Le 23 décembre dernier, Joe Biden signe une loi
interdsant l'achat des produits en provenance de
Xinjiang, en Chine, qui seraient manufacturés du
travail forcé des Ouïghours, une ethnie musulmane
sunnite "persecutée" selon les bien-pensants atlan-
tistes.
Il est surprenant qu'aucun digitaire musulman ne
s'insurge (sauf Erdogan, prétendant auto-procla-
mé au califat) alors que des fatwas sont jetées
sur des individus à la première insulte à la religion
et des ordres de tuer contre professeurs et caricatu-
ristes.
Il est concevable qu'il est question de calculs éco-
nomiques ou géostrategiques et dans le même ordre d'idée
il est compréhensible que le "défenseur des
droits de l'homme et de la liberté religieuse", Jo
Biden ne signe pas une loi interdisant l'achat du
pétrole azéri.
Pendant ce temps, le gouvernement d'Azerbaïdjan
annonce son intention de supprimer les inscriptions
arméniennes sur les sites religieux des territoires
qu'il a "récuperés" lors de la guerre de 2020.
Le projet est justifié par le fait que les églises en
Artsakh appartiennent en realité aux Albanais du Caucase, du royaume chrétien albanais , qui dans
l'Histoire occupaient le territoire actuel des azéris.
Une théorie non soutenue par des historiens mais
adoptée par l'Azerbaïdjan et son mentor la Turquie.
Le ministre azéri de la "Culture" Anar Kerimov vient
de déclarer, le 3 février dernier, qu'un groupe de
travail est chargé de supprimer "les traces imaginaires d'Arménie sur les sanctuaire religieux albanais".
Les montants à distribuer aux instances culturelles
bien-pensantes afin de justifier la décision azer-
baidjanaise ne sont pas divulgués mais les bénéfi-
ciaires de New York (ONU,) & de Paris( UNESCO) sont
impatients de recevoir les pétrodollars.
Zaven Guduz zaven471@hotmail.com
Zaven Gudsuz est diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France