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Nor Haratch 24 janvier 2022 Le président Armen Sarkissian remet sa démission (norharatch.com) Le président Armen Sarkissian remet sa démissionLe président Armen Sarkissian a annoncé dimanche sa démission de manière inattendue, affirmant que ses pouvoirs largement cérémoniels l'avaient empêché d'influencer les politiques gouvernementales et de faire face aux défis auxquels l'Arménie est confrontée. Sarkissian s'est également plaint d'attaques verbales de « diverses factions politiques » qui, selon lui, l'ont ciblé, ainsi que des membres de sa famille, pendant son mandat. « Après de très longues délibérations et quatre ans de travail actif, j'ai décidé de démissionner du poste de président de la république », a déclaré Sarkissian dans un communiqué. « Cette décision n'est pas du tout émotionnelle, et elle suit une certaine logique. » « Le président n'a pas les outils nécessaires pour influencer les processus radicaux de politique intérieure et étrangère en ces temps difficiles pour le pays et la nation », ajoute le communiqué. Le chef de l'Etat, âgé de 68 ans, a notamment souligné son incapacité à opposer son veto aux projets de loi adoptés par le parlement ou à « influencer les questions relatives à la guerre et à la paix ». À cet égard, il a renouvelé ses appels à des amendements majeurs à la constitution arménienne. En vertu de la constitution, radicalement modifiée en 2015, le président de la république est élu par le parlement. L'Assemblée nationale actuelle est contrôlée par le Parti du contrat civil du Premier ministre Nikol Pachinian. Pachinian et ses alliés politiques n'ont pas immédiatement réagi à la démission surprise de Sarkissian. Sarkissian a vécu et travaillé à Londres pendant près de trois décennies avant de devenir président en avril 2018 alors que l'Arménie achevait sa transition vers un système de gouvernement parlementaire conçu par son prédécesseur, Serge Sarkisian. Il a été élu pour un mandat de sept ans par l'ancien parlement du pays contrôlé par les alliés politiques de Serge Sarkissian. Le président actuel s'est depuis rarement opposé aux politiques du gouvernement arménien, suscitant de vives critiques de la part des groupes d'opposition. Mais il a exhorté Pachinian à démissionner et à convoquer des élections générales anticipées après la défaite de l'Arménie dans la guerre de 2020 avec l'Azerbaïdjan. Sarkissian a annoncé sa démission cinq jours après avoir pris ce que son bureau de presse a décrit comme de « courtes vacances ». Le bureau a déclaré qu'il devait subir un « examen médical ». Physicien et mathématicien de formation, Sarkissian a travaillé à l'Université de Cambridge lorsqu'il a été nommé premier ambassadeur de l'Arménie nouvellement indépendante au Royaume-Uni en 1991. Il a été Premier ministre pendant quatre mois en 1996-1997 avant d'être à nouveau nommé ambassadeur à Londres. Son deuxième mandat d'ambassadeur a été écourté en 1999 par le président de l'époque, Robert Kotcharian. Sarkissian est resté en Grande-Bretagne et y a fait fortune au cours de la décennie suivante, travaillant comme conseiller et intermédiaire pour des sociétés occidentales faisant des affaires dans l'ex-Union soviétique. Il a été nommé ambassadeur d'Arménie en Grande-Bretagne pour la troisième fois en 2013. ______________________ 2.Les Nouvelles d’Arménie 24 janvier 2022 Nikol Pachinian a évoqué la démission du président arménien Armen SarkissianLe Premier ministre arménien Nikol Pachinian ne juge pas approprié de commenter la déclaration d’Armen Sarkissian sur les motifs de sa démission du poste de président de la République d’Arménie. Nikol Pachinian a déclaré cela dans le cadre d’une conférence de presse en ligne organisée pour les représentants des médias et des organisations non gouvernementales. « La décision a été prise par le président. Je l’ai découvert quelques heures avant qu’il ne soit rendu public. Il m’a appelé 3,5 heures avant la publication hier, et nous en avons parlé. J’ai demandé au Président de la