Le viol de guerre englobe les actes de viol, d'agression sexuelle, de prostitution forcée et d'esclavage sexuel commis dans un contexte de guerre ou de conflit. En Irak, les femmes et les filles subissent une violence systématique, ainsi que des atteintes constantes à leurs droits uniquement parce qu'elles sont des femmes.
Depuis l'offensive de Daech en Irak en 2014, les violences sexuelles à l'encontre des femmes sont commises de façon généralisées et systématiques. Enlevées, mariées de force ou réduites à l’esclavage, les femmes sont vendues dans des marchés aux esclaves ou données en récompenses aux combattants ; les fillettes subissent le même sort dès l'âge de 9 ans.
L'association Elisecare s'est impliquée dès le début de ces violences : elle soigne et accompagne 3.500 femmes et enfants victimes des trafics sexuels. Cependant, depuis la libération des territoires occupés, plusieurs milliers de femmes souffrent de graves séquelles : stress post traumatique, dépressions sévères, hallucinations, schizophrénie, insomnies, douleurs dues aux mutilations, tentative de suicide.
L’improbabilité d’un retour immédiat de ces femmes dans leurs villages d'origine met le doigt sur la nécessité d’un travail de réparation profond et régulier. Pour ce faire, Elisecare souhaite créer un centre pour les Survivantes.
Elisecare travaille en synergie avec des organismes légitimes:
Le Tribunal du génocide (qui recueille les femmes issues de minorités religieuses après leur libération)
- La police locale
- Le Ministère de la Santé
- L'hôpital régional
- La direction des camps de réfugiés
- L'ONU
L'inclusion pour chaque femme/fille fait suite à un examen d'évaluation et de diagnostic par le médecin référent de Elisecare.
Des médecins, chirurgiens, et pédiatres oeuvrent main dans la main afin de créer un cercle de confiance autour de ces femmes qui vivent dans l'isolement .
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