Le 2 novembre 2022 lors de la réunion du cabinet, le Premier monistre a declareéqu'une
croissance économique sans précédent est enregistrée en Arménie. Et au même moment, la
Banque Mondiale estimait un taux de pauvreté dépassant les 40% dans le pays.
Chiffres roses de la part du gouvernement ,mais un triste tableau du niveau de la population.
En 2018, au moment de la passation du pouvoir, le taux de pauvreté en Arménie était de 23.5% et
une tendance à la baisse était prévue.
Il faut être loyal pour mentionner que le pays a éprouvé les dégâts d'une guerre et l'épidémie du
coronavirus.
Les indicateurs du développement "sans précétent" sont largement déterminés par des facteurs
extérieurs comme l'arrivée d'environ 100,000 Russes en Arménie depuis fevrier de cette année.
Ils y ont consommé (générant des taxes surtout sur les boissons alcolisées et les cigarettes), acheté
des logements et créé des entreprises.
La réévalution du dram (tram en arménie occidental, ndlr) par rapport aux devises étrangères a reduit le montant des paiements de
la dette de l'Etat.
Bref , la croissance n'est pas totalement le fruit de l'action du gouvernement et elle ne le sera pas tant
que le taux de la pauvreté ne recule pas.
Comme partout ailleurs dans le monde, le fruit de la croissance économique arménienne résulte
d'un enrichissement d'un segment de 5 a 6% de la population et les 40% deviennent de plus en
plus pauvres.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France