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Moscou rappelle que la paix apportera la prospérité au Karabagh
La Russie et la Turquie ont relancé mercredi 30 juin un dialogue qui avait été quelque peu ralenti ces derniers temps par les efforts, souvent récompensés, du président turc Erdogan en vue de se rapprocher de ses partenaires occidentaux. Tant les Etats-Unis que les Européens, soucieux du renforcement des relations turco-russes, avaient accepté de s’engager sur la voie d’une normalisation de leurs relations avec Ankara, au grand dam de Moscou, dont les désaccords avec la Turquie devenaient plus saillants, en Syrie, en Libye ou dans le Sud Caucase. Le lieu choisi pour relancer le dialogue russo-turc était hautement symbolique : la cité balnéaire d’Antalya, sur le littoral méditerranéen de la Turquie, très prisée en temps normal des touristes russes, dont l’économie turque en crise a un besoin urgent. Dernièrement, la Russie avait implicitement agité la menace de tarir ce flux de touristes russes sur les plages turques, aussi est-ce avec un soulagement visible qu’Antalya accueillait le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui y rencontrait son homologue turc Mevlüt Çavuşoğlu, pour discuter notamment de l’un de ces sujets qui fâchent, le conflit du Haut Karabagh.
Quelques jours après la visite d’Erdogan à Shoushi puis à Bakou où, au lendemain même du sommet de l’Otan, le président turc exaltait la coopération avec l’Azerbaïdjan et annonçait les projets de création d’une base militaire turque sur son territoire, provoquant a fureur de Moscou, le chef de la diplomatie turque s’est employé à calmer le jeu en s’entendant avec son homologue russe pour encourager le dialogue entre Bakou et Erevan, pour le bien de l’ensemble de la région du Sud Caucase. “Nous avons convenu de coordonner étroitement nos efforts pour aider Bakou et Erevan à régler les questions pratiques liées à la normalisation de leurs relations, en mettant l’accent sur le renforcement des mesures de confiance”, a ainsi déclaré S. Lavrov, cité par l’agence de presse russe TASS. MM.Lavrov et Çavuşoğlu ont à cette occasion discuté d’un large éventail de questions internationales, dont la situation en Syrie, en Libye et au Haut-Karabagh durant cette rencontre, ajoute TASS.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine continue à feindre d’ignorer l’agression en cours de l’Azerbaïdjan contre son allié arménien, comme le montrent ses remarques postées sur les réseaux sociaux. Il déclarait ainsi dans un message en direct que ni l’Arménie, ni l’Azerbaïdjan, ni la population du Haut-Karabagh n’ont intérêt à la poursuite du conflit. Sourd aux appels des Arméniens, qui le prient d’arbitrer de façon plus solidaire le conflit qui a connu un regain de tension avec l’intrusion début mai de centaines de soldats azéris sur des portions de territoire au sud de l’Arménie, où ils font toujours face à des soldats arméniens impuissants, incapables de protéger des frontières dont Bakou conteste le tracé et les violent ouvertement, Poutine renvoie dos à dos les deux ex-Républiques soviétiques du Sud-Caucase, pour brasser des généralités. “Si nous tous vivons dans la paix et la solidarité, les conditions seront créées en vue d’améliorer la vie des populations, non seulement en termes de sécurité, mais pour ce qui concerne la vie quotidienne des familles”, déclare ainsi Poutine en poursuivant : “le Karabagh a un besoin pressant de développement social et économique, et cela est impossible quand les gens sont dans la crainte permanente d’une reprise du conflit armé. Les autorités de l’Arménie comme de l’Azerbaïdjan comprennent cela ”.
Le président russe a ajouté que nombre de problèmes du Haut-Karabagh relèvent de la restauration des infrastructures, de la délimitation et de la démarcation des frontières, particulièrement dans les secteurs où il n’y a jamais eu de frontières d’Etat. “Actuellement, des efforts sont déployés en ce sens. Nous avons mis en place un groupe spécial trilatéral, composé de la Russie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, et nous ne n’épargnerons aucun effort pour établir des relations normales dans la région”, a précisé Poutine en concluant : “Bien sûr, les bénéficiaires de ces efforts seront les habitants du Haut-Karabagh. Je veux l’espérer, malgré les difficultés qui se sont have accumulées au fil des décennies”.
par Garo Ulubeyan ______________________ 2- Les Nouvelles d'Arménie
02/07/2021 https://www.armenews.com/spip. Lavrov justifie la visite d’Erdogan à Chouchi Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a justifié la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan à Chouchi, en Artsakh, le mois dernier, en affirmant qu’elle s’inscrivait dans le cadre d’un partenariat entre Ankara et Bakou.
