Artur Grigoryan

Le compositeur Arménien, Artiste populaire d’Arménie, Artur Grigoryan (63 ans) vient de disparaître
Artur Grigoryan, le célèbre compositeur et artiste Arménien est mort suite à une longue maladie. Il était né le 31 juillet 1958.
Après des études du piano à l’école de musique Tigran Choukhchayan d’Erévan, de 1975 à 1979 il continuera ses études au Collège de musique R. Melikyan de la capitale arménienne.
De 1981 à 1983 et à partir de 1987, il enseigne au studio pop « Armhamerg ». De 1984 à 1991, il étudie à la Faculté de mise en scène de l’Institut d’État des arts théâtraux de Moscou. De 1985 à 1988, il était musicien dans le groupe « Popular » VGA.

En 1992, il a été nommé président de l’Agence de la Philharmonique nationale d’Arménie, jusqu’en 1994, il a dirigé l’Orchestre d’Etat de jazz d’Arménie. En 1994, il fonde le Théâtre national de la chanson d’Arménie et deviendra le directeur artistique. De 1995 à 1998, il a été directeur de la Chambre de la jeunesse d’Erevan. Depuis 2001, il est membre du conseil d’administration de la Radio-Télévision publique d’Arménie et depuis 2009 il était le consultant.

Auteur des prix « Oui », « 777 », « Fireball », « Gift », « Just like this », « See » des programmes télévisés, « Green Belt », projets « Voices of Artsakh », parrainage annuel des auteurs-interprètes de « Fondation Zakyan » d’Arménie lors de la cérémonie de remise des prix. Initié et supervisé le cours de pop de l’Institut des beaux-arts et du théâtre d’Erevan. Il est l’auteur de nombreuses chansons, comédies musicales pour enfants, événements de masse, festivals, concerts thématiques-pop. Artur Grigoryan était une personnalité incontournable de la chanson et de la musique d’Arménie.

A l’annonce de sa disparition, de nombreuses personnalités du monde artistique et des arts, ainsi que l’ancien président Robert Kotcharian et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian ont lancé des messages de condoléances. Tout comme l’ex-président Serge Sargsyan qui a affirmé « Artur Grigoryan était un artiste aimé tant en Arménie qu’en Artsakh ».

source : Krikor Amirzayan / armenews

photo : Roger Kasparian