Le centenaire de la catastrophe , incendie des quartiers grec et armenien et déportation des
Chrétiens d'Izmir mais victoire pour les Turcs, est celebré par le monde des affaires.
Le président de "l'Union des Exportateurs de la région d'Izmir",Jak Eskenazi (*) a declaré;
"Décrite par Homère, la plus belle ville sous le ciel, Izmir s'est distinguée dans les domaines de
l'exportation, de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme au long de ses 8500 ans d'histoire
C'est l'endroit où les exportations ont debuté (par les Grecs ndlr).
Dans notre passé (turc, ndlr) il y a une lutte, un travail, un esprit et une strategie qui ont ressuscité
une nation et atteint l'independance totale dans tous les sens.(au moyen de barbarie et de
nettoyage ethnique, ndu rédacteur).
A l'occasion du 100e anniversaire de la libération (du monde civilisé, ndlrédacteur) d'Izmir je coméemore,
Mustafa Kemal Ataturk et tous nos soldats qui nous ont offert cette victoire, avec respect et
gratitude.
L'ancienne Izmir où différentes cultures et croyance ont cohabité en paix pendant ds millenaires
existe toujours ".
Comble du cynisme d'apres l'Histoire réécrite turque, le jour d'arriveé des troupes kemalistes a
Izmir, Mustafa Kemal qui se trouvait dans une banlieue de la ville annonce; "Tout soldat turc qui cause du tort a la population civile(Armeniens et Grecs) sera immediatement abattu"
Quant à Winston Churchill il rétablit la vérité ; "Kemal a marqué sa victoire réduisant
Smyrne en cendres et en anéantissant les Chretiens locaux".
C'est a Izmir que s'est achevé le processus d'élimination des Chrétiens de l'Asie mineure et
aujourd'hui Erdogan accuse les Grecs de génocidaires et leur promet le même sort, qu'il y a cent ans;
soit les' jeter a la mer' , cette fois-ci des Iles grecques de la mer Egée..
(*) Les ancetres de Jak Eskenazi possedait 50 synagogues et de 90,000 a 150,000 ames au XIXe
siecle dans la region contre 5 et 1200 de nos jours.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : D.R.