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EN ARMÉNIE, ÉRIC ZEMMOUR JOUE LA CORDE CIVILISATIONNELLE Le fondateur du Puy du Fou, Philippe de Villiers, membre du voyage, a officialisé son soutien à l'essayiste. DROITE Un symbole peut en cacher un autre. Candidat déclaré à la présidentielle, Éric Zemmour a choisi pour premier déplacement à l'étranger de sa campagne officielle l'Arménie. Non loin de la capitale, Erevan, face au mont Ararat enneigé, l'essayiste détaille à l'ombre des pierres millénaires du monastère chrétien de Khor Virap ce qu'il est venu y chercher : « Vous êtes ici à l'aube de l'humanité, de la première nation chrétienne. Il faut venir dans des endroits comme cela pour comprendre les origines de notre civilisation (…) Si nous ne sommes pas ancrés dans ce passé lointain, nous ne comprenons rien à ce qui nous arrive et nous sommes incapables de nous projeter dans l'avenir. L'Arménie nous donne cette leçon-là. » Dans ce petit territoire chrétien qui subit depuis plusieurs siècles les assauts de ses voisins musulmans, l'essayiste veut voir un « exemple magnifique de résistance » , bien sûr. Mais aussi un avertissement. Celui d'une civilisation en danger d'extinction. Et pas uniquement en Orient. Du pays du Petit Caucase, le candidat n'a pas hésité, ce dimanche, à lier sur Twitter l'agression d'une procession chrétienne dans les Hauts-de-Seine et les affrontements du Haut-Karabakh : « D'Erevan à Nanterre, de Karakoch à Saint-Étienne-du-Rouvray, chrétiens d'Orient et d'Occident sont en grave danger. » Une illustration toute trouvée pour le discours identitaire dont l'auteur du Suicide français veut faire le fil conducteur de toute sa campagne. La force du symbole aura eu un second mérite pour le candidat : convaincre Philippe de Villiers, un autre chantre de la civilisation chrétienne d'embarquer pour le voyage et donc, du même coup, de s'arrimer à son aventure présidentielle. « Il m'a bluffé. J'en ai pleuré » Malgré une amitié de trente ans, d'importants doutes planaient sur l'éventuel ralliement du fondateur du Puy du Fou à Éric Zemmour. Davantage encore après son absence remarquée lors du premier grand meeting du candidat, à Villepinte, le week-end dernier. « C'est un ami qui ne tient pas sa parole » , pestait alors l'essayiste. « Villepinte devait être le moment de la mue, il fallait que ce soit tourné uniquement vers le candidat , confie au Figaro le souverainiste. Il fallait qu'Éric montre qu'il est un homme d'État. J'ai écouté son discours, il m'a bluffé. J'en ai pleuré. » Celui qui n'a accordé son soutien à aucun candidat lors des deux dernières présidentielles aurait bien attendu quelques semaines encore pour descendre dans l'arène aux côtés de son « ami » . « Mais ça fait trois semaines que j'entends la presse dire qu'Éric est seul. Ils ont fait de mon absence une arme pour le couler. Je ne pouvais pas le laisser face à la meute. C'est le seul qui est à la bonne hauteur, qui a le discernement, le courage et qui parle de civilisation. Il a l'instinct national comme d'autres ont un instinct animal » , défend-il aujourd'hui. À la question de savoir quelle place il compte prendre dans la campagne à venir, l'ancien eurodéputé lâche dans un rire : « Vous ne me verrez jamais dans un organigramme, j'ai passé l'âge. Mais je me verrais bien être le Poniatowski de Giscard, le Charasse de Mitterrand, le Minc de Macron… » C'est donc côte à côte, qu'Éric Zemmour et Philippe de Villiers ont foulé l'ancienne capitale antique du pays, avant de se recueillir et déposer une rose devant la flamme du mémorial des victimes du génocide arménien. La tradition, pour les élus amis du pays, est de planter aux abords un sapin. Profitant d'une visite à l'arbre qu'il a planté au nom de la Vendée en 2008, Philippe de Villiers lance à l'essayiste : « On reviendra quand tu seras président, pour planter le tien ! » Pas seulement culturel, le déplacement se voulait également une occasion pour le candidat nationaliste de rencontrer hommes d'affaires, entrepreneurs et