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Sylvie Vartan

Dans ses mémoires, "La couleur des fantômes", Jean-Jacques Debout raconte :

qu'il était en première partie des spectacles de Johnny, et Sylvie Vartan était une amie pour laquelle il avait un crush.

La première fois, Jean-Jacques Debout invite Sylvie Vartan, de passage à Aix-en-Provence qui terminait une tournée avec Gilbert Bécaud, à venir le rejoindre à Marseille.

Mais Sykvie a coup de foudre pour Johnny,

Vexé d'être mis sur la touche, Jean-Jacques Debout raconte qu'il n'a pas voulu rester une minute de plus sur place lorsqu'il a vu que Johnny séduisait Sylvie, lui commandait du champagne, et l'embrassait.

Il a fait ses valises pour rejoindre Paris en voiture, et a laissé deux messages à Johnny et à Sylvie, pour leur dire qu'il rentrait.

Deux années plus tard c'est dans une discothèque parisienne (le New Jimmy's) que Jean-Jacques Debout retombe sur Johnny Hallyday qui lui dit de venir embrasser Sylvie Vartan, & qu'elle a besoin d'une chanson pour un album en cours de production.

Jean-Jacques Debout écrit  pour Sylvie Vartan, "Comme un garçon", 

source Instagram

photo : Par Philippe Quaisse — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22783598

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Sylvie Vartan est une chanteuse française d'origine arménienne, née le  à Iskretz (Bulgarie).

Lors de l'émission télévisée française Vivement Dimanche du 20 novembre 2011 présenté par Michel Drucker, avec Mathieu Madénian (dont le père est arménien), Sylvie Vartan reconnaît ses origines arméniennes, son grand-père étant lui-même Arménien.

Durant sa carrière, elle enregistre une cinquantaine d’albums studios et quelque mille cinq cents chansons. Au total, elle vend environ quarante millions de disques1. Artiste populaire, elle est apparue dans près de deux mille couvertures de magazines, devançant Brigitte Bardot et Catherine Deneuve.

Biographie

Enfance

Sylvie George Vartan naît à Iskretz, un village situé dans la chaîne du Grand Balkan (centre de la Bulgarie)Note 2. Lorsque l'armée soviétique entre en Bulgarie, quelques mois après sa naissance, la famille perd sa maison (réquisitionnée) et s'installe à Sofia, capitale bulgare. Son père, GeorgesNote 3, né en 1912 à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle)3 et mort en 1970, est le fils du directeur de la Compagnie d’électricité, filiale d’une société française, et est lui-même attaché de presse à l'ambassade de France en Bulgarie. En 1936, il épouse Ilona Mayer ( – ), fille de Rudolf Mayer, un architecte hongrois de confession juive, installé à Sofia avec sa famille dès 19214. Leur premier enfant, Edmond dit Eddie, naît le  (mort à Paris le ).

À l'âge de sept ans, elle joue son premier rôle au cinéma. Elle est une modeste écolière dans le film Sous le joug (Под игото) (d'après le roman du même nom d’Ivan Vazov), tourné par le metteur en scène bulgare Dako Dakovski, un ami de la famille. L'action se déroule dans les années 1870, époque où la Bulgarie s’apprêtait à renaître et à se libérer du joug ottoman5. Plus tard, elle a déclaré que cette expérience lui avait donné le goût du monde artistique et du spectacle6.

La vie en République populaire de Bulgarie, régime totalitaire dominé par le Parti communiste bulgare, devient de plus en plus difficile et la famille décide d'émigrer au début des années 1950. C'est son grand-père, Robert, un francophile convaincu, qui leur conseille de partir pour Paris7. Le temps d'obtenir les visas nécessaires, et elle arrive à Paris en  avec ses parents et son frère Eddie.

L'adaptation est difficile. Contrairement à leur père, artiste contrarié qui devient comptable chez un tripier des Halles, les enfants ne parlent pas le français. Mais le désir de réussir socialement est tel qu'ils font leurs études dans de très bons lycées parisiens : le lycée Hélène-Boucher pour elle, le lycée Louis-le-Grand pour Eddie7. Dans un entretien avec Georges Paumier, diffusé à la télévision en 1962, elle, qui vient d’arrêter le lycée quelques mois avant son premier baccalauréat, déclara : « Ce que je regrette, c'est de ne pas avoir pu faire ma philo […] Je pense que c'est une matière qui m'aurait beaucoup plu et qui m'aurait intéressée8. »

Sylvie Vartan en 1962 à Toulouse.

source : wikipedia