République s’il discutait de la question avec moi ou s’il m’avait informé qu’il avait pris une décision. J’ai essayé de comprendre si la décision était sujette à discussion ou non. Après cela, il a dit qu’il avait pris une décision » a déclaré N. Pachinian. Il a noté que les positions du Président de la République concernant la Constitution étaient connues plus tôt. « Lors de la précédente séance de questions-réponses, alors que nous abordions le sujet des amendements constitutionnels, j’ai dit que ma position à cet égard diffère légèrement ou sensiblement de la position du président de la République. Mais je tiens également à souligner qu’après 2018, quand Armen Sarkissian a été élu président de la République puis que j’ai été Premier ministre, il n’y a eu aucun changement dans aucune disposition de la Constitution concernant les pouvoirs du président de la République. Pendant tout ce temps, les règles n’ont pas changé » a déclaré le Premier ministre. Nikol Pachinian a affirmé que l’annonce de la démission du président fait référence à ses motivations. « Je prends ces explications pour acquises, je ne considère pas approprié de commenter » a-t-il déclaré, ajoutant que chaque responsable décide sur quels arguments de telles décisions doivent être prises. Armenpress. ______________________ 3.Courrier International 25 janvier 2022 par Alda Engoian POURQUOI LE PRÉSIDENT ARMÉNIEN SARKISSIAN A « QUITTÉ LE NAVIRE » ?Le 23 janvier, le président arménien Armen Sarkissian, 69 ans, en fonction depuis 2018, a annoncé brutalement sa démission. La présidence est honorifique dans ce pays devenu république parlementaire en 2017. Dans un communiqué diffusé sur son site officiel, Sarkissian affirme "n'[avoir] jamais cessé de croire en un succès du peuple arménien" sur le chemin de la "construction nationale", qui "à nouveau, après des siècles, pourrait garantir la sécurité, le progrès et la prospérité des Arméniens", cite le média arménien Verelq. Il a constaté néanmoins, au fil des années, son incapacité, inhérente à la nature de ses fonctions, à "influer" sur la vie politique de son pays. Le président doit être le "garant de l'État-nation sans avoir de réels instruments pour agir sur la politique intérieure et extérieure", qui se trouve entre les mains du Premier ministre, Nikol Pachinian (avec lequel ses relations ne sont pas au beau fixe). Pour Sarkissian, "les racines de certains problèmes" tiennent à la Constitution du pays, car l'Arménie est une république parlementaire "sur la forme, mais pas sur le fond". L'ex-président souligne que sa décision résulte de mûres réflexions et n'est pas motivée "par l'émotion". "Il est difficile de comprendre ses principales motivations" à partir de son annonce officielle, observe l'agence russe spécialiste de l'espace eurasiatique Eurasia Daily. Et le média de proposer sa version : "L'Arménie est à l'orée de décisions capitales et difficiles qui pourraient conduire à des changements importants dans sa politique intérieure." L'agence fait référence à la délimitation à venir des frontières avec l'Azerbaïdjan et au processus de normalisation des relations arméno-turques qui a débuté en janvier. Incapable de faire face aux défis à venir Dans cette situation, le président – comme d'autres hauts fonctionnaires ayant démissionné ces derniers mois des ministères des Affaires étrangères et de la Défense – a "probablement décidé de se décharger de ces responsabilités". Pachinian, quant à lui, "n'a plus rien à perdre" et exige visiblement de chacun de choisir son camp, selon le principe "qui n'est pas avec nous doit céder sa place à celui qui est prêt à marcher avec nous", poursuit Eurasia Daily. Pachinian a besoin d'un "système de pouvoir" fonctionnant "sans anicroches" et permettant que "le chef du gouvernement prenne une décision, que le président l'approuve et que le Parlement lui garantisse une 'couverture' sous forme de ratifications d'accords internationaux à venir". Le site Sputnik Armenia diagnostique une attitude proche de la veulerie chez Sarkissian, qui "a manqué