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Nouvelles incursions azéries dans le territoire souverain de l’Arménie
Le 30 mars, le Service de sécurité nationale (SSN) d’Arménie a annoncé dans un communiqué que selon l’accord conclu en août 2022, le corridor de Berdzor reliant l’Artsakh à l’Arménie devrait se terminer à partir du 1er avril 2023, au pont de Kornidzor. À partir de cette date là, la route reliant l’Arménie au corridor de Berdzor devrait passer par la route Kornidzor-Tegh, uniquement à travers le territoire de l’Arménie. Cependant, les forces azerbaïdjanaises sans attendre les ajustements, avaient commencé le 30 mars à faire avancer leurs positions et à effectuer des travaux d’ingénierie.
Ainsi, selon le communiqué, dans au moins cinq endroits différents, des troupes azerbaïdjanaises avaient avancé leurs positions de 100 à 300 mètres à l’intérieur de la frontière arménienne, n’ayant pas précisé sur quelle largeur.
Dans ce communiqué, le SSN déclarait qu’un accord avait été conclu pour que les cartographes des deux parties clarifient la situation. Il mentionnait également que la partie arménienne aborde la situation avec la logique de ne pas créer de nouvelle escalade.
« L’armée de la République d’Arménie n’avait pas de positions dans la zone en question, car les positions ne sont pas situées sur la ligne frontalière, mais sur des hauteurs stratégiques proches. Et la protection de cette partie de la frontière doit être confiée aux gardes-frontières, conformément à l’accord susmentionné », concluait le communiqué.
Cette information, naturellement, a suscité l’inquiétude et a immédiatement soulevé un tollé en Arménie.
Le Premier ministre a tenté de « minimiser » l’incident, mais…
Se référant à l’incident du même jour, le Premier ministre Pachinian, probablement dans la même logique que celle exprimée par le SSN, a tenté de « minimiser » l’incident, affirmant qu’il n’y avait aucun changement dans les positions arméniennes, seule la route Arménie-Artsakh avait été modifiée.
Pachinian a expliqué qu’« à la suite de l’accord conclu entre les autorités de l’Azerbaïdjan et du Haut-Karabakh en août 2022, le tracé du corridor de Latchine (Berdzor) a été modifié avec le lancement d’une nouvelle route, mais celle-ci n’étant pas entièrement prête, une route temporaire a été lancée, qui pénétrait sur le territoire de la République d’Arménie par le pont de Kornidzor, puis de nouveau passait par le territoire de l’Azerbaïdjan, puis de nouveau sur le territoire de la République d’Arménie. Selon l’accord conclu, cette route devait fonctionner jusqu’au 1er avril 2023. Avant-hier, nous avons informé la partie azerbaïdjanaise que, conformément à l’accord, la route après le pont de Kornidzor ne se poursuivra qu’à travers le territoire de l’Arménie et que les troupes des gardes-frontières de la République d’Arménie prendront en charge la protection de la frontière dans cette section ».
« Ils nous ont laissés seuls avec les Azerbaïdjanais »
Mais, les témoignages provenant des zones où des avancées des troupes azerbaïdjanaises ont été enregistrées révèlent une situation bien plus sérieuse et grave que celles décrite par le Premier ministre.
Ainsi, Argam Hovsepian, chef de la faction « Pays à vivre » de la communauté Tegh de la région de Syunik, a déclaré à Tert.am le 31 mars que près de 80 à 100 hectares de terres de sa commune sont sous le contrôle des Azerbaïdjanais. « Avant, les soldats russes y étaient stationnés, ils sont partis il y a deux jours. Après les Azerbaïdjanais se sont avancés, ont planté leur drapeau sur nos terres arables et construisent progressivement leurs avant-postes, ils travaillent activement », a-t-il déclaré, ajoutant que d’obliger les Azerbaïdjanais à se retirer de cette région, sera extrêmement difficile.
« Ils ne partiront pas d’eux-même, il faudra les repousser d’ici. C’est vrai que pour l’instant ils se tiennent calmes, mais naturellement, il y a tout de même une inquiétude parmi les habitants ; les gens ne peuvent pas approcher les terres qu’ils cultivent. Le seul moyen est de les repousser avec des armes ; il ne sied pas aux Arméniens de croiser les bras et attendre à chaque fois qu’ils viennent s’installer sur nos terres, c’est honteux », a déclaré Hovsepian, considérant en même temps la position des autorités comme incompréhensible.
« L’ennemi s’approche de nos communes sans encombre, entre dans nos maisons, et face à tout cela la seule explication donnée est qu’on ne veut pas créer de tension. Ils sont déjà dans nos maisons, peut-on encore parler de ne pas créer de tension ? », se demande-t-il perplexe.
