APRÈS SA MORT CÉRÉBRALE, L’OTAN REVIVRA-T-ELLE
GRÂCE À LA GUERRE RUSSO-UKRAINIENNE ?
Suivant le développement de la situation politico-économique, nous
nous constatons que la guerre en Ukraine, et en particulier son
président, l’ex-acteur Zelinsky, cristallise l’attention des médias, comme
si tout avait été programmé depuis bien longtemps.
Il est évident qu’un différend entre deux États frontaliers devrait se
régler par la conciliation afin de préserver la vie et la sécurité de leurs
populations.
Malheureusement, l’Ukraine et la Russie ont choisi
l’affrontement militaire. L’Ukraine a préféré s’assurer du soutien de l’OTAN, pratiquement
moribond, plutôt que rencontrer son voisin russe sur la voie du dialogue. À partir de ce
moment, les États-Unis (33 + 40 milliards de $, ndlr) et l’Union Européenne lui ont fourni du matériel militaire sophistiqué,
tout en participant à la formation des unités de combat ukrainiennes. Ne pouvant supporter le
franchissement de la ligne rouge à ses frontières, la Russie déclencha son offensive.
Traditionnellement neutres, la Suède et la Finlande ont demandé leur adhésion à l’OTAN.
Pendant ce temps, des milliards de dollars continuent à affluer en Ukraine. Et la guerre ravage
cruellement le pays.
Atteint par la folie des grandeurs, Zelinsky n’en finit pas d’occuper le terrain. Lors d’une visio-
conférence à l’ouverture du Festival de Cannes en direct à la télévision, ce comique se voyait
déjà en réincarnation de Charlie Chaplin, bien qu’à des années-lumière du talent de son
devancier, recueillant l’ovation d’un parterre d’artistes et d’invités, apparemment conquis par
son discours.
On en oublierait que ce monde de strass et de paillettes n’est que de façade, et
que ses indignations sont, hélas, souvent sélectives. Ce même Zelinsky n’avait-il pas félicité
son ami Aliev, après sa victoire sanglante sur les Arméniens d’Artsakh ?
À force d’injections financières, l’OTAN serait-elle miraculeusement ressuscitée ?
Avant de franchir un point de non-retour, nous demandons instamment l’arrêt immédiat des
combats et l’ouverture de négociations de paix entre les belligérants. Les peuples, épris de
paix et de justice, ne doivent pas céder face aux marchands de canons qui font leurs choux
gras de la misère humaine.
Vive l’amitié entre les peuples.
Vive la Paix.
Nersès Durman Arabyan