de volonté politique pour tenir tête au Premier ministre". Selon le politologue arménien Souren Sourenian, Pachinian et son équipe "envisagent de faire durer leur pouvoir en procédant à des réformes constitutionnelles pour passer à un système semi-présidentiel". Ce qui aurait fait d'un Sarkissian président une "figure [politique] de trop". "Mou du genou" "Un mou du genou qui se dérobe", dénigre, sarcastique, le vice-président du Parti républicain, Armen Achotian, dans les pages du journal arménien Yerkramas. Pour ce politicien, "alors que des nuages venant de l'extérieur s'accumulent et qu'une 'nouvelle tempête' s'apprête à s'abattre sur la tête des Arméniens", Sarkissian a décidé "de quitter le navire", laissant la voie libre "à Nikol Pachinian pour une consolidation complète du pouvoir entre ses mains". Quoi qu'il en soit, cette démission "revêt clairement une coloration géopolitique", analyse pour sa part le député Artour Kazinian sur le site Yerevan Today. Pessimiste, il appelle les Arméniens à être "vigilants, sobres et raisonnables", car "il en va de l'existence de l'Arménie en tant qu'État". Jusqu'à l'élection présidentielle anticipée, qui devrait avoir lieu d'ici la fin février, le président du Parlement, Alen Simonian, assurera la fonction de président par intérim. Il est probablement le futur successeur de Sarkissian, selon des observateurs locaux. Alda Engoian ______________________ 4.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Nikol Pashinyan : Pas de décision sur le candidat suite à la démission du président Armen Sarkissian« La décision de démission a été prise par le président, et je l’ai appris quelques heures avant sa publication » a déclaré lundi le Premier ministre Nikol Pashinyan lors d’une conférence de presse en ligne. "Le président m’a appelé et nous en avons parlé environ 3h30 heures avant que la décision ne soit rendue publique. J’ai demandé s’il discutait de la question ou s’il m’informait de la décision », a déclaré le Premier ministre. « La position du président sur la Constitution est bien connue. Lors de la dernière conférence de presse, j’ai dit que ma position était légèrement différente de celle du président », a noté le Premier ministre Nikol Pashinyan. Il a toutefois souligné qu’aucun changement n’avait été apporté après son élection au poste de Premier ministre, du moins en ce qui concerne les pouvoirs du président. Quant aux raisons de la démission, le Premier ministre a déclaré : « Je ne pense pas qu’il soit opportun pour moi d’évaluer la décision ». Hetq.am a rapporté plus tôt dans la journée qu’Armen Sarkissian n’était pas un citoyen arménien ou britannique (comme cela a été rapporté) au moment où il a été élu président de la République d’Arménie. Le site Web a affirmé que le président était un citoyen de Saint-Christophe-et-Niévès (Petites Antilles), notant qu’Armen Sarkissian ne reviendrait guère dans le pays. "Je n’ai pas de commentaires. Je pense qu’il n’est guère possible qu’Armen Sarkissian n’ait pas été citoyen de la République d’Arménie au moment de sa nomination », a déclaré le Premier ministre. Lorsqu’on lui a demandé si la force au pouvoir avait un favori pour le candidat à la présidence, le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré : « Nous n’avons tenu aucune discussion sur la question, mais il est clair que la question doit être sérieusement discutée, et nous devons être guidés par l’expérience du passé. quatre années. C’est le Parti du Contrat Civil qui élira le Président, l’élection est impossible sans la majorité parlementaire. »Maintenant que nous sommes confrontés aux défis les plus sérieux, nous devrions avoir une situation où le président, l’Assemblée nationale, le président seront liés par une responsabilité commune. C’est le cours de nos pensées, mais nous n’avons pas la décision maintenant. Si nous sommes confrontés à une telle situation », a déclaré le Premier ministre Pashinyan, attachant de l’importance à assurer « l’harmonie politique ». il est important de résoudre la question dans l’harmonie politique. « Je ne pense pas que nous devrions faire des expériences. Nous devons résoudre la question de l’harmonie politique dans l’intérêt de la République d’Arménie. Nous avons vu à quels défis nous pouvons faire face en raison du manque d’harmonie », a déclaré Nikol Pashinyan. ______________________ 5.