Selon lui, les autorités devraient informer les habitants et assurer au maximum leur sécurité. « Ils nous ont laissés seuls avec les Azerbaïdjanais. Cette situation est créée à cause des lacunes des autorités, de leur incompétence », a conclu Hovsepian.
« Les Azerbaïdjanais ont déraciné le blé que j’ai semé, creusé une tranchée à la place »
Un autre habitant du village de Tegh a déclaré à la radio Azatutyun qu’il avait semé du blé sur ses deux hectares de terre, espérant une bonne récolte, mais depuis le 30 mars, les Azerbaïdjanais sont installés sur son champ de blé.
« Hier (le 30 mars) j’étais au travail, j’en suis revenu et quelqu’un m’a dit que les Turcs sont venus ; je suis allé voir ; ils avaient arraché mes semailles, mon blé semé, et à la place ils étaient en train de creuser des tranchées. J’en suis revenu en faisant profile bas. Que faire d’autre ? », s’est demandé ce résident du village de Tegh qui a perdu son champ de semis.
Il a déclaré qu’à ce moment-là, il y avait des représentants des forces armées arméniennes et des casques bleus russes, mais leur présence n’a pas empêché les forces azerbaïdjanaises de poursuivre leur « travail ».
Ce villageois a affirmé que ses terres, comme celles des autres habitants du village, qui sont maintenant sous le contrôle des Azerbaïdjanais, ont toujours appartenu aux Arméniens, pendant l’ère soviétique et après l’indépendance ; ils ont toujours payé des impôts fonciers pour ces terres, plus encore, cette année, il a payé le double pour les 2 hectares de terrain qu’il a perdus ce 30 mars, en raison de la hausse des prix. « Avant aussi elles nous appartenaient ; ce n’est pas un territoire azerbaïdjanais ; elles sont les nôtres avec des contrats à l’appui ; nous payons des impôts pour ; cette année ils ont augmenté. Je payais toujours 20 000 et quelque, cette année j’ai dû payer 40 000 et quelque »…
Les habitants de la commune de Tegh n’ont pas seulement perdu leurs récoltes, après l’avancée des Azerbaïdjanais le 30 mars, mais ils ont également été privés de leurs pâturages.
« Il y a des endroits sur les hauteurs où les pâturages sont exposés à l’ennemi, on ne peut même pas y faire paître le bétail », a déclaré cet interlocuteur d’Azatutyun.
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2.Nor Haratch
2 avril 2023
ARMÉNIE – Fusillade entre soldats arméniens ; la partie azerbaïdjanaise a également tiré ; un soldat arménien a été tué, un autre a été blessé
Le ministère arménien de la Défense rapporte que le soir du 31 mars, dans la zone frontalière sud-est de l’Arménie, il y a eu un échange accidentel de coups de feu entre soldats arméniens dans des conditions de faible visibilité. Au cours de l’incident, des coups de feu ont également été tirés du côté azerbaïdjanais. Après l’incident, le corps d’un soldat arménien a été découvert. Un autre soldat a également été blessé.
Le ministère de la Défense n’a fourni aucun autre détail quant à savoir si le soldat arménien a été tué par les tirs de la partie azerbaïdjanaise, mentionnant uniquement qu’une enquête est en cours pour connaître les circonstances de l’incident.
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3.Nor Haratch
2 avril 2023
Mgr Vahan Hovhannessian a été appelé à servir dans le Patriarcat arménien de Jérusalem – Nor Haratch
Mgr Vahan Hovhannessian a été appelé à servir dans le Patriarcat arménien de Jérusalem
Par une ordonnance du Catholicos de tous les Arméniens, Karékine II, l’ancien Primat du diocèse de France, Mgr Vahan Hovhannessian, a été appelé à servir dans le Patriarcat arménien de Jérusalem, à partir du 1er avril.
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4.Le Figaro
30 mars 2023
Laurent Wauquiez appelle à ne pas «baisser le regard» sur l’Arménie (lefigaro.fr)
Laurent Wauquiez appelle à ne pas «baisser le regard» sur l’Arménie
Depuis le corridor de Latchine, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dénonce le silence de la communauté internationale sur les crimes de l’Azerbaïdjan.
Envoyée spéciale en Arménie
Il faut aller en Arménie pour entendre Laurent Wauquiez. À 3500 kilomètres de la France. Loin, très loin de la réforme des retraites, du 49.3 et de la crise politique dans laquelle s’enfonce la France.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui aspire à être candidat à la présidentielle, n’a rien dit ces dernières semaines. Au grand dam de sa famille politique pour qui son silence pesant est devenu encombrant. Pas son problème du moment. Même si devant les étudiants de l’université française en Arménie, à Erevan, quelques mots glissés dans une réponse résonneront comme un écho à l’actualité.
