Dans le quartier nord de Erevan (prononcer Yerevan) la capitale de l'Arménie , la route mène jusqu’au point de rendez-vous.
Une demi-heure après surgissent deux adolescents en treillis et rangers.
Escortés par ces deux gardes du corps, on marche dans une ruelle débouchant sur une cour sombre.
Deux femmes en uniforme fument sous les fenêtres d'un immeuble désaffecté.
À travers la lumière blanche se détachent sur les vitres trois lettres rouges : ՈՄԱ en arménien ou «VOMA» – en abrégé, «l’art de survivre».
Lors de sa création en 2014, l'organisation paramilitaire VOMA a transformé ce lieu en terrain d'entraînement.
Dans une salle immense, des rangées de faux fusils d'assaut de type KAM-17 sont adossées aux parois recouvertes de filets de camouflage.
Des gilets pare-balles sont empilés au sol, jouxtant de vieux matelas. Au fond, un immense drapeau de l’Arménie.
VOMA : qu'enfin l'Arménie se réveille…
source : Le Figaro