Les chercheurs, menés par Philippe Karoyan, professeur au laboratoire des biomolécules à Sorbonne Université, se sont concentrés sur un peptide, un bout de protéine qui imite le récepteur ACE2, lequel permet au virus, par sa protéine Spike, de s’introduire dans une cellule et de l’infecter.
l’idée est de propager ce leurre dans l’organisme humain, au moyen d’un spray nasal
ou d’une pastille sous la langue.
Les chercheurs ont fait un travail de sélection pour trouver les meilleurs candidats pour séduire la protéine Spike et la retenir.
Le virus est alors hors d’état de nuire, ne pouvant plus s’introduire dans les cellules. L’équipe a aussi que ce confirmé que ce peptide n'est pas nocif pour l’organisme et ne provoque pas de réaction du système immunitaire.
«C'est un travail de 18 heures par jour qui nous a permis d'avancer rapidement» indique le Pr Karoyan.
Les chercheurs français ont été précédés par une équipe à San Francisco qui a publié des résultats semblables 3 semaines avant.
La concrétisation de cette découverte dépend des autorités et des grandes industries pharmaceutiques, dit Philippe Karoyan, qui a contacté plusieurs grands groupes en France & aux USA ;
Il suffirait d'un investissement d'un million d'euros pour avoir un produit formulé avant la fin de l'année» .
sources : sputnik