Ici les règles du droit international sont violées. Ici, c’est la violence la plus absolue qui s’exerce, celle qui consiste à affamer une population pour l’obliger à quitter son territoire
Laurent Wauquiez
«Il faut toujours avoir confiance dans le peuple. C’est une très mauvaise idée de penser que le peuple n’est pas éduqué ou qu’il ne comprend pas tout. Les gens comprennent beaucoup mieux les choses qu’on ne le pense. Ils sont beaucoup plus lucides qu’on ne le pense, affirme-t-il.
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5.Les Nouvelles d’Arménie
4 avril 2023
Contredisant les déclarations des autorités d’Erevan, des villageois arméniens affirment que les soldats azéris ne se sont pas retirés
Les soldats azéris ne se sont pas retirés des terres communales qu’ils avaient occupées aux abords d’un village frontalier arménien, ont affirmé lundi 3 avril les habitants de celui-ci, contrairement à ce qu’avaient laissé entendre les autorités d’Erevan. Les unités de l’armée azerbaïdjanaise s’étaient redéployées jeudi dernier au matin dans différents secteurs du district de Latchine enclavé entre l’Arménie et le Haut-Karabagh, complétant ainsi le processus engagé en août 2022 visant à modifier le tracé du corridor de Latchine, unique axe reliant le Karabagh à l’Arménie et au monde extérieur depuis la défaite arménienne dans la guerre du Karabagh de l’automne 2020. Le Service de sécurité nationale (SSN) de l’Arménie avait indiqué quelques heures plus tard qu’elles avaient avancé de plus de 300 mètres dans le territoire de l’Arménie, et ce sur cinq sections locales de la frontière arméno-azérie limitrophes du village arménien de Tegh. Les responsables gouvernementaux et les agriculteurs locaux avaient précisé que Tegh avait perdu une grande partie de ses terres agricoles et pâturages du fait de cette opération militaire. Certains d’entre eux ont affirmé que l’armée azérie avait remporté des gains territoriaux plus importants que ne l’admettent les autorités d’Erevan. Cette nouvelle percée de l’armée azerbaïdjanaise a suscité un vif émoi à Erevan, où les leaders de l’opposition arménienne ont une nouvelle fois accusé le premier ministre arménien Nikol Pachinian d’avoir cédé d’autres parties du territoire internationalement reconnu de l’Arménie. Dans un autre communiqué publié samedi, le SSN avait affirmé que la situation dans cette zone frontalière s’était « améliorée de manière significative », suite aux négociations menées par les responsables arméniens et azéris, sans fournir plus de précisions. Les habitants de Tegh avaient pourtant infirmé de telles informations, en indiquant que les troupes azéries stationnaient toujours sur les territoires frontaliers qu’elles venaient d’occuper, aux abords immédiats de leur village. “Ils continuent à creuser des tranchées … et n’ont pas reculé d’un pouce”, a déclaré Masis Zeynalian, un membre du conseil municipal local qui n’a plus accès à son champ de blés. “Ils sont décidés à rester et poursuivent leurs travaux de fortification”, a ajouté un autre conseiller municipal de Tegh, Argam Hovsepian, en apostrophant les autorités en ces termes : « C’est cela qu’ils [le SSN] appellent une amélioration ?” Le vice-ministre arménien de la défense Arman Sargsian s’est refusé à commenter la nature de cette “amélioration” face aux journalistes lundi. “Le ministère de la défense a un service de presse qui réagit régulièrement et rapidement sur tous les sujets”, a éludé Sargsian. Le ministère n’a fait aucune déclaration relative à la situation à Tegh et dans ses environs. S’exprimant aussitôt après la percée des troupes azéries jeudi, Pachinian avait indiqué que désormais, ce seront des unités de garde frontière dépendant du SSN qui défendront la région et y feront des patrouilles, plutôt que l’armée arménienne. LES Les leaders de l’opposition arménienne ont aussi accusé le gouvernement de Pachinian d’avoir été responsable des importantes pertes territoriales infligées par l’armée azérie à l’Arménie lors des affrontements violents dans les zones frontalières en mai 2021 et septembre 2022. Ils l’accusent de ne pas être en mesure de défendre le pays et son intégrité territoriale, faute d’avoir réorganisé et renforcé l’armée nationale après l’issue désastreuse de la guerre de l’automne 2020. Allégations démenties avec véhémence par Pachinian et ses alliés politiques, qui rejettent sur l’ancien régime la responsabilité de la situation actuelle.
