Le 22 février, la Cour internationale de justice (CIJ) a a ordonné à l’Azerbaïdjan d’assurer la circulation sans entrave des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Latchine dans les deux sens, comme prévu par les engagements qu’il a pris, lit-on dans la décision de la Cour internationale de justice concernant la requête de l’Arménie sur la question du déblocage du corridor de Latchine.
Il est cependant étonnant et désolant de constater que la Cour ait refusé de donner suite à une autre demande de l’Arménie, concernant le rétablissement de l’approvisionnement en gaz et en électricité, car il n’a pas été prouvé que les perturbations proviennent du côté de l’Azerbaïdjan.
Le problème est que la partie arménienne n’est pas en mesure de présenter des preuves tangibles et complètes à ce sujet, car elle n’a en général pas accès aux territoires sous le contrôle de l’Azerbaïdjan, y compris les zones où les infrastructures vitales de l’Artsakh ont été endommagées.
La Cour rejette la requête de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie
Le même jour, la Cour a rejeté la requête de l’Azerbaïdjan qui demandait aux juges d’ordonner à l’Arménie de cesser de poser des mines terrestres dans la zone contestée du Haut-Karabakh.
Dans sa décision, la Cour note que l’Azerbaïdjan n’a pas soumis d’éléments indiquant que le comportement allégué de l’Arménie en matière de mines terrestres a « pour but ou pour effet d’annuler ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, sur un pied d’égalité, des droits des personnes d’origine nationale ou ethnique azerbaïdjanaise. »
« La Cour conclut de ce qui précède que les conditions pour l’indication de mesures conservatoires en vertu de l’article 41 du Statut ne sont pas remplies », a déclaré la juge.
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