres carrés) et de l’Azerbaïdjan (89 600 kilomètres carrés) », a déclaré M. Michel à l’issue de la réunion.
La superficie totale de l’Azerbaïdjan à l’époque soviétique citée par M. Michel inclut le Karabakh. C’est une indication supplémentaire que l’administration de Pashinian est prête à reconnaître la souveraineté azerbaïdjanaise sur le territoire peuplé d’Arméniens.
Il n’est pas surprenant que Bakou ait semblé satisfait des résultats du dernier sommet entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Le ministère azerbaïdjanais des affaires étrangères a souligné « l’acceptation par l’Arménie de l’intégrité territoriale internationalement reconnue de l’Azerbaïdjan ».
Tigran Abrahamian, un législateur arménien de haut rang représentant l’alliance d’opposition Pativ Unem, a déclaré que cela était cohérent avec les déclarations faites par M. Pashinian sur le conflit du Karabakh au cours de l’année écoulée.
M. Pashinian a cessé d’invoquer le droit à l’autodétermination des Arméniens du Karabakh il y a un an. Depuis lors, il parle plutôt de la nécessité de protéger leurs « droits et leur sécurité ».
Abrahamian a décrit sa rhétorique comme un écran de fumée pour « céder l’Artsakh à l’Azerbaïdjan aussi facilement que possible ». La réunion de Bruxelles n’a fait que mettre en évidence cette politique, a-t-il déclaré.
La Fédération révolutionnaire arménienne (Dashnaktsutyun), membre clé du principal bloc d’opposition Hayastan, a exprimé sa vive inquiétude à propos de la déclaration de M. Michel. Dans un communiqué, la direction du parti a accusé M. Pashinian d’aider Bakou à reprendre le contrôle total du Karabakh et de forcer ses habitants à fuir leur patrie.
La déclaration affirme que l’Arménie a signé la déclaration de 1991 citée par le chef de l’UE avec des réserves concernant le Karabakh. Elle fait également référence à une loi parlementaire de 1992 qui interdit aux gouvernements arméniens de signer tout document qui reconnaîtrait la souveraineté azerbaïdjanaise sur le Karabakh.
Tout accord arméno-azerbaïdjanais allant à l’encontre de cette décision serait donc « nul et non avenu », a averti le Dashnaktsutyun.
« Il est évident que nous entrons dans la phase finale de la capitulation de l’Artsakh », a déclaré Vartan Oskanian, ministre arménien des affaires étrangères de 1998 à 2008.
« S’il faut saisir la main de Pashinian pour qu’il ne signe pas un tel document, c’est maintenant qu’il faut le faire. Sinon, il sera trop tard », a-t-il écrit.
Andranik Kocharian, président pro-gouvernemental de la commission parlementaire arménienne sur la défense et la sécurité, a minimisé les remarques de M. Michel sur la rencontre entre M. Aliyev et M. Pashinian.
« L’Arménie a toujours reconnu l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, mais l’Artsakh a son propre territoire et son propre statut », a déclaré M. Kocharian aux journalistes.
« Aujourd’hui, l’Artsakh est probablement l’État le plus indépendant au monde ; [il le restera] pendant les trois ou quatre prochaines années », a-t-il affirmé. "Nous verrons ce qui se passera ensuite.
Ces derniers mois, M. Pashinian a publiquement encouragé les dirigeants du Karabakh à négocier avec l’Azerbaïdjan, tout en accusant Bakou de planifier un « génocide » dans la région. Les autorités de Stepanakert ont dénoncé à plusieurs reprises ses déclarations publiques sur le conflit.
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Les Nouvelles d’Arménie
16 mai 2023
Les dirigeants du Karabakh critiquent l’UE – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)
Les dirigeants du Karabakh critiquent l’UE
Les dirigeants du Haut-Karabakh ont accusé lundi l’Union européenne de fermer les yeux sur le blocus du corridor de Lachin par l’Azerbaïdjan en réagissant aux remarques du président du Conseil européen Charles Michel après le dernier sommet entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui s’est tenu à Bruxelles.
M. Michel, qui a accueilli les discussions entre le premier ministre arménien Nikol Pashinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, n’a pas mentionné le blocus de cinq mois qui a provoqué de graves pénuries de nourriture et de médicaments ainsi qu’une crise énergétique au Karabakh.
Au lieu de cela, il a exhorté Bakou à entamer un dialogue avec « les Arméniens vivant dans l’ancienne région autonome du Haut-Karabakh » dans le but de « garantir les droits et la sécurité de cette population ».
« Ce fait montre que le président du Conseil européen non seulement n’empêche pas l’Azerbaïdjan d’utiliser les souffrances du peuple de l’Artsakh comme un outil politique, mais qu’il l’encourage même à le faire », a déclaré le ministère des affaires étrangères du Karabakh dans un communiqué.