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6.Les Nouvelles d’Arménie
4 avril 2023
Impliqué dans un nouveau scandale, le président du Parlement arménien Alen Simonian se défend en dénonçant les attaques visant les représentants du pouvoir
Proche allié politique du premier ministre arménien Nikol Pachinian, le président du Parlement arménien Alen Simonian a régulièrement défrayé la chronique arménienne, pour son implication dans des incidents parfois violents qui trouveraient leur place dans la colonne des faits divers s’il n’avait une telle importance sur la scène politique nationale. Les faits qui lui sont cette fois encore reprochés semblent justifier une telle réputation. Simonian aurait en effet craché dimanche au visage d’un militant de l’opposition qui l’aurait traité de « traître » au détour d’une rue de la capitale Erevan. Garen Megerdichian, un membre de la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA Dachnaktsoutioun), avait insulté Simonian alors que celui-ci visitait une zone piétonne populaire dans le centre de Erevan. Megerdichian affirme que Simonian avait réagi en donnant l’ordre à ses gardes du corps de le ceinturer et de lui entraver les mains avant de l’insulter copieusement à son tour et de de lui cracher au visage. Il ajoute qu’il a été ensuite conduit au poste de police où il a été brièvement détenu. Simonian n’a pas nié avoir craché au visage de ce militant de la diaspora arménienne natif du Canada qui ne cache pas son hostilité aux autorités actuelles d’Arménie, lorsqu’il a commenté l’incident peu après le dimanche 2 avril. Il souligne que Megerdichian l’aurait déjà insulté en public en début d’année. “J’ai préféré l’ignorer lors du premier incident il y a un mois. Mais lors di deuxième incident, j’ai opposé à son droit à la libre expression et aux insultes mon opinion le concernant et ma propre liberté” a écrit le président du Parlement arménien, ajoutant que quiconque offensera les autorités arméniennes s’exposera à une « réponse légale ». Il n’a pas précisé s’il tenait le crachat pour une « réponse légale »… Interrogé par 1in.am lundi, Simonian a prétendu que ses gardes du corps avaient maîtrisé l’agresseur « de telle sorte qu’il ne m’attaque pas ». Il a refusé de répondre à d’autres media. Les députés de l’opposition ont condamné le comportement du président du Parlement et appelé à des poursuites judiciaires à son encontre, estimant que son attitude relevait du “hooliganisme”, un délit grave en Arménie. Ichkhan Saghatelian, un leader de la FRA Dachnaktsoutioun, ne s’est pas privé de gloser sur les propos de Simonian qui se vante d’être un vrai “gars de Erevan” dont les opposants « devraient toujours éviter » de croiser la route. “Autant que je sache, les bons gars de Erevan et les vrais hommes en général ne se comportent pas de cette manière”, a déclaré l’opposant devant les journalistes. Saghatelian a dans le même temps pris la défense de Megerdichian. “C’est une lutte entre des patriotes et des gens qui prétendent que l’on peut vivre sans une patrie”, a-t-il ajouté. Deux autres députés de l’opposition ont rendu visite à Megerdichian durant sa brève garde à vue dans les locaux de la police et ont mis en garde les autorités judiciaires si elles s’avisaient de le poursuivre. Lundi soir, les autorités concernées n’avaient pas encore fait savoir si elles entendaient engager des poursuites contre l’opposant. Simonian, qui est l’une des figures de proue du Parti Contrat civil du premier ministre Nikol Pachinian, a multiplié les scandales et incidents depuis qu’il occupe le perchoir de l’Assemblée nationale arménienne, et avant cela même. En 2020, il en était venu aux mains avec une personnalité connue pour ses prises de position hostiles au gouvernement qui l’avait pareillement insulté dans une rue de Erevan. Fin 2021 encore, Simonian avait provoqué la colère des familles de soldats arméniens faits prisonniers par l’Azerbaïdjan durant la guerre du Karabagh de l’automne 2020. Il avait été surpris par la caméra alors qu’il accusait nombre de ces prisonniers de guerre d’être des déserteurs qui “avaient baissé les armes et s’étaient enfuis” lors des combats contre les forces azerbaïdjanaises. Quelques semaines plus tard, il aurait dit aux journalistes qu’ils devraient se lever chaque fois qu’ils le voyaient dans l’enceinte du Parlement d’Erevan. Simonian a par ailleurs imposé des limitations sans précédent à la couverture par la presse des informations relatives à l’Assemblée nationale aussitôt après en avoir été nommé le président en août 2021, dans la foulée de la victoire du parti de Pachinian aux législatives anticipées de juin.
