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Chacun était conquis par la patience, la gentillesse, la bienveillante impartialité de cet ami inconditionnel de l’Arménie. Il avait mis toutes ses compétences professionnelles à résoudre la plus redoutable des énigmes : le destin tragique des Arméniens déportés, puis réfugiés à Marseille.
Toujours prêt à rendre service, Léon a publié, souvent anonymement, un grand nombre de traductions, toutes empreintes de la même exactitude et abondamment pourvues de notices précises sur les lieux et les personnes. Bouleversé par la lecture du premier reportage de Zabel Essayan (Dans les ruines) sur les massacres d’Adana et le sort des orphelins arméniens, il étudia exhaustivement l’œuvre et la correspondance de cette remarquable femme de lettres. Il était aussi fasciné par l’ethnographie de terrain et les contes populaires. Il avait un goût prononcé pour Abovian, dont il connaissait l’œuvre entière et même les carnets intimes.
Nous nous souvenons avec émotion qu’il participa, le 11 mars 2022, à la table ronde organisée par l’UCFAF en hommage au groupe Manouchian, sur l’Arménie pendant la seconde guerre mondiale.
Outre ses talents, Léon cultivait l’espérance. Cette vertu était si fortement ancrée en lui qu’il la proclama jusqu’au bout. Malade, il s’efforçait de rassurer ses amis et ses proches. À son épouse, Anouche, à ses enfants, Alexandra et Jean-Michel, nous exprimons notre vive admiration et notre gratitude pour l’incomparable ami qui nous a quittés.
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Les obsèques auront lieu le vendredi 4 novembre
en la cathédrale arménienne St Jean-Baptiste,
15 rue Jean Goujon à 10h.
L’inhumation aura lieu au nouveau cimetière de Vincennes,
296, avenue Victor Hugo 94120 FONTENAY-SOUS-BOIS
La famille ne souhaite pas de fleurs ;
des dons peuvent être faits à l’association Terre et Culture (www.terreetculture.org)
ou pour la recherche contre le cancer.
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