Le “capital-investissement” (private equity en anglais) se passe de plus en plus des banques
Le fonds de capital-investissement américain Thoma Bravo a recouru à de la dette privée à hauteur de 2,6 milliards de dollars pour financer son acquisition de Stamps.com, établissant un nouveau record pour ce type de financement qui concurrence les banques.
L'opération, financée en partie par sa propre activité de dette privée et celles de fonds d'investissement, dont Blackstone et Ares, illustre la montée en puissance de cette forme de prêts souvent plus chère que les prêts traditionnels, mais réputée plus simple et plus pratique.
Le capital–risque permet aux jeunes entreprises innovantes, qui démarrent leur activité et ont un potentiel de croissance, d'augmenter leurs fonds propres. Le créateur d'entreprise obtient ainsi des fonds, sans demande de garantie, à un stade de développement où il est souvent difficile d'obtenir des prêts bancaires.
photo : D.R.