aux USA : Une caméra infrarouge de qualité militaire illustre le risque de transmission aérienne du coronavirus
Le Washington Post a équipé la caméra d'un filtre qui cible spécifiquement la signature infrarouge du dioxyde de carbone, puis l'a utilisé pour cartographier en temps réel le trajet partiel des particules presque invisibles que nous expirons.
Plus de 288 000 Américains ont été tués par un virus qui, selon les responsables de la santé publique, peut désormais se propager par voie aérienne. Le virus se propage le plus souvent par contact étroit, selon les scientifiques. Mais dans certaines conditions, les personnes distantes de plus de six pieds peuvent être infectées par exposition à de minuscules gouttelettes et particules expirées par une personne infectée, ont déclaré les Centers for Disease Control and Prevention en octobre. Ces gouttelettes et particules peuvent persister dans l'air pendant des minutes à des heures. Pour illustrer visuellement le risque de transmission aérienne en temps réel, le Washington Post a utilisé une caméra infrarouge fabriquée par la société FLIR Systems, capable de détecter l'haleine expirée. De nombreux experts – épidémiologistes, virologues et ingénieurs – ont soutenu l'idée d'utiliser l'expiration comme indicateur prudent pour montrer le risque potentiel de transmission dans divers contextes. «Les images sont très, très révélatrices», a déclaré Rajat Mittal, professeur de génie mécanique dans les écoles de médecine et d’ingénierie de l’université Johns Hopkins et spécialiste de la transmission de virus. "Obtenir deux personnes et visualiser ce qui se passe entre elles, c'est très précieux." Le système de caméra très sensible détecte les variations du rayonnement infrarouge qui ne sont pas visibles à l'œil nu. La technologie est plus généralement utilisée dans les milieux militaires et industriels, comme la détection des fuites de méthane dans les pipelines. En 2013, il a été déployé par les forces de l'ordre lors de la chasse à l'homme de 20 heures pour les bombardiers du marathon de Boston. Mais équipée d'un filtre qui cible spécifiquement la signature infrarouge du dioxyde de carbone, la caméra permet de cartographier en temps réel le trajet partiel des particules quasi invisibles que nous expirons. Selon les experts, les images sous-représentent le risque potentiel d'exposition aux particules en suspension dans l'air. Ces particules peuvent se propager plus loin ou persister plus longtemps que le panache d'expiration visible, qui se dissipe rapidement
source : Washington Post
Les hospitalisations sont en baisse
Les contaminations sont stables. :
" avoir un test qui est négatif, quand on est asymptomatique, ne signifie pas qu'on n'est pas porteur du virus" Olivier Véran , ministre de la Santé
"faire un test avant le 24 n'a pas de sens , il faudrait en effet rester confiné 8 jrours (après le test)
Dr Charles Hanbush "C dans l'air" vendredi sur la 5.
