La peurNous avons souvent peur de ce que nous ne pouvons contrôler. Nous sommes terrifiés
par ce qui est hors de nous, par ce qui nous est externe, par l’inconnu.
par ce qui est hors de nous, par ce qui nous est externe, par l’inconnu.
Ce virus, par exemple,provient de la nature et est une grande source d’angoisse.
Toutefois, je ne crois pas que l’ennemi provienne de la nature. Je ne crois pas que nous devrons mobiliser notre énergie pour
combattre un ennemi invisible. L’ennemi, selon moi, est très visible. Bien que ce virus soit
mortel et dangereux, je crois que le vrai danger réside en l’homme.
mortel et dangereux, je crois que le vrai danger réside en l’homme.
L’apparition de ce virus ne fait qu’illustrer cette réalité. Le réel fléau transparait dans la façon dont on accueille le virus
dans notre société. Nous l’accueillons, bras ouverts, en nous lavant les mains avec le sang
déversé de ceux et celles qui perdent la vie. Nous avons si peur de propager ce virus, mais nous
ignorons la réelle maladie qui nous infecte depuis des décennies : l’individualisme, l’égoïsme,
l’avarice…
dans notre société. Nous l’accueillons, bras ouverts, en nous lavant les mains avec le sang
déversé de ceux et celles qui perdent la vie. Nous avons si peur de propager ce virus, mais nous
ignorons la réelle maladie qui nous infecte depuis des décennies : l’individualisme, l’égoïsme,
l’avarice…
Les belles paroles, les fausses promesses et les mots réconfortants ne cachent plus
les symptômes de ceux et celles qui sont infecté(e)s. Il est plus facile de blâmer des forces
externes que de tourner le regard vers soi, mais je crois qu’il est temps.
les symptômes de ceux et celles qui sont infecté(e)s. Il est plus facile de blâmer des forces
externes que de tourner le regard vers soi, mais je crois qu’il est temps.
La nature continuera à nous surprendre, mais nous pouvons contrôler la façon dont on accueille les caprices de celle-
ci. Je n’ai plus peur de ce que nous ne pouvons contrôler, j’ai beaucoup plus peur des
répercussions de nos propres actions et de nos décisions.
ci. Je n’ai plus peur de ce que nous ne pouvons contrôler, j’ai beaucoup plus peur des
répercussions de nos propres actions et de nos décisions.
Je n’ai plus peur de la COVID-19, j’ai beaucoup plus peur de ce qu’elle nous révèle sur l’humanité.
Sarine Demirrjian
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