Soucieux de désamorcer ce nouveau scandale, Simonian a contre attaqué lundi 3 avril en attirant l’attention de l’opinion sur une recrudescence des attaques visant les représentants du pouvoir, mettant ainsi implicitement son comportement de la veille sur le compte d’une légitime défense. Il a ainsi révélé que le jour même de son altercation avec un militant de l’opposition dans le centre de Erevan, le fils de Nikol Pachinian lui aussi, Ashot, aurait été agressé, entre autres personnalités liées au pouvoir visées par ses opposants. “Hier, Ashot Pachinian lui aussi a été agressé. Deux jours avant cela, un membre de la FRA du Parlement avait attaqué et boxé Vladimir Vardanian, le président de la Commission parlementaire en charge des affaires de l’Etat et légales, la FRA [ou affiliés] s’est livrée à une provocation à une centaine de mètres de là contre le président du Parlement dans le centre de Erevan, et hier une attaque contre le fils du premier ministre a également eu lieu. Il s’agit d’une série de provocations organisées, et je suis sûr que les traces conduisant au-delà des frontières de notre pays, et la réaction légale et politique à tout cela seront rapides. L’Arménie restera une démocratie et développera sa démocratie, il y aura la paix dans notre région” , a commenté Simonian sur les réseaux sociaux. Outre son comportement outrancier et erratique, Simonian peut difficilement passer pourtant pour un modèle de démocrate dans le pays. Ses mesures imposant des restrictions au travail des journalistes dans le Parlement entachent en effet la politique en matière de développement de la liberté de la presse dont se félicitait Pachinian à la tribune virtuelle du 2e sommet des démocraties organisé par le président américain Joe Biden les 30 et 31 mars.
Lundi, le membre de la FRA Mher Sahakian, qui siège sur les bancs de l’alliance d’opposition Hayastan au Parlement arménien, a été libéré de la détention préventive où l’avait conduit son altercation musclée avec Vladimir Vardanian lors d’une séance houleuse de leur commission parlementaire. Mais on ne sait pas si le parquet compte engager des poursuites contre le député de l’opposition. Durant la bagarre, Vardanian, qui est membre du parti Contrat civil au pouvoir, avait été blessé à l’arcade sourcilière et brièvement hospitalisé tandis que Sahakian était arrêté par la police et conduit au poste. A sa sortie de détention provisoire, il a été accueilli en héros par les députés et partisans de l’alliance Hayastan. Devant les journalistes, il a affirmé qu’il n’avait fait que se défendre en portant des coups contre le président de la commission parlementaire, qui s’avançait vers lui menaçant. Une version démentie par Vardanian qui affirme n’avoir pas agressé le député de l’opposition, sur laquelle il rejette la responsabilité des tensions lors d’une séance qui se tenait à huis clos.
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7.Les Nouvelles d’Arménie
4 avril 2023
Erdogan ne veut plus voir l’ambassadeur américain à Ankara
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que ses portes étaient désormais fermées à l’ambassadeur américain à Ankara, Jeff Flake, suite à la rencontre du diplomate avec Kemal Kilicdaroglu, le candidat à la présidence du principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple.
« Que fait l’envoyé de Joe Biden ? Il va rencontrer M. Kemal. Honte à vous, utilisez votre cerveau. Vous êtes un ambassadeur. Votre interlocuteur est le président. Comment allez-vous demander une rencontre avec le président après cela ? », a déclaré déclaré Erdogan cité par le journal Star. « Nos portes sont fermées pour lui. Pourquoi ? Qu’il connaisse ses limites », a conclu le dirigeant turc.
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8.Les Nouvelles d’Arménie
4 avril 2023
Les villages arméniens proche de Chouchi ne sont pas sous contrôle aéri, mais les routes intercommunales sont attaquées selon la député Metakse Hakobyan
Les forces armées azéries ont paralysé les routes intercommunautaires de 4 villages arméniens de la région de Chouchi : Lisagor, Hin Shen, Mets Shen et Yeghtsahog. Metakse Hakobyan, députée de la faction « Justice » de l’Assemblée nationale de l’Artsakh, l’a déclaré lors d’une conversation avec News.am, faisant référence à la violation par l’Azerbaïdjan de la ligne de contact dans le secteur de Chouchi-Lisagor et avançant leurs positions.
Se référant aux déclarations de la partie azérie selon lesquelles les villages de Chouchi sont sous leur contrôle, Metakse Hakobyan a déclaré : « Les villages ne sont pas occupés, mais les routes intercommunales sont attaquées. De telles déclarations sont faites dans le but de semer la panique. C’est une autre désinformation. »
Rappelons que le 25 mars, les forces armées azéries ont violé la ligne de contact fixée par le même document dans la section Chouchi-Lisagor et ont assuré une certaine avance de position sur le territoire de la République de l’Artsakh.
Le ministère de la Défense de la Russie a indiqué que l’Azerbaïdjan avait gagné du terrain et avait commencé des travaux d’ingénierie sur la position, le commandement des Forces russes de paix prenant des mesures visant à empêcher l’escalade de la situation de crise et à « empêcher les provocations mutuelles des parties en conflit ».
Krikor Amirzayan
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9.Les Nouvelles d’Arménie
4 avril 2023
Mission UE à la frontière avec l’Azerbaïdjan, un outil précieux
L’Arménie considère le déploiement d’une mission civile de l’UE à sa frontière internationale avec l’Azerbaïdjan comme un outil précieux pour améliorer la sécurité sur le terrain et contribuer à la paix et à la stabilité dans la région, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan à Bucarest, en Roumanie.