« En ce qui concerne la visite d’Erdogan en Azerbaïdjan, elle s’inscrivait dans le contexte des relations entre la Turquie et l’Azerbaïdjan », a déclaré Lavrov lors d’une conférence de presse mercredi avec son homologue turc Mevlut Cavusoglu à Antalya, en Turquie.
« Aujourd’hui, Cavusoglu et moi sommes convenus que nous utiliserons tous deux nos ressources pour contribuer à la réconciliation entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et à la normalisation des relations et pour aider les Arméniens, les Azerbaïdjanais et les personnes d’autres nationalités à vivre en bons voisins », a ajouté Lavrov, qui a déclaré que Moscou soutenait un projet concocté par Erdogan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour promouvoir le développement dans la région.
« La Russie soutient la proposition d’Erdogan et d’Aliyev de créer le mécanisme »trois plus trois« pour promouvoir le développement de la région, y compris les trois pays de Transcaucasie et les trois voisins – la Russie, la Turquie et l’Iran », a déclaré Lavrov, faisant l’éloge des relations entre Moscou et Ankara, qu’il a signalées comme étant améliorées par le fonctionnement d’un centre de surveillance turco-russe qui a été établi ce printemps à Aghdam, à la périphérie de l’Artsakh.
« Nous sommes satisfaits de la manière dont le centre de surveillance russo-turc fonctionne dans la région d’Agdam en Azerbaïdjan. Nous avons échangé nos points de vue sur la situation spécifique de cette région. Nous sommes certains que le déblocage des voies de communication et les efforts pour stimuler la coopération économique multilatérale en Transcaucasie avec les voisins, y compris avec la participation de la Turquie et de la Russie, serviront à une stabilisation globale de la situation », a souligné M. Lavrov en se disant satisfait de la « coopération étroite et efficace » entre Ankara et Moscou au sujet du Karabakh.
______________________ 3- Nor Haratch Hebdo
02/07/2021 Pachinian remplace à nouveau son directeur de cabinetLe Premier ministre Nikol Pachinian a remplacé jeudi son directeur de cabinet pour la deuxième fois en six mois.
Torosian a été remplacé par Arayik Haroutiounian, conseiller principal de Pachinian et ancien ministre de l'Éducation. Les deux hommes sont des membres dirigeants du « Contrat civil ».
Pachinian a présenté Haroutiounian à son personnel plus tard dans la journée. Commentant ce qui a été le premier changement majeur de personnel opéré depuis la victoire de son parti aux élections législatives du 20 juin, il a déclaré que Torossian avait demandé à être autorisé à occuper l'un des 71 sièges du parti au pouvoir dans le nouveau parlement arménien de 107 membres.
Pachinian a également évoqué la nécessité d'accroître « l'efficacité de la gouvernance » dans le pays. « La qualité de la gouvernance commence par le personnel du Premier ministre », a-t-il déclaré.
Pachinian devrait techniquement former un nouveau cabinet et recevoir un vote de confiance de l'Assemblée nationale plus tard cet été. Ni lui, ni ses alliés politiques n'ont indiqué jusqu'à présent s'il remplacerait nombre de ses ministres actuels.
Pachinian a limogé sept ministres lors d'un remaniement ministériel qu'il avait annoncé au lendemain de la guerre du Haut-Karabakh, interrompue par un cessez-le-feu négocié par la Russie en novembre.
Armen Khachatrian, un membre pro-gouvernemental du Parlement arménien sortant, a déclaré jeudi qu'il ne savait pas si le nouveau gouvernement serait sensiblement différent de l'actuel. Il a dit qu'il espère que Pachinian choisira plus de technocrates.
« Je pense que des professionnels doivent être choisis dans un certain nombre de domaines », a déclaré Khachatrian. « En ce qui concerne la question de savoir qui ils ont soutenu et ce qu'ils ont fait, cela ne doit pas du tout avoir d'importance. »
Khachatrian a affirmé en même temps que la politique de dotation de Pachinian était jusqu'à présent trop « tolérante ».