responsables politiques du cru. Accompagné tout au long de son déplacement par Tigran Arakelian, président de la chambre de commerce et d'industrie France Arménie – un ami de son porte-parole Antoine Diers – Éric Zemmour a pu rencontrer quelques chefs d'entreprise en ce début de séjour. La partie était en revanche nettement moins assurée pour ce qui est des responsables politiques, selon plusieurs sources. « Certains ne voulaient pas gêner les intérêts français… » , maugrée en privé le candidat. Qui comme en réplique ne cesse de dénoncer, depuis son arrivée, l'abandon par la France de l'Arménie comme la faiblesse de son soutien lors du dernier conflit avec l'Azerbaïdjan. _____________________ 2.Le Figaro 14 décembre 2021 ARMÉNIE-AZERBAÏDJAN : QUEL CHEMIN POUR LA PAIX ? _____________________ 3.AFP 14 décembre 2021 L'ARMÉNIE ET LA TURQUIE VONT NOMMER DES ÉMISSAIRES POUR NORMALISER LEURS RELATIONS AFP du mardi 14 décembre 2021 Erevan, 14 déc 2021 (AFP) – – L'Arménie a déclaré mardi qu'elle allait nommer un émissaire pour la normalisation des relations avec la Turquie, son rival historique, au lendemain d'une annonce similaire faite par Ankara. L'Arménie est "prête à un processus de normalisation des relations avec la Turquie sans conditions préalables", a déclaré mardi sur Facebook le porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, Vakhan Hounanian, en annonçant que le pays allait nommer "un représentant spécial pour le dialogue" avec Ankara. Lundi, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, avait déjà annoncé qu'Ankara allait nommer un tel émissaire et lancer prochainement des vols charter reliant Erevan, la capitale arménienne, à Istanbul. Ces deux pays entretiennent des relations tendues, notamment en raison du refus par Ankara de reconnaître comme génocide les massacres d'Arméniens par l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale. De nombreux historiens qualifient ces tueries de génocide, reconnu par les gouvernements ou parlements de nombreux pays, dont les Etats-Unis, la France et l'Allemagne. Les estimations sur le nombre de morts varient entre 600.000 et 1,5 million. Mais la Turquie, issue du démantèlement de l'Empire ottoman en 1920, récuse ce terme et évoque une guerre civile, doublée d'une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont péri. Ankara et Erevan n'ont jamais établi de relations diplomatiques et leur frontière est fermée depuis les années 1990. En 2009, l'Arménie et la Turquie avaient déjà signé un accord visant à normaliser leurs relations. Censé aboutir à l'ouverture de leur frontière commune, le document n'a jamais été ratifié par Erevan qui a abandonné la procédure en 2018. Les rapports entre les deux pays se sont encore durcis en raison du conflit militaire qui a opposé l'an dernier l'Arménie et l'Azerbaïdjan au Nagorny-Karabakh, lors duquel Ankara a appuyé Bakou en lui fournissant des drones. A l'issue de ce conflit, qui a fait quelque 6.500 morts, l'Arménie a dû céder à l'Azerbaïdjan plusieurs territoires qu'elle contrôlait depuis des décennies, en vertu d'un cessez-le-feu parrainé par Moscou. Fin novembre, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev se sont accordés pour apaiser leurs tensions, lors d'une rencontre en Russie sous l'égide du président russe Vladimir Poutine. Mardi, les deux dirigeants doivent se réunir à Bruxelles pour des discussions accueillies par le président du Conseil européen, Charles Michel. _____________________ 4.Les Nouvelles d’Arménie 14 décembre 2021 Aliev et Pachinian se rencontrent à Bruxelles sous l’égide du président du Conseil européen Charles MichelUn représentant de l’Union européenne a confirmé lundi 13 décembre, que Bruxelles devait accueillir le lendemain une rencontre entre le premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azéri Ilham Aliev sous les auspices du président du Conseil européen, Charles Michel. Le responsable européen a précisé aux journalistes de RFE/RL que C.Michel aurait aussi des entretiens séparés avec Aliyev et Pachinian