100 Maisons en Artsakh entre dans une nouvelle étape

Le projet « 100 maisons en Artsakh » lancé par la Télévision publique et la Fondation « Artsakh to Live » entre dans une nouvelle étape. Les 6 premières maisons seront mises en service le 30 juillet, informe le co-fondateur du projet Samvel Movsisyan.

Le complexe résidentiel est en cours de construction à la périphérie du village de Dahrav, dans la région d'Askeran, dans le but de sécuriser des maisons pour les Artsakhiens déplacés et laissés sans abri à cause de la guerre d'Artsakh de 2020.

Le 3 juillet, le président Arayik Harutyunyan a visité le village et s'est familiarisé avec les activités en cours du projet, rassurant que le gouvernement d'Artsakh fournira une plus grande assistance pour donner un nouvel élan aux activités.

Le quartier comptera 100 maisons de 3 et 4 pièces, il y aura des terrains à cultiver, et des bâtiments publics comprendront une école, un jardin d'enfants, un centre informatique et d'autres infrastructures.

Pour la poursuite de la construction, les organisateurs attendent la participation des organisations partenaires et de tous les Arméniens. Chaque maison à assemblage rapide nécessite 10 millions AMD (environ 20 000 $). Les dons peuvent être faits par l'intermédiaire de la Fondation « Artsakh to Live » en suivant ce lien : www.apreluartsakh.am .

Etablir le dialogue Diaspora-Arménie

Les conséquences de la guerre de 44 jours de 2020 peuvent être fatales tant pour l'Arménie que pour la diaspora. Pour surmonter la défaite, la diaspora est incapable d'appliquer son poids politique par rapport au discours avec l'Etat arménien et avec les partenaires stratégiques ; dans ce cas, l'Europe, les États-Unis et la Russie, explique Sarkis Shahinian, président d'honneur de l'Association Suisse-Arménie (GSA).

M. Shahinian fait référence à la Table ronde des Arméniens de la diaspora (DART) qui s'est tenue les 18 et 19 juin à Paris, qui vise à former une entité politiquement neutre pour développer le discours mentionné ci-dessus et les questions urgentes et autres questions importantes de notre nation. Lors de la réunion de Paris, où chaque individu ne représentait que lui-même, deux préférences ont été fixées : rendre significatif le poids de la diaspora dans les lieux précités et entamer un véritable dialogue avec l'Etat d'Arménie, quel que soit le chef de le gouvernement.

Retrouvez l'intégralité de l'interview en suivant le lien :