Sofia Hovsepian, l'un des nombreux législateurs qui ont quitté l'équipe de Pachinian à la fin de l'année dernière, était sceptique quant à la composition du nouveau cabinet et à ses compétences. « Ils ne se débarrassent pas des fonctionnaires défaillants », a-t-elle déclaré aux journalistes.
Hovsepian a déclaré qu'au lieu de nommer des « personnes compétentes » à des postes de direction, Pachinian prévoyait une purge des fonctionnaires et autres fonctionnaires de l'État qui ne lui ont pas prêté allégeance.
Le secrétaire du Conseil de sécurité arménien, Armen Grigorian, a affirmé plus tôt cette semaine que le parti de Pachinian avait reçu un mandat populaire pour effectuer une telle purge. « L'appareil d'État doit servir sans équivoque la force [politique] victorieuse », a-t-il déclaré à la télévision publique arménienne.
______________________ 4- Eurasianet
02/07/2021 https://eurasianet.org/in- In southern Armenia, warily sizing up the new neighbors In Armenia’s southern Syunik region, Azerbaijanis have quickly staked their claim on the territory they retook in last year’s war. Now Armenians wonder what will be next.One day in March, 13 of Gavrush Hakobyan’s cows disappeared.
His suspicion quickly turned just to the east of his modest farmstead in the village of Shurnukh, where he raises cattle and pigs and distills his own mulberry spirits. A few meters from his cowshed stands a small blue pole that, he says, Azerbaijani border guards planted there earlier this year to mark their territory.
Before last year, Hakobyan and his cows had had free run of the village; no one paid attention to the border.
Until 1991, the line was merely a formality between the Armenian and Azerbaijani Soviet Socialist Republics. Then, when the Soviet Union collapsed and war broke out between the two new countries, the Armenians won and took control of the neighboring Azerbaijani region of Qubadli. The land on the other side of Hakobyan’s farm became de facto Armenian territory.
Last year’s war, though, reversed many of Azerbaijan’s territorial losses, and Armenians were forced to cede control of Qubadli and most of the other land they had won in the 1990s.
Azerbaijan has wasted little time cementing its authority over its newly retaken territory.
One village under three flags
Less than two months after the end of fighting, in the beginning of January, Azerbaijani border guards showed up in Shurnukh, a flyspeck village that lies along Armenia’s main north-south highway leading to Iran. Here, the Soviets had marked the border precisely along the road. When the Azerbaijanis came, they gave residents of the houses on the eastern side of the road three days to leave.
“Everyone said ‘that side of the road is Azerbaijan,’” Hakobyan said. “I don’t know where the border is officially, but that is what people always said, even when people lived there” across the road.
In Soviet times, Shurnukh was an ethnically Azerbaijani village, but during the war in the early 1990s all of Shurnukh’s residents fled (as did virtually all other Azerbaijanis in Armenia, and vice versa), and Armenians moved in. Hakobyan said he relocated from a nearby village because he was able to find better land here and the village is more convenient – his old home was seven kilometers off the highway on a poor road.
“Of course people knew they’d have to leave, but we didn’t expect it would be this bad, where they give people just three days,” he said.
Today, sleepy Shurnukh is a site of unique geopolitical complexity. Azerbaijan has set up three border posts in their side of the village, and one Azerbaijani flag flies just meters from the road. Directly across the street is a Russian border post, newly deployed along this border to support Armenia’s own border guards. The Russian post is hung with camouflage netting, the tricolor fluttering above and an armored personnel carrier parked in front. Next to that is an Armenian military post, and on a hill just above that towers a newly planted Armenian flag (a modified version of the official one, with a cross added) on a 30-meter pole.
Locals have to navigate this complicated web of sovereignty to deal with any cross-border – that is, cross-street – issues. So when Hakobyan’s cows – a quarter of his herd – went missing, he went to the Russians, and they in turn contacted the Azerbaijanis.
At first it looked like they had a deal. “They [Russian border guards] said ‘come with us tomorrow, and they’ll give you the cows back,’” he said. “And then they [the Azerbaijanis] refused: ‘We didn’t see anything. When we find the cows, we’ll tell you.’” He still hasn’t gotten them back.
“At first it was frightening, but then we got used to it. They don’t bother us,” he said of the new Azerbaijani presence in the village. “But I don’t think it can stay like this for long. They’re going to start bothering us soon.”