avant de les convier à cette rencontre trilatérale. “Je ne voudrai pas présumer de l’issue de la rencontre de demain soir. Il y a encore beaucoup à faire actuellement”, a-t-il ajouté en précisant : “Nous collaborons activement pour le moment avec nos amis arméniens et azerbaïdjanais sur les mesures susceptibles de renforcer la confiance entre eux, qui relève aussi de l’établissement très, très fructueux d’une ligne de communication directe reliant les ministres de la défense des deux pays qui a été rendu possible il y a quelques semaines, grâce aux efforts du président Michel”. “Je pense que cette ligne directe a déjà été en mesure de contribuer à la désescalade de certaines des tensions sur le terrain et peut aussi empêcher d’autres incidents”, a poursuivi le responsable européen quelques jours seulement après l’annonce de nouveaux violents affrontements à la frontière arméno-azérie qui ont causé la mort d’au moins deux soldats et en ont blessé plusieurs autres. Il a souligné que C.Michel “s’est tout particulièrement engagé en vue de chercher une issue aux tensions et la rencontre prévue constitue à cet égard une remarquable avancée”. Aliyev et Pachinian doivent se rencontrer en marge du sommet sur le Partenariat oriental de l’UE à Bruxelles mercredi auquel participent plusieurs ex-Républiques soviétiques. Les deux leaders s’étaient rencontrés le 26 novembre à Sotchi en Russie sous l’égide du président russe Vladimir Poutine. A l’issue de cette rencontre, une déclaration avait fait état de progrès majeurs sur la question de la réouverture des liens de transport entre l’Arménie et l’ Azerbaïdjan. V.Poutine avait alors déclaré qu’un groupe de travail russo-arméno-azeri chargé des questions de transport annoncerait dans les jours à venir à ce sujet les “décisions sur lesquelles nous sommes tombés d’accord aujourd’hui”. Pourtant, le groupe de travail co-présidé par les vice-premiers ministres des trois pays n’a annoncé aucun accord de cet ordre après une première réunion à Moscou le 1er décembre. _____________________ 5.Les Nouvelles d’Arménie 14 décembre 2021 L’Arménie et la Turquie vont nommer des émissaires pour normaliser leurs relationsL’Arménie a déclaré mardi qu’elle allait nommer un émissaire pour la normalisation des relations avec la Turquie, auteur du génocide de 1915, au lendemain d’une annonce similaire faite par Ankara. _____________________ 6.Les Nouvelles d’Arménie 14 décembre 2021 Poutine présente à Macron les principaux résultats de la rencontre avec les dirigeants arménien et azérisLes présidents russe et français, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, ont discuté du règlement du conflit du Haut-Karabagh lors d’une conversation téléphonique, informe le service de presse du Kremlin. Les présidents ont exprimé l’espoir que la réunion à Bruxelles du président du Conseil européen Charles Michel avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azéri Ilham Aliev sera fructueuse. « Les parties ont exprimé leur soutien à l’intensification des activités des coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE (Russie, États-Unis et France) » indique le communiqué. Source Armenpress. _____________________ 7.Les Nouvelles d’Arménie 12 décembre 2021 Près du monastère d’Amaras (Artsakh) les soldats Azéris ont tiré sur des villageois Arméniens de Saroushen travaillant dans les champsLe 10 et 11 décembre des villageois Arméniens du village de Saroushen, travaillant dans les champs près du monastère d’Amaras non loin de Martouni (à l’est de l’Artsakh) ont été pris pour cible des soldats Azéris qui ont tiré plusieurs fois dans leur direction. L’information est communiquée par le village de Saroushen sur sa page facebook. Les tracteurs de ces villageois Arméniens étaient visés. L’un de ces véhicules a été touché par une balle le 10 décembre. Le 11 décembre les tirs reprenaient et l’un des tracteurs restait dans les champs, les villageois l’ayant momentanément abandonné à cause des tirs. Krikor Amirzayan _____________________ 8.Nor Haratch 