Les remarques de M. Michel démontrent également que « les dirigeants de l’UE continuent d’ignorer les droits et les intérêts légaux du peuple d’Artsakh et ne sont guidés que par leurs propres intérêts géopolitiques et à court terme dans la région, au détriment des valeurs de la démocratie et des droits de l’homme proclamées par l’UE ».
La déclaration ajoute que seule la reconnaissance internationale du droit à l’autodétermination des Arméniens du Karabakh peut constituer « la base d’un règlement durable du conflit ».
Le gouvernement arménien a cessé de défendre ce droit il y a un an. Par la suite, M. Pashinian a déclaré qu’il reconnaissait l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.
Michel a laissé entendre, après le sommet de dimanche, qu’Erevan était désormais prêt à reconnaître la souveraineté azerbaïdjanaise sur le Karabakh. L’opposition arménienne s’est montrée très préoccupée par cette déclaration, réitérant ses allégations selon lesquelles Pashinian force les Arméniens du Karabakh à vivre sous la domination azerbaïdjanaise.
En revanche, la déclaration du Karabakh, rédigée en termes très fermes, ne contenait aucune critique à l’égard de M. Pashinian.
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ARMENPRESS
16 mai 2023
Washington estime qu'une paix durable entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan est possible : Vedant Patel
EREVAN, 16 MAI, ARMENPRESS: Les États-Unis estiment que les pourparlers entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan constituent un important pas en avant, a déclaré le porte-parole adjoint principal du département d'État, Vedant Patel, lors d'un point de presse le 15 mai, lorsqu'il a été interrogé sur le sommet organisé à Bruxelles.
"Il est évident que les États-Unis n'étaient pas partie prenante à ces pourparlers. Mais dans le prolongement des discussions que nous avons organisées à Arlington, nous continuons à penser qu'il s'agit là d'une avancée importante, car nous continuons à penser qu'une paix durable est possible entre ces deux pays", a déclaré M. Patel.
Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont tenu des discussions trilatérales avec le président du Conseil européen Charles Michel le 14 mai à Bruxelles.
Au début du mois de mai, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont également tenu des discussions au niveau des ministres des Affaires étrangères sous l'égide des États-Unis à Arlington.
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Nor Haratch
15 mai 2023
Թաթոյեան. «Ադրբեջանը չի սահմանափակուելու միայն Արցախով եւ չունի խաղաղութեան որեւէ մտադրութիւն»
«Թաթոյեան» հիմնադրամի տնօրէն, իրաւապաշտպան Արման Թաթոյեան Մայիս 15-ին Դիմագիրքի իր էջին կատարած է հետեւեալ գրառումը.
«Ադրբեջանը չի սահմանափակուելու միայն Արցախով եւ չունի խաղաղութեան որեւէ մտադրութիւն՝ անկախ Արցախի հարցից:
Ադրբեջանական իշխանութեան նպատակը մեր զգօնութիւնը թմրեցնելն է եւ կեղծ խաղաղութեան շղարշով յարձակումները առաջ տանելն է, հայկական ինքնութեան ոչնչացումը:
Հիմա նրանց պետական քաղաքականութեան հիմնարար նպատակներից են մեր հասարակութեան պառակտումն ու լարուածութիւնը խորացնելը, Հայկական սփիւռքի հետ բոլորիս թշնամացնելը»։
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RCF
3 mai 2023
Tigrane Yégavian : "La situation est plus que dramatique dans le Haut Karabagh"
Après bientôt cinq mois de blocus azéri, 120. 000 Arméniens asphyxiés dans le Haut-Karabagh | RCF
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TURQUIE
Nor Haratch
16 mai 2023
Premier tour des élections en Turquie
Des élections présidentielles et législatives se sont tenues simultanément en Turquie le 14 mai.
Après une campagne électorale houleuse, le vote s’est déroulé dans une atmosphère tout aussi tendue. Erdogan et son parti, AKP, sont arrivés en tête, malgré un certain recul par rapport aux résultats des élections précédentes.
Parmi les trois candidats à la présidence – Recep Tayyip Erdoğan (AKP), Kemal Kılıçdaroğlu (CHP), et Sinan Oğan, un quidam se définissant d’adepte d’Atatürk et nationaliste (le quatrième, Muharrem Ince, s’étant retiré au dernier moment), – aucun n’a réussi à passer le seuil de 50%, ce qui était nécessaire pour être élu. Erdoğan a obtenu 49,42% des voix, tandis que Kılıçdaroğlu a obtenu 44,95%. Par conséquent, un deuxième tour sera obligatoire. Ainsi, Erdoğan et Kılıçdaroğlu s’affronteront le dimanche 28 mai.