« L’envoi d’observateurs de l’UE pendant deux mois à la frontière internationale entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan après l’agression azerbaïdjanaise contre notre pays en septembre 2022, puis le déploiement d’une mission d’observation civile de l’UE à long terme est une implication importante de l’UE dans notre région. Nous apprécions la contribution significative de la Roumanie. aux discussions pertinentes au sein de l’UE », a déclaré Mirzoyan lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue roumain Bogdan Aurescu, a rapporté Armenpress.
Selon le ministre arménien des Affaires étrangères, un plan d’action conjoint pour 2023-2024 a été signé lors de la rencontre avec son homologue roumain.
Il a déclaré que l’Arménie était prête à intensifier l’agenda bilatéral, y compris les consultations politiques régulières, ainsi que la coopération dans des domaines tels que la culture, l’éducation, la science et l’économie.
La mise en œuvre effective de l’accord de partenariat global et renforcé Arménie-UE et le dialogue Arménie-UE sur les questions politiques et de sécurité étaient à l’ordre du jour de la réunion entre les ministres des Affaires étrangères d’Arménie et de Roumanie.
Les ministres ont procédé à un échange de vues sur l’interaction entre les deux pays dans le cadre du programme du Partenariat oriental et la communauté politique européenne.
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10.Les Nouvelles d’Arménie
4 avril 2023
L’Iran comprend que si l’Azerbaïdjan résout ses problèmes l’Arménie, il sera le prochain affirme une iranologue arménienne
« En Iran, Israël est qualifié de régime sioniste, et dans les médias officiels, y compris les déclarations, cette version est plus souvent utilisée. »
L’iranologue arménienne Janna Vardanyan l’a affirmé lors d’une conversation avec « Haykakan Jamanak », faisant référence à la tension dans les relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan et à la déclaration faite par le commandant des forces terrestres de la République islamique d’Iran, Kumars Heydar. Déclaration effectuée après le ouverture de l’ambassade d’Azerbaïdjan en Israël, selon laquelle « l’Iran ne tolérera pas la présence d’éléments sionistes dans les pays de la région et y résistera ».
Selon Janna Vardanyan, par le terme sionistes, on entend la présence israélienne en Azerbaïdjan, qui s’accroît de jour en jour.
« Surtout après la dernière guerre d’Artsakh, les relations israélo-azéries entrent dans une nouvelle étape de coopération stratégique, et l’Iran s’inquiète de la manière dont Israël peut utiliser le territoire azéri contre l’Iran » affirme-t-elle.
Selon la spécialiste de l’Iran, après la dernière guerre de l’Artsakh, la rhétorique de la partie azérie envers l’Iran a beaucoup changé, compte tenu de la position que l’Iran a adoptée vis-à-vis des développements qui se déroulent dans la région. « Le fait que l’intégrité territoriale de l’Arménie et en particulier la frontière arméno-iranienne soit une ligne rouge pour l’Iran a naturellement provoqué un fort mécontentement en Azerbaïdjan, et Bakou poursuit actuellement une politique hostile à l’Iran. »
Aujourd’hui, dans la presse azérie, l’Iran est présenté comme un ennemi à part entière, note Janna Vardanyan, ajoutant que les pires descriptions possibles sont utilisées. L’Iran est accusé d’agir comme un pays terroriste afin d’obtenir un soutien international contre lui, qui peut venir de l’Occident.
« N’oublions pas que ces derniers jours, il y a eu une déclaration des États-Unis selon laquelle ils fournissent un soutien militaire à l’Azerbaïdjan parce qu’il est frontalier de l’Iran. À l’heure actuelle, l’Azerbaïdjan a des intérêts conflictuels avec l’Iran, et d’autre part, il essaie autant que possible d’utiliser le soutien des ennemis de l’Iran, que ce soit Israël, l’Occident ou les États-Unis. Ils tentent de former un front commun contre l’Iran et inventent toutes les thèses de propagande possibles. Par exemple, le fait que l’attentat contre l’ambassade d’Azerbaïdjan en Iran ait été prémédité, ou que le meurtre d’un député azéri soit attribué à l’Iran. Ces incidents peuvent même être organisés par Bakou même » explique l’experte.
Selon J. Vardanyan, l’Azerbaïdjan essaie d’amener l’Iran à changer sa position de cette manière, cependant, l’Iran reste inflexible.
Janna Vardanyan affirme également que, l’Azerbaïdjan a franchi toutes les lignes rouges et mène la dernière propagande contre l’Iran. Elle note également que, bien sûr, il y a des appels au calme de la part de l’Iran, des déclarations officielles visant au dialogue, mais il y a aussi des critiques. « Par exemple, les critiques des autorités précédentes selon lesquelles la politique envers l’Azerbaïdjan était mauvaise, elle devrait être radicalement changée et en plus dure. La relation a atteint le point de non-retour. »
Cependant, pour le moment, les premières visées de l’Azerbaïdjan vont vers l’Arménie et l’Artsakh.