“It’s an informal state of war”
Along much of their eastern border, in the Syunik and neighboring Gegharkunik regions, Armenians are facing the same uncertain future as Hakobyan. Azerbaijan has demonstratively established its sovereignty on its side, setting up border guard outposts and erecting flags. There are signs in the Azerbaijani language welcoming drivers to Azerbaijan or a particular Azerbaijani village.
Many of the new Azerbaijani posts are inaccessible from inside Azerbaijan, meaning that the Azerbaijani troops must resupply their positions using Armenian roads, which they do under Russian military escort. Russian border guard posts like the one in Shurnukh have been set up across the region and there are discussions of expanding that mission further, into the Gegharkunik province, Russian and Armenian officials have said.
For the Armenians who live in the border regions, the effects have been manifold. They have lost access to farmland or pastures they used to use; many have sold, slaughtered, or relocated livestock as a result. Some human residents have moved away, as well, fearing for the future here.
The airport in the regional capital of Kapan was ready to open and start passenger flights to Yerevan (otherwise accessible only by a five-hour drive), but the runway so closely abuts the border that the launch of flights has been suspended.
Asked what has changed since the war, the mayor of Kapan, Gevorg Parsyan, pointed to a military radio next to his desk and a large television screen with closed-circuit feeds from several of the new border posts near the city. “I didn’t use to have these,” he said with a smile. “It’s an informal state of war,” he said. “The biggest problem now is security.”
Residents, intimidated by the new Azerbaijani presence, are limiting their trips on the main road through Syunik, which crosses the border 28 times. (International traffic seems less put off; the proprietor of a roadside restaurant catering to Iranian truck drivers said there has been no noticeable drop in business.)
Above Kapan, on the side of the road in the village of Qazanci, stands a huge new sign reading “Welcome to Azerbaijan” in Azerbaijani and English. “It’s like they do it specifically to annoy us,” said Anahit Hovanissyan, a resident of a village further down the road, Nerkin Hand. While the Azerbaijani soldiers always stay hidden in their posts, the experience of passing through the newly marked territory is “unpleasant” and so villagers now limit their visits to the city, she said.
The 60-something Hovanissyan recalls good relations with her former neighbors in the nearby village of Razdara, in Azerbaijan’s Zangilan province. Azerbaijanis would walk over from Razdara to work on a collective farm in Nerkin Hand, and Armenians would go to the regional capital of Zangilan, just 10 kilometers away, to catch the train to Yerevan. “We worked together, shopped together, invited each other to our weddings,” she said.
During the first war, residents of Razdara became some of the more than 600,000 Azerbaijanis who were displaced from their homes, and the results of the more recent war have raised hopes that they will be able to return.
But Hovanissyan doesn’t look forward to the prospect of Azerbaijanis moving back to the region. “Even if the old neighbors came back, now it’s a new generation,” she said. “Now, in school, they teach their children to hate Armenians.”
Nerkin Hand lies in a lush, cool valley just about 200 meters from the Azerbaijani border, though the nearest border post is a bit farther up a hill. Residents of the village have no contact with the Azerbaijani border guards and describe no significant problems. Here, too, most issues have related to livestock wandering across, and the Russians have managed to get the animals back.
But the uncertainty is the most difficult thing. “We sleep badly. Whenever there is a noise we wake up and think that it is shooting,” said another resident, Armen Mirzoyan.
Nerkin Hand feels empty now, its cultural center shuttered and the school repurposed as a base for the small military unit posted there. “If you had come a year ago it would have been totally different,” Mirzoyan said. Many residents have moved out and most have sold or slaughtered the livestock. The village also used to get a smattering of foreign tourists drawn to its Plane Tree Park, a national reserve devoted to protecting the giant trees. But they also have disappeared this year.
“Everything here is hanging not on a thread, but on a hair,” Mirzoyan said. “Any day they [the Azerbaijani leadership] could give an order, and who knows what kind of war crimes would result? So people are afraid.”
No border
In some spots, Azerbaijan appears not to have stayed on its side of the line, advancing inside Armenian territory. Most notably, in May several hundred Azerbaijani soldiers advanced into the area around Sev Lich in the northern part of Syunik. Another group entered a sliver of territory near the city of Vardenis in Gegharkunik province. Azerbaijanis have denied that they crossed the border, saying that according to their maps the territory belongs to them. Azerbaijani government officials declined to make border officers available for comment for this story.
