HUMEUR – Entre ceux qui donnent des coups de pied ou de poing dans le siège devant eux, ceux qui parlent fort et les impatients qui veulent sortir avant … En avion, l'enfer, c'est souvent les autres.
C y est : d enregistrement, douane, embarquement et autres contrôles de sécurité. Le décollage est imminent, nous sommes, non sans mal, installés à notre place. On se laisse alors envahir par ce doux sentiment propre aux départs en vacances. Enfin, on essaie. C'était sans compter un élément difficilement évitable : les autres passagers de la classe éco. Impolis et bruyants, ah si on avait pu la businesse class-
Ilsenlèvent leurs chaussures
une odeur nauséabonde vient piquer nos narines. L'origine ? Notre cher voisin vient d’enlever ses chaussures. L'inconfort vire vite au dégoût quand le malotru met ses pieds en hauteur sur le dossier devant lui, arborant fièrement ses chaussettes trouées. Et certains poussent le vice jusqu’aux W.-C. pieds nus..
Le voisin monopolise l’accoudoir
Le bras de notre compagnon de vol sur l’accoudoir. Si notre voisin est situé sur une place centrale, soit. La bienséance veut que celui du milieu puisse garder tout ou partie des accoudoirs.
Les pleurs des enfants
C'est inévitable : tôt ou tard, le bambin se transforme en petit monstre. Pleurs déchirants et cris suraigus changent le voyage en cauchemar.
Les tapoteurs de siège
C'est sans conteste la palme d'or du comportement le plus horripilant lors d'un trajet en avion. Chaque coup résonne dans tout le corps et se répète avec des échos qui font croître l'irritation. À notre plus grand désespoir, les tapoteurs existent dans des variantes infinies. Il y a l'excité qui pianote sans arrêt sur l'écran tactile incrusté dans le dossier. Il y a l'enfant (encore lui) qui donne des coups de pied à rythme irrégulier dans le siège. Il y a le rustre qui, se levant de son siège, s'appuie sur les sièges environnants en les faisant ployer. Il y a le glouton, enfin, qui n'arrête pas de déplier puis replier la tablette amovible.
Les applaudissements à l'atterrissage
Qu’on se le dise, ovationner un pilote après un atterrissage revient à considérer que poser un avion sans encombre est un exploit : par définition, une action qu’on ne peut pas reproduire aisément. Pensez-y, applaudir un atterrissage, c’est estimer qu’il y a de grandes chances que votre prochain vol finisse en crash. Voil
Les impatients qui se lèvent dès l'atterrissage…
L'avion vient à peine de s'immobiliser, l'équipage de cabine a demandé de rester à sa place et pourtant, tout le monde ou presque s'active. Les passagers sont debout devant leur siège, les jambes pliées et la tête penchée, appuyée contre le plafond
… et qui ne respectent pas l’ordre de sortie
Des petits malins, positionnés dans l’allée centrale, passent devant les passagers situés devant eux. Dans un monde civilisé, les personnes situées le plus près de la sortie quittent leur siège, rangée par rangée, dans le calme et la sérénité. C