Arménie, mère des arts mais pas des armes…. déjà…
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En 1878 le traité de San Stefano (banlieue de Constantinople), entre les Empires russe et ottoman et
quelques mois pius tard celui de Berlin entre l'Angleterre et l'Empire ottoman prévoyaient
d'entreprendre des réformes afin d'assurer la securité des Arméniens en terre anatolienne.
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Bedirhan Beg, un prince kurde dirigeait une ébauche d'Etat sur les territoires habités par les
Arméniens qui menaient une vie relativement paisible en contrepartie d'un tribut annuel.
En 1847, les manoeuvres de l'armée ottomane et des divisions au sein des clans kurdes précipitent le déclin et la chute de Bedirhan Beg.
En manque d'autorité et de discipline, les Kurdes commencent à attaquer et piller les paysans arméniens avec un apptit démesuré.
En 1864, les Circassiens (ou Tcherkesses), expulsés du Caucase par les Russes trouvent refuge en
Anatolie.
Ce peuple quitte le Caucase avec les armes qu'il possède et vient cohabiter avec les
Arméniens auxquels le port d'arme est proscrit. Ainsi, aux pilleurs kurdes se joignent les
Circassiens engendrant des conditions alourdies pour les Arméniens.
Tel stipulé dans le traité de Berlin, l'Europe s'apprête a envoyer des fonctionnaires plénipoten-
tiaires afin de surveiller l'éxécution des réformes engagées par les Sultan dans les six provinces et à
Trebizonde où habitent les Arméniens.
Precisément , pour empêcher l'arrivée de ces fonctionnaires le gouvernement des Jeunes Turcs
(Premier ministre et ministre de l'Interieur Talaat et ministre des Armées Enver pachas) entre en guerre avec une armée mal equipée.
Et l'Empire vaincu provoque sa chute dont les Arméniens en sont partiellement le motif.
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Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
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photo : D.R.