Au Canada aussi , on défend l’Arménie
Extrait d'un texte de Salome Menu (*) publié dans le quotidien Le Devoir de Montréal, le 7 oct 2022
Lorsque l'ont écrit le mot "guerre" sur un navigateur de recherche, celui-ci nous suggère les recherches les plus populaires du moment et sans surprise la majorité des articles mentionnent La guerre d'Ukraine.
Pourtant, 2022 a été meurtrier pour d'autres pays comme l'Arménie.
Avec trois millions d'habitants à son compteur, l'Arménie ne fait pas le poids à ses deux voisins, la
Turquie et l'Azerbaïdjan qui comptabilisent à eux deux 95 millions d'habitants.
Le discours porté par le président azéri prône l'arménophobie et appuie le panturquisme et sans
retenue, il parle des Arméniens comme "des chiens qu'il faut chasser de la région".
Un risque de crime contre l'humanité est aux portes de l'Europe, mais celle-ci et la communauté
internationale se dissimulent derrière le rideau de la neutralité.
Malgré la taille de la diaspora arménienne, le manque de prise de position ferme à l'international se
fait sentir.
La France, alliée historique del'Arménie, a tenté la voie hiérarchique en saisissant le Conseil de
Sécurité des Nations-Unies pour une potentielle mission de maintien de la paix mais a été rattrapée
par les limites de l'instrument de paix onusien.
En attendant le coup fatidique ou en espérant le réveil de la communauté internationale, les
Arméniens ne peuvent que sensibiliser les gens à leur échelle en utilisant leurs réseaux sociaux ou
bien la tribune de leur journal local. Alors en écrivant ce texte, j'espère avoir apporté ma pierre a
l'édifice.
(*) Salome Menu est candidate à la maitrise en " Affaires publiques et internationales " à l'Université
de Montr&al.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France