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Le bureau du Procureur de la République d’Arménie a envoyé au NSS la déclaration d’Armen Sarkissian sur le fait qu’il était citoyen d’un autre pays avant qu’il ne devienne présidentLa démission du président de la République d’Arménie Armen Sarkissian est le début d’une nouvelle affaire ? Krikor Amirzayan ______________________ 6.HETQ 24 janvier 2022 The Pyramid of Lies Collapsed: President Armen Sarkissian Had to ResignPour lire l’article veuillez cliquer sur le lien ci-dessous : The Pyramid of Lies Collapsed: President Armen Sarkissian Had to Resign (hetq.am) ______________________ 7.Le Courriel d’Erevan 25 janvier 2022 Le gouvernement de l'Arménie fournira à l'Artsakh une aide budgétaire de 144 milliards de drams en 2022Le Premier ministre Nikol Pashinyan et le Président de la République d'Artsakh Arayik Harutyunian ont tenu une consultation sur la solution des problèmes sociaux et d'infrastructure en Artsakh, informe le bureau de presse du Premier ministre. Mher Grigoryan,vice-premier ministre, Arayik Harutyunyan, chef de cabinet du Premier ministre, Narek Mkrtchyan, ministre du travail et des affaires sociales, Vahe Hovhannisyan, vice-ministre des finances, Vahram Baghdasaryan, ministre des finances de l'Artsakh et Sergueï Ghazaryan, représentant permanent de l'Artsakh en Arménie ont assisté à la consultation. ______________________ 8.Le Courriel d’Erevan 25 janvier 2022 Fly Arna: la nouvelle compagnie aérienne nationaleLa nouvelle compagnie aérienne low cost Fly Arna tient son logo et son identité de marque, dérivée des couleurs du drapeau arménien. Lancée en septembre dernier par le groupe Air Arabia et le Fonds d’intérêt national arménien (ANIF) et basée à l’aéroport d’Erevan-Zvartnots, la nouvelle spécialiste du vol pas cher et transporteur national tient sa livrée : après son nom dérivé d’Armenian National Airlines, « combinant les deux premières lettres des mots « ARmenian » avec la première lettre de « National » et la première lettre de « Airlines », ses couleurs sont celles du drapeau de l’Arménie. Celle livrée « reflète la clarté et une compagnie aérienne tournée vers l’avenir qui est toujours en mouvement, avec la lettre « A » affichée de manière créative à la queue de l’avion. Les perspectives lumineuses de l’identité de la marque se refléteront également à travers l’intérieur de l’avion, les uniformes du personnel et à travers tous les points de contact avec les clients », souligne Fly Arna. Adel Al Ali, directeur général du groupe Air Arabia, a déclaré : « Le lancement de l’identité visuelle de Fly Arna est une avancée importante dans le cheminement vers le lancement de la compagnie aérienne. Cette étape marque également le début d’une nouvelle ère dans la croissance du secteur de l’aviation en Arménie, non seulement en contribuant à la croissance économique du pays, mais en offrant à ses habitants une expérience fiable et d’un bon rapport qualité-prix. Nous attendons avec impatience son déploiement dans les semaines à venir ». Pour David Papazian, CEO d’ANIF, cette identité « reflète véritablement l’esprit et la philosophie inspirants de l’Arménie. Ceci est mis en évidence par l’implication du public dans le choix du nom des couleurs utilisées pour l’identité de la marque et les valeurs que Fly Arna va promouvoir. Le dévoilement aujourd’hui de l’identité visuelle de Fly Arna est un geste inspirant qui nous rapproche un peu plus du lancement de la compagnie aérienne ». Le début des opérations de Fly Arna, qui a obtenu son AOC (certificat d’opérateur aérien) est prévu en mai 2022. Elle desservira des destinations en Asie centrale, en Russie et au Moyen-Orient, le dirigeant d’Air Arabia ayant précisé que si l’Europe fait partie de son plan de développement, ce sera « indirectement ». Interrogé sur la présence de l’Arménie dans la liste noire européenne, Adel Ali a déclaré qu’ils « continueront à travailler parallèlement au problème existant », notant qu’Air Arabia « coopère avec près de 40 aéroports en Europe et que le moment venu, ils trouveront une solution » – en espérant que l’Arménie règle le problème avant que le lancement de dessertes ne se pose. ______________________ 9.