Où se cache la beauté du monde?
Pour l'entrevoir, paradoxalement, il faut parfois le pire… Le métal brûlant des missiles, la soif de pouvoir, le fanatisme, la haine qui brûle et anéanti tout sur son passage. Il suffit d'une guerre pour détruire ce que l'on croyait acquis. Il suffit d'une guerre pour que le sol tremble, que les murs s'effondrent, que le ciel soit englouti. Il suffit d'une guerre pour que les nuits deviennent des cauchemars et que les jours deviennent une souffrance indicible. Il suffit d'une guerre pour tout quitter, et pour devenir un exilé.
Mais c'est dans les soins de corps meurtris et d'âmes blessées, dans les gestes de solidarité, d'entraide, dans les éclats de rire d'un enfant, ou le chant matinal du coq, que la beauté du monde se révèle de façon la plus pure, alors qu'on la pensait disparue.
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