Les zones rurales ont “surperformé” en termes de prix : +6,4% en moyenne sur un an glissant ! Dans le même temps, dans le top 10 des métropoles (hors Paris), la hausse se limitait à 4,1%. Pour le Top 50 des plus grandes villes, l’augmentation a atteint 4,9%. Dans la capitale, les prix ont même chuté de 1,5%. “C’est inédit dans l’histoire, les hausses de prix sont désormais tirées par la France rurale”, commente Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez Meilleurs Agents. Signe que les temps ont changé, le nombre de transactions annuelles a ainsi progressé de 13% depuis le 1er mars 2020 dans ces territoires. Mieux encore côté vendeurs : 33% des ventes se réalisent au prix fixé, sans négociation, contre seulement 21% des transactions lors du 1er trimestre 2020, d’après l’estimateur. “On assiste à un rééquilibrage entre l’offre et la demande dans ces territoires”, fait ainsi valoir Pierre Vidal, responsable recherche chez Meilleurs Agents.
Des hausses de prix, oui… mais très ciblées
Un rééquilibrage, oui… mais probablement pas homogène partout. Meilleurs Agents a donc affiné son analyse, et découpé les zones rurales en trois catégories. La première correspond aux zones péri-urbaines, qui rassemblent les communes situées sur une “aire d’attractivité des villes”, au sens de l’Insee*. La seconde rassemble les communes dites de “résidences secondaires”, c’est-à-dire les zones qui comptent au moins 20% de résidences secondaires. Enfin, une troisième catégorie rassemble toutes les communes rurales ne rentrant pas dans les deux catégories précédentes.