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Nikol Pashinyan : La normalisation des relations et l’ouverture de la frontière arméno-turque seraient logiques« Le premier cycle de pourparlers entre l’Arménie et la Turquie était en fait une étape d’ouverture, où les parties se familiarisent, discutent de questions techniques et une atmosphère se forme » a déclaré lundi le Premier ministre Nikol Pashinyan lors d’une conférence de presse en ligne. « Le fait que les parties aient déclaré après la réunion qu’elles ont accepté de poursuivre les discussions sans conditions préalables disperse essentiellement la tension et l’atmosphère négative autour du processus », a-t-il noté. Interrogé sur la possibilité d’établir des relations diplomatiques cette année, le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré qu’il ne pouvait pas faire de prédictions, « car cela ne dépend pas seulement de nous ». « Ce sera très logique si nous atteignons ces objectifs – établissement de relations diplomatiques et ouverture des frontières. Il y a beaucoup d’analyses, le processus est au centre de l’attention de la communauté internationale », a-t-il déclaré, ajoutant que « si le processus traîne en longueur sans résultats concrets, il deviendra quelque chose d’habituel, que les parties et la communauté internationale perdront tout intérêt. « Je pense que la question principale est la suivante : l’Arménie et la Turquie sont-elles sincèrement intéressées à normaliser leurs relations sans conditions préalables ? » a déclaré le Premier ministre Nikol Pashinyan. Il a réitéré la sincérité du gouvernement arménien et a noté que tous les gouvernements précédents ont eu la même position et ont été sincères dans leur position. ______________________ 10.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Environ 200 monuments nouvellement découverts ont été découverts en Artsakh en 2021Résumant le travail effectué en 2021, le Service d’État pour la protection de l’environnement historique de la République de l’Artsakh a indiqué qu’au cours de la dernière année, environ 200 nouveaux monuments arméniens ont été découverts dans les régions de Martakert et d’Askeran, notamment des khachkars, des pierres tombales ainsi que des églises et chapelles. Le rapport du Service de protection de l’environnement historique de l’Artsakh rappelle qu’après la guerre déclenchée par l’Azerbaïdjan à l’automne 2020, il reste environ 2 000 monuments dans les territoires occupés, tels que Tigranakert, les manoirs de Togh Melik, les gorges historiques et culturelles de Tyak Hunot, la réserve de grottes d’Azokh. En 2021, des travaux ont été menés pour préserver et étudier les monuments historiques et architecturaux, l’environnement historique et d’autres valeurs culturelles, ainsi que pour surveiller et collecter des informations sur l’état des monuments dans les territoires occupés. Krikor Amirzayan ______________________ 11.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 L’agence de presse turque Anatolie présente Ani la capitale de l’Arménie du 10e siècle…sans évoquer l’Arménie et les Arméniens !L’agence de presse officielle turque Anatolie (Anadolu) vient de présenter Ani, la capitale de l’Arménie des Bagratides (10e siècle), en « oubliant » de mentionner que passé arménien de cette ville de « Mille et une églises » qui a marqué l’histoire de l’Arménie au Moyen-âge. L’agence insiste sur la beauté architecturale d’Ani et son importance historique…mais aucune référence à l’Arménie et aux Arméniens le véritable propriétaire des lieux ! Un acte presque anodin de ce négationnisme turc de l’histoire, une méthode bien rodée d’Ankara qui tente d’effacer toute référence aux Arméniens qui ont peuplé ces terres d’Arménie occidentale…après leur génocide en 1915. Le génocide culturel étant dans la suite du génocide physique des Arméniens par les Jeunes-Turcs dans l’Empire ottoman au début du 20e siècle. Krikor Amirzayan ______________________ 12.