Bien avant l'arrivée des Européens , les négociants arméniens
s'implantent dans les principaux centres commerciaux de
l'Inde et sont les pionniers du commerce extérieur du
pays avec Venise, Amsterdam, Costantinople et la Russie.
Au 17ème siècle on doit à la la communauté armenienne la
découverte de la fibre de jute, le commerce de l'indigo, du sel , des peaux et l'introduction du modèle du taxi londonien.
A Dacca, la capitale du Bangladesh, se trouve l'Eglise
Sourp (St) Haroutioun (Résurrection) avec un cimetière comptant
350 tombeaux en marbre qui témoignent du passé
arménien prospère de la ville.
L'Eglise est repertorriée et
recommandée dans les circuits touristiques.
Une école est fondée , en 1848, par Nicolas Boghos et de nos jours c'est une institution privée prestigieuse dans le
quartier Armanidola qui signifie ville
arménienne en langue bengali.
A Erevan, capitale de l'Arménie, Bengladesh est le nom officieux donné a un
arrondissement du district Malatia-Sébastia. Le surnom
semble péjoratif ("pauvre") mais l'antropologue Lilit Mirzoian indique
que le nom apparait au moment où le Bangladesh acquiert
son indépendance du Pakistan en 1971.
Bengladesh évoque
aussi la notion d'éloignement du centre ville et le niveau
économique bas du quartier.
La salle de cinema Hayrenik (Patrie) , à Erevan , affiche des films indiens dans les années 1970 et avait donne le surnom
de Hentgasdan (Inde) au quartier.
Il n'y a pas de quartier Pakistan car ce dernier ne reconnait
pas (encore , mais les dirigeants actuels ne sont pas éternels, ndlr) le génocide arménien et dans le passé il a voté contre
les résolutions de l'ONU, aux côtés de la Turquie.
Zaven Gudsuz
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lire aussi , en anglais , : https://ajammc.com/2014/06/04/bangladesh-portrait-of-a-yerevan-suburb/
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