13 décembre 2021 La Russie accueille des pourparlers de la plate-forme « 3+2 » (norharatch.com) La Russie accueille des pourparlers de la plate-forme « 3+2 »De hauts diplomates de Russie, de Turquie, d'Iran, d'Arménie et d'Azerbaïdjan ont tenu la session inaugurale de la plate-forme multilatérale « 3+2 » censée promouvoir la paix et la coopération économique dans le Caucase du Sud. L'idée de la plate-forme de paix dite « 3+3 » impliquant les trois États du Caucase du Sud et les puissances voisines a été lancée par Ankara peu après la guerre de l'année dernière dans le Haut-Karabakh. Elle a été soutenue par tous ces pays sauf, sauf la Géorgie, qui a déclaré qu'elle ne rejoindrait pas le cadre de coopération en raison de son conflit de longue date avec la Russie. Les vice-ministres des Affaires étrangères des cinq autres pays se sont réunis vendredi à Moscou dans le cadre de ce que le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié de lancement de la « Plateforme régionale consultative 3+3 ». Un communiqué du ministère a déclaré qu'ils étaient convenus de se concentrer sur les mesures de confiance, la coopération économique régionale et les liaisons de transport ainsi que sur les « menaces et défis communs ». Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré que les pourparlers impliquaient un « échange de vues constructif » sur « des questions pratiques d'intérêt commun pour tous les participants ». Les cinq parties ont convenu de « donner la priorité au commerce, à l'économie, aux transports, à la culture et aux questions humanitaires », a-t-il déclaré dans un communiqué. « Les représentants des cinq pays participants ont convenu d'adopter un format de travail flexible et ont exprimé leur espoir que la Géorgie se joindra également aux consultations à l'avenir », a ajouté le communiqué. L'Arménie était représentée à la réunion par le vice-ministre des Affaires étrangères Vahé Gevorgian. Selon le ministère des Affaires étrangères à Erevan, Gevorgian a réaffirmé la position officielle arménienne selon laquelle l'initiative régionale doit éviter toute « duplication d'autres plates-formes internationales, y compris celles ayant des mandats de règlement des conflits ». Le ministère a clairement fait référence au Groupe de Minsk de l'OSCE co-dirigé par la Russie, les États-Unis et la France. Moscou a également servi de médiateur aux négociations en cours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sur l'ouverture de liaisons de transport entre les deux ennemis du Caucase du Sud. Ces dernières semaines, le gouvernement arménien a cherché à apaiser les craintes à l'intérieur du pays selon lesquelles la Turquie se servirait de la plate-forme pour accroître davantage sa présence dans la région au détriment de l'Arménie et de sa sécurité nationale. _____________________ 9.Nor Haratch 11 décembre 2021 La justice engage des poursuites pénales contre les prisonniers de guerre libérésLes autorités chargées de l'application des lois ont engagé des poursuites pénales contre cinq des dix soldats arméniens qui ont été libérés et rapatriés par l'Azerbaïdjan la semaine dernière. Deux d'entre eux ont été interpellés vendredi. Le comité d'enquête aurait également demandé des mandats d'arrêt pour deux autres suspects. Eux aussi ont été inculpés pour « violation des règles d'exécution du service militaire » qui a entraîné de « graves conséquences ». Les dix soldats ont été faits prisonniers lors des combats du 16 novembre à la frontière arméno-azerbaïdjanaise qui ont fait au moins 13 morts des deux côtés. L'armée arménienne a déclaré qu'elle avait également perdu deux postes dans ce qu'Erevan a condamné comme une incursion azerbaïdjanaise en territoire arménien. Le comité d'enquête a déjà arrêté deux autres soldats en lien avec la perte territoriale plus tard en novembre. Les forces de l'ordre ont inculpé les cinq soldats, libérés par Bakou le 4 décembre, alors que le président du Parlement, Alen Simonian, a provoqué un tollé avec ses remarquesu sur les prisonniers de