L'opposition en Arménie a-t-elle un plan B ,après ses appels à la désobéissance civlle et à l'agitation
dans les rues d'Erevan. (capitale de l'Arménie, ndlr) ?
Les actions de protestation des figures de l'opposition et de leurs partisans ne se sont pas
transformées en actions nationales ,en l'absence du soutien de la population.
L'échec des manifestations pousse l'opposition à enoncer un plan B sans en préciser les détails.
Et malgré le mystère entouré dudit plan il est de plus en plus clair que conscients de l'ineffica-
cité des actions pacifiqiues, les militants s'engagent sur la voie de la violence.
En temoignent les affrontements avec les conducteurs de vehicules qui ne les joignent pas dans les
artères de la capitale , et comme le nombre croissant des gardes du corps des oligarques durant
les manifetations.
Ces derniers jours, le slogan " Ce gouvernement ne partira pas sans effusion de sang" est de plus en
plus perceptible.
Un tel message clair de menace mène le pays à des affrontements internes et à la déstabilisation
alors que les traces de sang du 27 octobre 1999 sont encore fraiches lorsque la classe dirigeante
politique a été décapitée en quelques minutes laissant une emreinte profonde sur la vie politique
de l'Arménie.
La défaite des actes de l'opposition est une réalité. Il ne reste plus aux partisans qu'à adopter une
ligne politique respectueuse de la démocratie et instigatrice du renforcement de l'Etat et non du
régime oligarchique dont a souffert le pays.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (anicne élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France.
photo : D.R.