“J’irai dormir chez “l’homme qui brûle” (the burning man) 21h05 RMC Découvertes
Pour une fois, Antoine de Maximy ne part pas sur les routes du monde dormir chez l'habitant mais réalise un incroyable voyage au Burning Man, un gigantesque rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Dans une ville éphémère en plein cœur du désert du Nevada, des artistes et des naturistes vivent une semaine de folie. L'argent disparaît, les conventions sociales sont abolies et toutes les barrières tombent. Contrairement à son habitude, Antoine prépare son voyage car il faut apporter son ravitaillement. Il embarque de quoi boire et manger dans son mobile home. Cette fois, le globe-squatteur risque bien d'être surpris et de perdre ses repères : on ne sort pas indemne de Burning Man…
photo :
Description |
English: The burning man, from the Burning Man Festival |
Date | (according to Exif data) |
Source | http://www.lightmatter.net/gallery/albums.php + https://www.flickr.com/photos/lightmatter/95598535/ |
Author | Aaron Logan |
Burning Man est une grande rencontre, qui se tient chaque année dans le désert de Black Rock au Nevada pendant neuf jours.
Elle a lieu la dernière semaine d'août, le premier lundi de septembre étant férié aux États-Unis (Labor Day). Souvent considéré comme étant un festivalN 2, son organisation et sa communauté insistent sur le fait que Burning Man n'est pas un festival, mais plutôt le rassemblement d'une communauté, dans une ville temporaire, ou encore un mouvement culturel global, basé sur dix principes.
En français, burning man se traduit « l'homme qui brûle » (de to burn « brûler » et man « homme »).
C'est Larry Harvey qui a proposé en 1986 la crémation festive d'un mannequin géant sur la plage de Baker Beach, qui fait face au Golden Gate Bridge à San Francisco. En 1990, l'événement est déplacé dans le Nevada pour permettre l'accueil, dans une ville temporaire en plein désert, d'installations (Art Camps) et de participants (Burners) de plus en plus nombreux.
Cette cité éphémère, reconstituée chaque année, a pris le nom de Black Rock City. Elle devient le temps de l'événement, l'une des villes les plus peuplées du Nevada. L’événement attire désormais des groupes de participants provenant d'Europe et d'Asie, ayant les moyens financiers et l'envie de se retrouver dans l'ambiance de cet environnement hors norme.
L'art est une des composantes majeures de l'événement, et donne lieu à l'une des plus grandes créativités à ciel ouvert temporaire, dans un des environnements les plus hostiles qui soit sur la planète. Ce sont des centaines d'œuvres souvent très grandes qui sont mises en place par des groupes de participants.
D'un point de vue individuel, l'expérience fait la part belle à l'expression personnelle et à la créativité, reprenant l'esprit des mouvements dits « alternatifs », quoique le grand nombre de participants puisse parfois la rendre éprouvante (on peut parler d'une épreuve physique et sensorielle). L'évènement a les traits d’une utopie temporaire, mais aussi d’une fête païenne pendant laquelle un mannequin géant, « The Man », est brûlé, traditionnellement le samedi soir, veille de la fin du festival, (celui-ci se terminant avec l'incendie du Temple le lendemain). Dix préceptes, dits « principes Burning Man » mis en place par les organisateurs, structurent et encadrent l'événement. Ce « décalogue » philosophique porte tant sur la morale individuelle (libre expression, autogestion) que collective (bénévolat, proscription du commerce, créativité en commun). Le processus à l’œuvre enjoint aussi à abattre les barrières, aussi bien à l’intérieur de soi qu’entre les individus de la collectivité.
source : wikipedia