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Les soldats de la paix russes ont nettoyé pendant une semaine 1 hectare du territoire du Haut-Karabakh des mines non explosées et des obusEn une semaine, les équipes du génie du contingent russe de maintien de la paix ont nettoyé 1 hectare du territoire du Haut-Karabakh des mines non explosées et des obus à l’aide d’équipements modernes et de chiens de recherche de mines. Chaque jour, près de la ligne de démarcation dans la région de Mardakert, les soldats de la paix russes effectuent des travaux de recherche de munitions non explosées, d’obus, de tirs et de mines. Les militaires de l’unité de déminage humanitaire effectuent les tâches de déminage des implantations et des territoires voisins destinés aux terres agricoles et au pâturage du bétail. Les résidents locaux se tournent vers l’armée russe pour obtenir de l’aide afin de se protéger et de ne pas perturber les activités prévues pour les travaux agricoles dans différentes régions du Haut-Karabakh. La tâche principale des équipes de génie et de déminage russes du contingent de maintien de la paix dans le Haut-Karabakh est de déminer le terrain, les routes et les infrastructures, ainsi que de mener des activités de reconnaissance technique. Au total, depuis novembre 2020, 2 329 hectares de territoire, 689,5 kilomètres de routes ont été nettoyés par des soldats de l’unité de déminage humanitaire du contingent russe de maintien de la paix dans le Haut-Karabakh, 1 937 bâtiments, dont 34 objets socialement importants, ont été inspectés et 26 092 objets explosifs ont été découverts et neutralisés. ______________________ 13.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Rare consensus au Parlement arménien après la démission du président SarkissianLoin de provoquer une crise, du moins pour le moment, la démission soudaine du président de la République arménienne Armen Sarkissian a été l’occasion d’une rare convergence de vues au sein d’un Parlement arménien très polarisé, où la majorité progouvernementale et l’opposition sont pour une fois tombées d’accord, lundi 24 janvier pour critiquer le motif avancé par le président pour expliquer son geste et dans la foulée, dénoncer son bilan. A.Sarkissian avait annoncé son départ la veille, prenant de court l’ensemble de la classe politique, même si les désaccords entre le président aux fonctions essentiellement protocolaires et le chef de l’exécutif, le premier ministre Nikol Pachinian, étaient criants, surtout depuis la défaite arménienne dans la guerre du Karabagh de l’automne 2020. Le président Sarkissian, qui avait alors demandé la démission de Pachinian, a justifié sa démission par le fait qu’il n’avait par les pouvoirs constitutionnels requis pour faire face aux difficultés critiques du pays. Les députés du parti Contrat civil au pouvoir comme ceux de l’opposition, très minoritaire à l’Assemblée nationale, ont fait valoir d’une seule voix que le président Sarkissian était parfaitement informé de la nature protocolaire de la fonction présidentielle quand il a accepté ce mandat début 2018, des mains d’un Parlement qui était alors très largement acquis à l’ancien président Serge Sarkissian (sans parenté). L’élection d’A. Sarkissian sera le dernier acte politique du régime de Serge Sarkissian, qui sera renversé quelques jours après par la Révolution de velours, alors qu’il cherchait à se maintenir au pouvoir sous les habits nouveaux de premier ministre, en vertu de la réforme constitutionnelle qu’il avait fait approuver par referendum en décembre 2015 et qui faisait de l’Arménie une République parlementaire. “Ne connaissait-il pas les limites de ses prérogatives quand il