En ce qui concerne les élections législatives, L’AKP, le parti au pouvoir a remporté 266 des 600 sièges du Parlement turc, le CHP 169 sièges, le nationaliste MHP 50 sièges, le parti « Iyi », issu de la scission du MHP, 44 sièges, le parti de la Gauche verte, nouvellement fondé et qui comprend également des membres de l’ancien HDP pro-kurde, 62 sièges, et deux autres petits partis, l’un à tendance religieuse et l’autre travailliste, respectivement 4 et 5 sièges.
A noter qu’un député arménien, Dr Sevan Sıvacıoğlu a également été élu sur la liste du parti AKP à Istanbul. Dans le nouveau parlement de Turquie, il sera le seul représentant d’une communauté minoritaire.
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Armenpress
12 Mai 2023
Un documentaire sur le génocide arménien primé en Turquie !
Le docudrame The American Good Samaritans du réalisateur Ara Mnatsakanyan a remporté les catégories "Meilleure musique" et "Meilleur producteur" aux International Anatolian Film Awards en Turquie.
The American Good Samaritans est produit par Manvel Saribekyan.
"Il s'agit d'une histoire de survivants, de personnes extraordinaires grâce auxquelles les vestiges des peuples arménien, grec et assyrien ont été sauvés de la destruction totale", peut-on lire dans la description du film.
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PATRIMOINE
Nor Haratch
17 mai 2023
L’Ambassadeur d’Arménie auprès de l’UNESCO a souligné l’impératif d’envoyer une mission d’enquête en Artsakh et dans les territoires adjacents.
S’exprimant lors de la première séance de la 216e session du Conseil exécutif de l’Organisation, le représentant de l’Arménie à l’UNESCO, l’ambassadeur Christian Der-Stepanian, a évoqué les dommages subis par le système éducatif dans les régions touchées par les attaques de l’Azerbaïdjan le 13 septembre 2022, et les mesures prises pour les surmonter. Il a rappelé qu’il est du devoir et de la responsabilité de l’UNESCO de se préoccuper du sort des populations lorsque le droit à l’éducation se trouve bafoué.
L’ambassadeur a évoqué les conséquences de la fermeture par l’Azerbaïdjan du corridor de Berdzor pour la population de l’Artsakh, ainsi que la violation du droit à l’éducation de 30 000 enfants, et a souligné l’impératif d’envoyer une mission d’enquête de l’UNESCO en Artsakh et dans les territoires adjacents.
Il s’est également dit préoccupé par les menaces qui pèsent sur le patrimoine culturel arménien dans les territoires contrôlés par l’Azerbaïdjan, en particulier à Chouchi et à Hadrout.
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Nor Haratch
16 mai 2023
« L’Azerbaïdjan détruit l’héritage spirituel arménien du Haut-Karabakh »
Le Département d’État américain a publié le rapport 2022 de la Commission internationale sur la liberté religieuse (USCIRF), dans lequel l’Azerbaïdjan est inclus dans la liste des pays placés sous surveillance particulière.
« Les organismes internationaux et d’autres organisations continuent de remettre en question la volonté du gouvernement azerbaïdjanais de protéger et de préserver le patrimoine religieux et culturel du Haut-Karabakh et des territoires adjacents passés sous le contrôle de l’Azerbaïdjan.
En février, le ministre de la Culture Anar Kerimov a annoncé la création d’un groupe de travail pour supprimer les inscriptions apostoliques arméniennes des églises. Le gouvernement a apparemment abandonné ce plan après l’indignation internationale et, en mars, le Parlement européen a condamné la politique continue de l’Azerbaïdjan d’anéantir et de nier le patrimoine culturel arménien dans et autour du Haut-Karabakh.
L’USCIRF propose au gouvernement américain de “fournir des ressources financières à l’Agence pour le développement international et à l’ambassade des États-Unis à Bakou pour restaurer, préserver et entretenir les sites religieux, culturels ou autres du Haut-Karabakh et des régions environnantes », indique le rapport.
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Nor Haratch
11 mai 2023
Profanations des « aghvano-oudie » d’Azerbaïdjan à Tsitsernavank
Le 22 avril 2023, des photos du Tsitsernavank de Kashatagh ont été publiées sur la page Facebook de Robert Mobili, président de la communauté dite « aghvano-oudie » et de la Société biblique d’Azerbaïdjan, et dans le texte d’accompagnement, il était spécifiquement mentionné: À propos de la « Visite de l’ancienne église monastique d’Aghoghlan et des rituels monastiques ».
L’information est rapportée par le site monumentwatch.org.