guerre. Simonian a été filmé en train de dire lors d'un récent voyage à Paris que beaucoup d'entre eux « ont déposé les armes et se sont enfuis » lors de combats avec les forces azerbaïdjanaises. Dans une vidéo filmée en secret et rendue publique, il a affirmé que leurs proches n'avaient pas protesté ces derniers temps, car ils se rendent compte que les soldats sont des déserteurs. Beaucoup de ces proches ont réagi en organisant des manifestations à Erevan et Gyumri. Simonian a rencontré certains d'entre eux dans la foulée. Les dirigeants de l'opposition et les militants civiques ont également fermement condamné Simonian et exigé sa démission. Eduard Aghadjanian, un haut législateur pro-gouvernemental, a nié vendredi tout lien entre ces déclarations politiques et les charges retenues contre les cinq anciens prisonniers de guerre. _____________________ 10.Nor Haratch 11 décembre 2021 Inauguration de l'Esplanade d'Arménie à ParisLe 10 décembre, l'Esplanade d'Arménie a été inaugurée par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, en présence d'Ararat Mirzoyan, Ministre des Affaires étrangères de la République d'Arménie, de l'ambassadrice d'Arménie en France, Hasmik Tolmajian, Arnaud Ngatcha, adjoint à la maire de Paris en charge des relations internationale, et des élus locaux. « Un an après la guerre, Paris témoigne de sa solidarité avec les Arméniens », a déclaré à cette occasio le ministre des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan. Il a noté que les liens séculaires entre l'Arménie et la France remontent au royaume de Cilicie, et que les relations entre les Arméniens et Paris se sont particulièrement resserrées après le génocide. Ararat Mirzoyan a souligné que les trois dernières décennies en particulier ont été marquées par une forte coopération dans de nombreux domaines entre les deux États. Parmi les moments importants, Ararat Mirzoyan a souligné l'accueil par Jacques Chirac, alors conseiller municipal, des dirigeants du mouvement du Karabakh ou, ces derniers mois, le vote sur la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh par le Sénat. Il l'a décrit comme « un signal fort envoyé à la société française et au monde ». Le conseil municipal de Paris a voté à l'unanimité le 14 octobre la création d'une Esplanade d'Arménie dans le 8e arrondissement de la capitale. Cet espace englobe une partie de la cour Albert Ier où se trouve la statue de Komitas, le Jardin d'Arménie, et s'étend jusqu'au Pont de l'Alma, un emplacement exceptionnel au coeur du prestigieux 8e arrondissement de Paris. Alexis Govciyan, conseiller de Paris et 1er Maire Adjoint du 9e, a salué cette décision qui lui a donné l'occasion de revenir sur celle du 29 janvier 2001, par laquelle le même Conseil de Paris votait, déjà à l'unanimité, pour l'érection de la statue de Komitas, mémorial du génocide arménien. « En tant que Maire de Paris, j'ai toujours défendu le droit du peuple arménien à la vérité et à la reconnaissance », a déclaré Anne Hidalgo. Heureusement, a-t-elle dit, depuis 2018, l'État a suivi Paris sur cette voie et chaque année, le premier génocide du XXe siècle est commémoré le 24 avril, qui a été désigné comme Journée nationale de commémoration du génocide arménien. » Elle a souligné que « l'esplanade doit être le symbole d'une Arménie vivante et fière ». _____________________ 11.Nor Haratch 11 décembre 2021 La Cour confirme son verdict concernant l'opération des Sasna Tsrer de 2016La cour d'appel d'Arménie a confirmé vendredi les peines de prison prononcées contre les membres du groupe armé des Sasna Tsrer qui ont participé à la prise d'otages dans un bâtiment de police à Erevan en juillet 2016. Les neuf accusés et deux douzaines d'autres hommes armés ont pris d'assaut la base pour exiger que le président de l'époque, Serge Sarkisian, libère Jiraïr Sefilian, et présente sa démission. Tous les membres du groupe armé, sauf deux, ont été libérés peu de temps après la révolution de Velours de 2018. Les deux autres membres sont restés derrière les barreaux en