a été élu président ?”, s’est exclamé le député du Contrat civil Khachatur Sukiasian en ajoutant : “Il aurait dû s’informer des termes de la Constitution avant de prendre ses fonctions”.Sukiasian, qui est aussi un riche homme d’affaires, est allé jusqu’à remettre en cause le patriotisme de Sarkissian et son attachement à l’Arménie. “Quand un Arménien conserve 90 % de son capital dans un pays étranger, je ne peux m’empêcher de me demander dans quelle mesure il aime la République d’Arménie” et a foi en elle, a poursuivi le député de la majorité, dans une allusion à la fortune amassée par Sarkissian en Grande-Bretagne. Sarkissian, 68 ans, a vécu et travaillé à Londres pendant près de trois décennies. L’ancien président Serge Sarkissian lui avait offert la présidence dans le cadre du basculement de l’Arménie d’un régime présidentiel vers un système parlementaire. Le Parlement alors contrôlé par le Parti Républicain d’Arménie (HHK) de Serge Sarkissian (HHK) avait élu le nouveau président pour un mandat de sept ans en mars 2018. Hayk Mamijanian, un député de l’opposition affilié au HHK, a accusé A. Sarkissian de ne pas avoir été à la hauteur de sa fonction depuis lors. “Il chante le même refrain depuis quatre ans”, a déclaré Mamijanian devant les journalistes en ajoutant : “En parlant des mêmes choses — pouvoirs, pouvoirs, pouvoirs – pendant quatre ans, je ne puis le comprendre”. Les alliés politiques de Serge Sarkissian ont été particulièrement virulents dans leurs critiques adressées au président démissionnaire. Ils lui reproche de ne pas avoir eu le courage de s’opposer aux tendances autoritaires de Nikol Pachinian. En vertu de la Constitution arménienne, le président du Parlement Alen Simonian assumera l’interim de la présidence laissée par Sarkissian, si toutefois ce dernier ne revient pas d’ici une semaine sur sa décision de démissionner. Dans ce cas, l’Assemblée nationale devrait élire un nouveau chef d’Etat dans les 35 jours. Pour devenir président dès le premier tour de scrutin, un candidat doit avoir le soutien d’au moins 81 des 107 membres du Parlement. Ce quota est de 65 votes pour un second tour. Le Contrat civil de Pachinian contrôle 71 sièges du Parlement, et est donc bien placé pour désigner un nouveau président qui serait plus en phase avec sa politique. Le parti au pouvoir n’a toutefois pas encore fait savoir qui il voudrait voir à ce poste. Les deux formations de l’opposition à l’Assemblée nationale n’ont pas fait savoir de leur côté si elles entendaient présenter un candidat à ce poste. ______________________ 14.Les Nouvelles d’Arménie 25 janvier 2022 Les soldats de la paix russes ont nettoyé pendant une semaine 1 hectare du territoire du Haut-Karabakh des mines non explosées et des obusEn une semaine, les équipes du génie du contingent russe de maintien de la paix ont nettoyé 1 hectare du territoire du Haut-Karabakh des mines non explosées et des obus à l’aide d’équipements modernes et de chiens de recherche de mines. Chaque jour, près de la ligne de démarcation dans la région de Mardakert, les soldats de la paix russes effectuent des travaux de recherche de munitions non explosées, d’obus, de tirs et de mines. Les militaires de l’unité de déminage humanitaire effectuent les tâches de déminage des implantations et des territoires voisins destinés aux terres agricoles et au pâturage du bétail. Les résidents locaux se tournent vers l’armée russe pour obtenir de l’aide afin de se protéger et de ne pas perturber les activités prévues pour les travaux agricoles dans différentes régions du Haut-Karabakh. La tâche principale des équipes de génie et de déminage russes du contingent de maintien de la paix dans le Haut-Karabakh est de déminer le terrain, les routes et les infrastructures, ainsi que de mener des activités de reconnaissance technique. Au total, depuis novembre 2020, 2 329 hectares de territoire, 689,5 kilomètres de routes ont été nettoyés par des soldats de l’unité de déminage humanitaire du contingent russe de maintien de la paix dans le Haut-Karabakh, 1 937 