La Turquie croît par le nombre & son armée, l’Arménie décroît par le nombre et son armée…
Dans le cadre des problèmes que la République
d'Arménie devait résoudre d'ici 2050, extraits du
discours programme de Nikol Pachinyan, du 5 août
2019 à Stépanakert, capitale de l'Artsakh :
-Augmenter la population de l'Arménie à 5 millions.
-Créer 1,500,000 emplois et éliminer la pauvreté.
-Occuper une place dans au moins les 20 premiers
pays du monde en terme de capacite de combat de
l'armée. ……etc.
Dans ce programme la question de l'Artsakh n'est
pas mentionnée car pour Pachinyan"l'Artsakh est
l'Arménie, point final"
Depuis 1955, l'année du pogrom contre les minorités des
chrétiens d'Istanbul, en marge des problèmes des
Turcs à Chypre, le slogan était "Chypre est turque et
restera turque", Et les gouvernements successifs ont
adopté la même politique jusqu'en 1974, l'année de
l'invasion du nord de l'ile qui a declaré sa souveraineté
en 1983 devenant la République turque du nord de
Chypre (RTNC)
Dans cette république ,non reconnue, comme l'Artsakh,
par un autre Etat, sauf la Turquie ,qui a mis à éxécution
ce que Pachinyan prévoyait pour l'Arménie et l'Artsakh.
La capacité de l'armée turque a permis d'envahir le nord
de Chypre et s'y établir durablement.
En 1974, 115 000 Turcs vivaient en République gréco-
turque de Chypre, créée en 1960. En 1990 ils etaient
170 000 dans la partie occupée du nord de l'île.
Avec une politique démographique incitative, la RTNC
compte actuellement une population de 382 000 Turcs.
Aujourd'hui l'Artsakh compte 120 000 habitants sur
un territoire réduit après la guerre de 2020 contre
130 000 en 1999 et 148 000 en 2020 avant la guerre.
C'est donc une croissance démographique turque sur
un territoire envahi et une décroissance arménienne
sur un territoire ancestral.
Et c'est la vulnerabilité des Artsakhiotes vivant sur leur
terres historiques.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
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