raison d'accusations de meurtre qu'ils ont niées. L'un d'eux, Armen Bilian, a été libéré en février de cette année après qu'un tribunal d'Erevan l'ait acquitté du meurtre de l'un des trois policiers à l'issue d'un procès très médiatisé. Cependant, la Cour d'appel a accepté la demande des procureurs d'annuler l'acquittement et de condamner Bilian à 25 ans de prison. Le tribunal a également confirmé la peine de prison de 25 ans pour Smbat Barseghian, un autre accusé reconnu coupable du meurtre des deux autres policiers. Les procureurs ont requis la réclusion à perpétuité contre lui. Le tribunal a également rejeté les appels déposés par les sept autres membres du Sasna Tsrer, que la juridiction inférieure a condamnés à entre 6 et 8 ans de prison. Contrairement à Bilian, ils resteront libres dans l'attente d'un pourvoi en cassation et d'une décision sur l'affaire. _____________________ 12.Les Nouvelles d’Arménie 12 décembre 2021 Près du monastère d’Amaras (Artsakh) les soldats Azéris ont tiré sur des villageois Arméniens de Saroushen travaillant dans les champsLe 10 et 11 décembre des villageois Arméniens du village de Saroushen, travaillant dans les champs près du monastère d’Amaras non loin de Martouni (à l’est de l’Artsakh) ont été pris pour cible des soldats Azéris qui ont tiré plusieurs fois dans leur direction. L’information est communiquée par le village de Saroushen sur sa page facebook. Les tracteurs de ces villageois Arméniens étaient visés. L’un de ces véhicules a été touché par une balle le 10 décembre. Le 11 décembre les tirs reprenaient et l’un des tracteurs restait dans les champs, les villageois l’ayant momentanément abandonné à cause des tirs. _____________________ 13.Les Nouvelles d’Arménie 14 décembre 2021 Entretien privé du Premier ministre arménien avec le Président du Conseil européen Charles Michel à BruxellesEn marge de sa visite de travail à Bruxelles, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, s’est entretenu avec le Président du Conseil européen, Charles Michel. Nikol Pachinian et Charles Michel ont également abordé l’ordre du jour et les questions à débattre lors du sixième sommet du Partenariat oriental qui se tiendra à Bruxelles le 15 décembre. Les parties ont souligné l’importance du développement de la coopération entre l’Arménie et l’UE et la mise en œuvre effective des programmes dans le cadre du Partenariat oriental au profit de la mise en œuvre des réformes institutionnelles et du renforcement de la démocratie dans notre pays. Les parties ont souligné l’importance des réformes lancées en Arménie au cours des trois dernières années et les mesures prises par le gouvernement arménien dans ce sens. Dans ce contexte, le président du Conseil européen a souligné que l’UE était prête à approfondir et à élargir le partenariat pour la mise en œuvre des priorités du gouvernement de la République d’Arménie. ____________________ 14.Le courrier d’Erevan 14 décembre 2021 Discussion autour des relations amicales arméno-françaises (courrier.am) Discussion autour des relations amicales arméno-françaisesLe chef de cabinet du Premier ministre Arayik Harutyunyan a rencontré SE Mme Anne Louyot, Ambassadrice Extraordinaire et Plénipotentiaire de France en Arménie, a informé le Bureau du Premier ministre. Les interlocuteurs ont discuté d'un certain nombre de questions à l'ordre du jour des relations amicales arméno-françaises, en soulignant la nécessité de développer et d'élargir la coopération dans divers domaines. En particulier, les parties ont débattu des questions liées au renforcement des liens commerciaux et économiques, de la coopération dans le domaine de l'administration publique et des prochaines étapes dans ces directions. Arayik Harutyunyan et Mme l' Ambassadrice Anne Louyot ont exprimé leur confiance qu'à la suite des efforts efficaces des deux gouvernements, les relations entre l'Arménie et la France prendront un nouvel élan dans un avenir proche. ____________________ 15.Parution
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