Quand un chèque de 345 000 $ suffit à annuler toute investigation sur la destruction des croix de pierre (khatchkars) arméniennes
Le president Erdogan a émis un message de félicitation à l'occasion du premier anniversaire de la
réouverture de la mosquée , musulmane qui porte le nom d'une sainte chrétienne, Sainte-Sophie.
"Symbole de la résurgence de notre civilisation (!), les appels à la prière et la récitation du Coran
se poursuivront depuis cette mosquée Sainte-Sophie, si Dieu le veut, jusqu'à la fin des temps" a
declaré R.T. Erdogan.
Une basilique chrétienne à l'origine, elle remplace Sainte Irène comme siege du patriarche de
Constantinople.
Puis elle devient mosquée au XVe siecle avec la conquête ottomane de la ville.
En 1934, elle perd son statut de lieu de culte pour devenir un musée sur décision de (Moustapha, ndlr) Kemal Ataturk
cherchant à laïciser et occidentaliser la Turquie.
Le Comité du Patrimoine mondial de l'Unesco vient de demander la Turquie de presenter d'ici
2022 un rapport sur l'état de conservation le la basilique Sainte Sophie, exprimant sa "profonde
préoccupation" sur les conséquences de la transformation en mosquée de ce célèbre édifice de
l'époque byzantine.
En 2014, une démarche de l'Unesco était effectuée concernant les Khatchkars (croix de pierre, ndlr) en territoire azeri.
Mais un cheque de $345,000 émis au nom de l'epoux de la directrice bulgare du Comité du
Patrimoine de la respectable institution qu'est l'Unesco avait annulé toute investigation
permettant ainsi la destruction d'un patrimoine arménien. Et ce par un pays "humaniste "qui finance
depuis quelques années certains projets de l'Unesco et la rénovation d'eglises abandonnées ou
menacees de ruine en France.
Quiz :
Philantrope en France, vandale dans les territoires ancestraux arméniens dont il s'empare….
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com
Zaven Gudsuz est diplômé d'économie de l'Université de Nantes