bâtiments, dont 34 objets socialement importants, ont été inspectés et 26 092 objets explosifs ont été découverts et neutralisés. ______________________ 15.Le Point 20 janvier 2022 Par Guillaume Perrier ADIEU TURQUIE, BONJOUR TÜRKIYE !LETTRE TURQUE. Sous l'impulsion du président Erdogan, Ankara change officiellement le nom du pays pour tenter d'imposer Türkiye dans les médias internationaux. Ne l'appelez plus Turquie, mais Türkiye. Le pays de Recep Tayyip Erdogan veut désormais être reconnu sur la scène internationale sous son nom turc : Türkiye. L'ordre est intervenu en décembre, sous la forme d'une circulaire, signée du président de la République, Recep Tayyip Erdogan. L'objectif de la manœuvre est d'inciter à l'utilisation du nom turc de la Turquie dans les médias internationaux. Le chef de la communication présidentielle, le très zélé Fahrettin Altun, surnommé « le ministre de la vérité » par ses détracteurs, souligne que la décision est « une étape importante dans l'objectif de parvenir à une unité de discours et de renforcer la marque turque sur la scène internationale ». Altun estime que la Turquie renforce ainsi « son identité dans la langue et la communication, comme elle le fait dans tous les domaines ». Le responsable de la communication a lancé, le 13 janvier, une campagne intitulée « Hello Türkiye » pour soutenir cette initiative. L'objectif est d'empêcher les étrangers d'utiliser les noms Turquie, Turkei ou Turkey dans différentes langues sur les réseaux sociaux, s'est justifié le porte-parole. Sur la page francophone de son site Internet, le ministère des Affaires étrangères utilise déjà l'expression « République de Türkiye », comme dans tous les courriers de ses ambassades. La Turquie s'apprête également à déposer officiellement son nouveau nom auprès des Nations unies. Un porte-parole de l'institution internationale a confirmé que la délégation turque avait consulté le protocole de l'ONU pour connaître la procédure à suivre. Un bureau dédié à la promotion de la marque Türkiye sera créé pour renforcer la marque turque. Cet office contribuera au renforcement de l'image et de la valeur de la marque du pays, selon la chaîne d'État TRT qui donne de l'écho à cette campagne. Selon l'organe d'information officielle, le mot Türkiye « représente et exprime de la meilleure manière la culture, la civilisation et les valeurs de la nation turque ». Et ce, « depuis des milliers d'années », précise un communiqué. « Made in Türkiye » Cette réforme a fait réagir de nombreux Turcs, qui la jugent inappropriée, voire totalement absurde. Et, au lieu de soutenir l'économie du pays, font-ils observer, elle risque de brouiller les cartes et de perturber les exportations. En anglais et dans de nombreuses autres langues dans lesquelles la lettre ü ne s'écrit ni ne se prononce, la transformation a peu de sens. Le pays s'écrira alors Turkiye – Tourkiyé -, ce qui ne correspond à aucune racine étymologique. Les responsables turcs s'offusquaient régulièrement de l'emploi en anglais du terme Turkey et de la confusion qui est faite avec le volatile. Turkey désigne une dinde, comme celles qui sont rôties pour Thanksgiving. Mais, en turc – hindi – comme en français, la dinde est originaire d'Inde. New Delhi n'a pourtant jamais protesté contre le fait d'être considéré par Ankara comme « le pays des dindes », Hindistan. L'appellation Türkiyya, conservée en arabe, puis Türkiye en turc, est en réalité une invention de la fin du XIXe siècle, fait remarquer l'historien américain Howard Eissenstat, spécialiste de la Turquie, cité par Emmanuel Szurek dans la Revue d'histoire moderne et contemporaine. Alors que les Européens prirent l'habitude de désigner la péninsule micrasiatique sous le nom de Turchia dès l'époque de la troisième croisade, les Ottomans préféraient nommer leur pays par des syntagmes tels que Le Sublime État ou encore Les Territoires bien gardés. — Organisation Terre et Culture 10, Cité Héron 75010 Paris 01 48 97 42 58 http://www.terreetculture.org/
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