« Si l’Azerbaïdjan lance une attaque, il la lancera en direction de l’Artsakh et de l’Arménie, pas de l’Iran. S’il atteint ses objectifs ici, naturellement, il commencera à se plaindre davantage et pointera ses flèches complètement en direction de l’Iran. En Iran, ils imaginent très bien tout cela et comprennent que le problème n’est pas Artsakh et le Syunik, car si l’Azerbaïdjan résout ses problèmes avec la partie arménienne, alors ses mains seront plus libres en direction de l’Iran, que ce soit une lutte de propagande ou la possibilité d’une attaque militaire dans le futur » note l’iranologue.
J. Vardanyan, se référant à la déclaration du responsable de l’armée iranienne selon laquelle l’autre problème est la présence de terroristes syriens qui se sont déplacés dans la région pendant la dernière guerre arméno-azérie, et il n’y a aucune preuve solide que ces djihadistes aient quitté la région.
"Ce que la partie iranienne déclare, la partie arménienne l’a déclaré à plusieurs reprises. C’est un fait que l’Azerbaïdjan a amené des terroristes dans la région avec le soutien de son partenaire, la Turquie, et il n’y a aucun fait confirmant que ces terroristes ont été retirés de la région. Il y a même eu des publications selon lesquelles il y a des souhaits d’accueillir des terroristes dans les territoires occupés de l’Artsakh. En tout cas, les préoccupations de la partie iranienne sont tout à fait justifiées. Des terroristes ont été amenés dans la région, ce qui, bien sûr, peut constituer une menace sérieuse, par exemple, pour infiltrer l’Iran, mener diverses opérations et, en général, déstabiliser la région » conclut l’iranologue. Source Armtimes
Krikor Amirzayan
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11.Les Nouvelles d’Arménie
3 avril 2023
La route alternative reliant l’Arménie à l’Artsakh est déjà ouverte, les véhicules peuvent circuler librement
La route alternative reliant l’Arménie à l’Artsakh est déjà ouverte et libre de circulation.
Sona Harutyunyan, attachée de presse du ministère de l’Administration territoriale et des Infrastructures, l’a déclaré lors d’une conversation avec « Haykakan Jamanak ». Selon cette dernière, la route est praticable depuis le 1er avril. Les voitures traversent déjà cette section sans aucun obstacle. Des panneaux de signalisation seront installés en été.
Pour rappel, les forces armées azéries ont fermé la route Goris-Stepanakert entre les villages d’Aghavno et de Tegh dans la nuit du 30 mars. Le nouveau chemin de terre Tegh-Kornidzor de la région de Syunik, contourne la route fermée, et se connecte sur la nouvelle route de construction Kornidzor-Hin mise en service en août 2022. Source Armtimes
Krikor Amirzayan
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12.Les Nouvelles d’Arménie
3 avril 2023
Ararat Mirzoyan : L’Azerbaïdjan viole presque toutes les dispositions de la déclaration trilatérale de 2020
L’Azerbaïdjan viole presque toutes les dispositions de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan à Bucarest après sa rencontre avec son homologue roumain Bogdan Aurescu.
Ararat Mirzoyan a déclaré que l’Arménie pense que ses collègues et la communauté internationale joueront leur rôle en envoyant une mission d’enquête internationale au Haut-Karabagh et au corridor de Latchine.
« J’ai présenté à mon collègue les défis et les menaces existentiels auxquels sont confrontés la République d’Arménie et le peuple du Haut-Karabakh. Malheureusement, le blocus du corridor de Latchine depuis décembre 2022, la terreur, ainsi que les autres actions de l’Azerbaïdjan cherchent à forcer la population arménienne du Haut-Karabagh à quitter leurs maisons. La réponse de l’Azerbaïdjan aux appels de la communauté internationale à traiter la question des droits et de la sécurité du peuple du Haut-Karabakh a été une politique coordonnée de nettoyage ethnique » a déclaré Ararat Mirzoyan.
Le chef de la diplomatie arménienne a ajouté que "Le blocus illégal du corridor de Latchine n’est pas la seule violation de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020 qui soit explicite. Il n’y a pratiquement pas une seule disposition de la déclaration que l’Azerbaïdjan ne viole pas. En retenant continuellement en otage les prisonniers de guerre arméniens et en exigeant un corridor extraterritorial à travers le territoire souverain de l’Arménie, l’Azerbaïdjan ne garantit pas le retour des personnes déplacées et des réfugiés dans le Haut-Karabakh et les régions adjacentes sous la supervision du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ».
