Erevan et Ankara se disent prêts à envoyer chacun un émissaire.
Le gouvernement arménien est "prêt à un processus de normalisation des relations avec la Turquie sans conditions préalables", a déclaré sur sa page Facebook le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Vakhan Hounanian.
Le gouvernement arménien va nommer un "représentant spécial pour le dialogue" avec le gouvernement turc.
L’annonce arrive après la décision du ministre des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu, de nommer un émissaire pour l’Arménie , démarches entreprises de concert avec l’Azerbaïdjan.
Cette première étape aurait pour objectif une normalisation des rapports des deux pays "
" Le fait qu’il n’y ait pas de relation est une anomalie historique qui mérite d’être corrigée"
"L’Arménie est entourée de près de 100 millions de Turco-Azéris [84 millions de Turcs, 10 millions pour l’Azerbaïdjan, ndlr]."
"Si l'Arménie fait preuve de bienveillance sincère à l'égard de l'Azerbaïdjan, alors il n'y aura pas d'obstacles à la normalisation des liens entre la Turquie et l'Arménie", a déclaré le Président turc,.
"On a le sentiment aujourd’hui que Pachinian [Premier ministre arménien, ndlr] prend son courage à deux mains et aborde ces sujets qui auraient dû être abordés svant. Il est temps que les Arméniens cessent de raisonner en écoutant leur ADN, il faut raisonner avec nos neurones et agir rationnellement",
Le 14 décembre, les dirigeants arménien et azéri se sont réunis à Bruxelles sous la houlette du président du Conseil européen, Charles Michel.
sources : Robert Aydabirian, l'Orient le Jour, Geo
photo : D.R.