Les présidents américains diront-ils un jour « Génocide » aux dirigeants turcs ?
Dans le sillage de la guerre économique sino-améri-
caine l'administration Biden annonce le 6 dé-
cembre dernier qu'elle n'enverra pas de déléga-
tion américaine officielle à la 24e édition des Jeux
olympiques de Pékin.
Pour cette décision Washington évoque le "Géno-
cide en cours et crimes contre l'humanité au Xinji-
ang" perpetré par Pekin.
Dans les années 1990, le même Jo Biden, membre
du comité des Affaires Etrangères du Sénat améri-
cain demande la levée de l'embargo sur les armes
à destination des Musulmans de Bosnie lors de la
guerre Bosnie-Herzegovine et qualifie le pré
sident serbe Slobodan Milosevic de "criminel de
guerre".
Jusqu'à présent ,aucun président américain n'a
condamné le génocide arménien. Barack Obama
pour la première fois évoque, en arménien ,
marketing électoral oblige, "Medz yeghern" (la grande tragédie).
Dans une volonté de contenter la Turquie, fâchée par la reconnaissance du génocide arménien par le
Congrès américain, le gouvernement de Donald Trump assure qu'il refuse toujours d'uti-
liser le mot ''génocide" pour qualifier un "massacre de masse".
Une justice au service de l'économie et de la géo-
stratégie ne sera jamais la Justice.
"J'ai pour moi la justice, et je perd non procès"
Jean Baptiste Poquelin, dit Moliere (le Misanthrope)
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com
Zaven Gudsuz est diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France