Une femme sur deux (46 %) déclare avoir arrêté d'utiliser un produit non terminé (dont 13% le feraient souvent ou très souvent, et 33% de temps en temps).
Soit 4 tonnes qui finissent à la poubelle chaque jour. 300.000 crèmes pour le visage sont vendues chaque jour en France. La première raison de cet abandon : le soin qui n'est pas adapté à la peau.
Ensuite, les doutes sur son efficacité ou l'envie de tester un nouveau produit qui semble plus efficace.
Et en troisième place, un manque de sensorialité (soit dans la texture ou dans l'odeur) ex-aequo avec des allergies et irritations.
Si l'usage des formats solides dans les produits d'hygiène se répand tout doucement (savons et shampoings), la question de la réduction du gaspillage dans les soins reste à développer. Certaines marques ont commencé à proposer des flacons rechargeables (Fenty Beauty /Hydra Vizor, les pots rechargeables Cha Ling, celui de la crème Prestige de Dior ou les doses recyclables et disponibles en recharge de Noble Panacea).
Pour l' anti-gaspillage, Laboté lance une opération de recycleage des pots entamés (toutes marques). Désinfectés au sein du laboratoire, les contenants sont ensuite remplis d'une formule sur-mesure, élaborée à partir d'un diagnostic de peau en ligne
. La fondatrice de la marque, en est convaincue "l'ultrapersonnalisation est la réponse à la surconsommation" : en plus de donner une seconde vie à ces produits qui dorment au fond d'un placard, ces crèmes sur-mesure (tant pour la nature de la peau que dans le choix de la texture et du parfum) entendent limiter les déceptions.
"Dans les cosmétiques, on a perdu de vue l'essentiel et le bon sens. La bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui tout le monde s'en rend compte", dit la pharmacienne de formation.
sources : Ifop, Le Figaro Madame, Laboté