« Le but de la visite était de souligner l’importance de la fête marquant la fin du mois de Ramadan en Azerbaïdjan les 22 et 23 avril, ce qui prouve le fait qu՛elle a été ordonnée par l’État et le plan clair d’assimilation/azérisation du patrimoine arménien », indique le site de monumentwatch.org
D’après les photos publiées par Robert Mobili, on constate que le Tsitsernavank a été profané, la Table Sainte a été endommagée et le chourf (sorte de puits) se trouvant juste en-dessous, jusque là soigneusement conservé a été détruit lors des rituels fantaisistes de la communauté appelée « aghvano-oudie ». Selon Aleksan Hakobian, le chourf constituait l’une des singularités de Tsitsernavank, où le pot de vin était stocké sous le sol en argile (A. Hakobian, Recherches historiques-géographiques et lithographiques : Artsakh et Oudik, Editions Mkhitarian, Vienne-Erevan 2009, 129-212).
Avec les visites des représentants de la communauté appelée « aghvano-oudie », les églises arméniennes historiques sont déclarées comme lui appartenant, et cette visite fait également partie de l’annihilation de l’histoire des églises arméniennes. Rappelons qu’ils avaient précédemment visité et assimilé le complexe du monastère de Dadivank, le monastère Spitak Khach de Hadrout, l’église Saint Yeghiché de Mataghis, les églises Sainte Mère de Dieu de Tsakouri (Hadrout) et Saint Jean de Togh, l’église Sainte Mère de Dieu du village Jraghatsner d’Askeran et un certain nombre d’autres églises.
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JERUSALEM
Nor Haratch
13 mai 2023
La Jordanie et l’Autorité palestinienne suspendent la reconnaissance patriarcale du Mgr Manoukyan
De nouveaux développements importants ont été enregistrés dans le dossier concernant le bail emphytéotique du « Pré des Vaches » appartenant au Patriarcat arménien de Jérusalem.
En effet, selon le journal « Jordan Times » paraissant à Amman, les autorités jordaniennes et l’Autorité palestinienne ont annoncé le 11 mai qu’elles suspendaient la reconnaissance patriarcale du Mgr Nourhan Manoukyan, en lien aux décisions qu’il a adoptées concernant le terrain susmentionné, « qui peuvent affecter l’avenir de la ville ».
Rappelons que l’archimandrite Baréd Yérétsian, qui a joué un rôle important dans l’accord du « Pré des Vaches », a récemment été défroqué par le Patriarcat arménien de Jérusalem. Yérétsian occupait auparavant le poste d’administrateur des domaines du Patriarcat. Il avait alors été déclaré que la décision était liée à sa « série de fraudes et de tromperies » concernant la transaction dudit terrain.
À la suite de l’annonce des autorités jordaniennes et l’Autorité palestinienne le Patriarcat de Jérusalem a publié le 12 mai le communiqué suivant :
« Le 12 mai 2023, le Conseil d’administration convoqué en urgence a exprimé sa profonde préoccupation face à l’information diffusée le 11 mai sur les réseaux sociaux puis publiée dans un certain nombre de quotidiens jordaniens et palestiniens, selon laquelle le Royaume hachémite de Jordanie et l’Autorité palestinienne ont décidé de geler la reconnaissance patriarcale du Mgr Nourhan Manoukyan. Le plus surprenant et le plus inquiétant est que cette information a été diffusée suite à la démission de ses fonctions et l’ordonnance de défroquer l’ancien administrateur des domaines, l’archimandrite Baréd Yérétsian. Le Patriarcat arménien de Jérusalem et le Conseil d’administration feront de leur mieux pour protéger les intérêts de l’Église arménienne et de la communauté. »
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RUSSIE
Nor Haratch
10 mai 2023
Le « patriarche » Cyril cajole Aliyev
Le « patriarche » Cyril de Moscou a adressé le 10 mai une lettre au Président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, à l’occasion du 100ème anniversaire de son père, Heydar Aliev. Le texte est très explicite par lui-même et ne nécessite aucun commentaire.
« Je vous félicite cordialement, ainsi que l’ensemble des habitants de la République que vous dirigez, à l’occasion de cet important anniversaire, le le 100ème anniversaire de la naissance du chef du peuple azerbaïdjanais, Heydar Alievich Aliev.
Au service de l’État durant de nombreuses années , Heidar Alievich s’est révélé être un patriote sincère, un homme politique clairvoyant, un dirigeant responsable et sensible (sic), se souciant sans aucune distinction du bien-être des personnes confiées à ses soins (Sic). Il est également gratifiant de noter que sous sa direction, le pays a pu non seulement réaliser des changements significatifs dans la sphère socio-économique, mais aussi maintenir son originalité, sa fidélité aux valeurs spirituelles et morales traditionnelles (Sic).
Je voudrais témoigner avec gratitude de la grande contribution personnelle que votre père a apportée à la renaissance du diocèse de Bakou de l’Église orthodoxe russe, au développement du dialogue interreligieux, à l’instauration de la paix interéthnique et de l’harmonie civile.
Je vous souhaite bonne santé et succès, au peuple azerbaïdjanais, prospérité et paix ».
Ite missa est … allez, la messe est dite !