Il a également souligné que l’Azerbaïdjan continue de diffuser des discours de haine et une rhétorique belliqueuse au plus haut niveau, qu’il mène régulièrement des actions agressives et qu’il occupe environ 150 kilomètres carrés du territoire souverain de l’Arménie.
« Nous pensons que nos collègues, la communauté internationale, auront un rôle important à jouer, en utilisant les outils et les mécanismes respectifs, y compris en envoyant une mission d’enquête internationale dans le corridor de Latchine et le Haut-Karabakh », a déclaré Ararat Mirzoyan.
Il a réitéré la volonté de l’Arménie de mener un dialogue constructif avec l’Azerbaïdjan dans une atmosphère exempte de discours haineux, de conditions préalables et de rhétorique belliqueuse, afin de parvenir à la paix et à la sécurité dans le Sud-Caucase.
Il a ajouté que l’Arménie avait une forte volonté politique de parvenir à la paix et à la stabilité dans la région. Le ministre arménien des Affairs étrangères a également déclaré que l’Arménie poursuivait le dialogue avec l’Azerbaïdjan en dépit de toutes les difficultés. Source Armenpress
Krikor Amirzayan
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13.Le courriel d’Erevan
3 avril 2023
Le Karabagh en appelle au Conseil de sécurité des Nations-Unies… présidé par la Russie (courrier.am)
Le Karabagh en appelle au Conseil de sécurité des Nations-Unies… présidé par la Russie
Alors que la Russie vient de prendre pour un mois la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations-unies, le Karabagh appelle l'instance suprême de la gouvernance mondiale à garantir les conditions d'une vie normale sur son territoire.
Par Olivier Merlet
Samedi 1er avril, cela n'avait rien d'un poisson: la Russie, à la grande indignation de Volodomir Zelenski, prenait la tête du Conseil de sécurité des Nations Unies. « Une honte, une absurdité extrême, un coup symbolique porté à un ordre international fondé sur le droit » se sont offusquées les autorités ukrainiennes…
Pour surprenant qu'il puisse y paraître, cette nomination ne déroge pourtant en rien du fonctionnement normal et du règlement en usage depuis 1945 à l'institution new-yorkaise. La présidence du Conseil est tournante, assurée pour un mois par chacun des quinze membres qui le composent. C'est le tour de la Russie, tout comme en février 2022 d'ailleurs, au moment même du déclenchement de la guerre en l'Ukraine. Sergeï Lavrov en assumera la responsabilité.
Toujours est-il que dès le 2 avril, autre ironie du calendrier, à l'occasion de la commémoration du septième anniversaire de la guerre des 4 jours, le ministère des Affaires étrangères d'Artsakh a lancé un appel au fameux Conseil pour réclamer la mise en œuvre de garanties internationales pour une vie normale des habitants du Karabagh.
Rappelons que la saisine du Conseil de sécurité ne peut être effectuée que par un État membre de l’ONU, un État non-membre partie au différend en question, l’Assemblée générale ou le Secrétaire général. La non reconnaissance du Karabagh rend cette saisine directe impossible. Il n'y a pas à douter que Moscou, comme toujours, tendra l'oreille aux doléances karabakhtsies.
Profitera-t-elle de son influence toute temporaire sur l’agenda du Conseil de sécurité pour agir davantage aux Nations Unies que sur le terrain ? Le doute est permis.
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14.Le courriel d’Erevan
4 avril 2023
Le Conseil des Droits de l'homme de l'ONU appelle l'Azerbaidjan à agir (courrier.am)
Le Conseil des Droits de l'homme de l'ONU appelle l'Azerbaidjan à agir
Le 3 avril, cinq experts en charge des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ont publié une lettre dans laquelle ils appellent le gouvernement azerbaïdjanais à prendre des mesures urgentes pour garantir la liberté et la sécurité de la circulation dans le corridor de Latchine.
Les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme consistent en des lettres comprenant des appels urgents et une demande d'action de suivi de la part des États responsables de violations reconnues des droits, voire de simples allégations quant à leur intention d'en commettre.
Dans le cas de l'Azerbaïdjan, les experts des droits de l'homme des Nations-unies ont reconnu la gravité de la situation actuelle et exprimé leur vive inquiétude quant au fait que le blocage prolongé de la seule route reliant le Haut-Karabakh au monde extérieur puisse avoir des conséquences humanitaires désastreuses pour la population et constituer une violation de ses droits.
La communication a été envoyée par le rapporteur spécial des Nations-unies sur le droit à l'alimentation, à l'éducation, le droit des personnes handicapées et enfin le droit de toute personne à jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible ainsi que de tous les droits de l'homme pour les personnes âgées.
Source Armenpress
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15.L’Express
1 avril 2023
Haut-Karabakh : aux confins de l’Arménie, un drame à huis clos – L'Express (lexpress.fr)
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