Technically speaking there is no border until Armenia and Azerbaijan come to a bilateral agreement on a formal delineation. Both sides have said that Soviet maps should form the basis for the future delineation, and most of the posts and flags and signs that Azerbaijan has erected so far coincide nearly perfectly with the Soviet maps that are publicly available. And those, in turn, appear to form the base for Google Maps, making the phone app a reliable indicator of the new de facto boundary. (By contrast, other mapping apps, including Yandex, Apple, and Open Street Map, each show significantly different borders, usually putting the road firmly on the side of Armenia.)
The correspondence of the Google boundaries with the new Azerbaijani presence has caused some popular dissatisfaction with the tech giant. “The Azerbaijanis bought Google! That’s what we think,” said Lusine Movsisyan, a resident of another border village, Davit Bek.
Davit Bek sits on a hillside overlooking a wide plain where residents used to nurture subsistence plots of tomatoes, cucumbers, beans, and potatoes. But some of those gardens are now inaccessible, cut off by Azerbaijani border guards, and residents must buy food that they used to grow. The village also relies on water that comes from the Azerbaijani side, and residents are worried that Baku could on a whim cut the water supply. “They’re not doing anything now, but we don’t know what’s going to happen in the future,” Movsisyan said.
Another resident, who only gave her name as Mari, had just moved to Davit Bek from Yerevan where she had been working as a teacher of Armenian language and literature. She had family roots in the village, though, and she said she came for patriotic reasons. “For the sake of our land, for our homeland,” she said. Along with several other young mothers, she was watching her children play on a small terrace next to a church where residents gather in the evenings. The terrace has a commanding view across the border, and Mari pointed out the two new Azerbaijani positions that have appeared. “Historically that was our land, but Stalin gave it to them,” she said, echoing a popular historical understanding of the Soviet decision of where to draw the borders around Nagorno-Karabakh, but one less often applied to regions like Qubadli.
Movsisyan went further. “They say that land was occupied, but it was ours,” she said. “All the way to the Kura, it was ours,” she added, referring to a river deep inside Azerbaijani territory.
Most here, though, are willing to accept the Soviet borders, chafing mainly at what they see as Azerbaijani violations of those boundaries. In Aravus, a village on a plateau just across from Azerbaijan’s Lachin province, there used to be 1,270 cattle, said mayor Argam Hovsepyan. Now there are 170. Roughly 30 percent have been “stolen” by the Azerbaijanis, he said, the rest sold. Hovsepyan walked a visitor to the edge of the village, which faces a ridge in Lachin dotted with Azerbaijani posts – 13, by the mayor’s count.
He indicated the valley below where villagers used to pasture their livestock, and said that Azerbaijanis have seized cattle there despite the fact that during the Soviet Union the land had been allocated to Aravus. We looked at the phone, though, and noted that Google Maps marked it as being in Azerbaijan. “It’s ours, though!” he said. “They took it based on Google.”
Joshua Kucera is the Turkey/Caucasus editor at Eurasianet
______________________ 5- Challenges
02/07/2021 Arménie: L'opposition conteste devant la justice la victoire électorale de Pachinian
MOSCOU (Reuters) – L'Alliance arménienne, la coalition d'opposition dirigée par l'ancien président Robert Kotcharian, a saisi la Cour constitutionnelle pour demander l'annulation des résultats des élections législatives du 20 juin, rapporte vendredi l'agence de presse TASS citant le parti.
Le Contrat civil, la formation politique du Premier ministre par intérim, Nikol Pachinian, a remporté 53,91% des voix lors du scrutin, tandis que la coalition pilotée par Kotcharian a obtenu 21,9%.
Les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont déclaré que les élections étaient pluralistes et dans l’ensemble bien organisées.
Nikol Pachinian avait décidé la tenue d'élections législatives anticipées afin de tenter d'apaiser une crise politique ayant débuté lorsque les forces arméniennes ont perdu le contrôle du territoire du Haut-Karabakh au profit de l'Azerbaïdjan après six semaines de combats.
(Reportage, rédigé par Tom Balmforth; version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
______________________ 6- Les Nouvelles d'Arménie
02/07/2021 La Chine tente d’établir des relations pacifiques entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan
L’ambassadeur de Chine en Arménie Fan Yon a évoqué la question de la présence de militaires azéris sur le territoire souverain de l’Arménie. Dans une conversation avec des journalistes, le diplomate chinois a mentionné que cette question est importante pour Pékin, car la Chine a des relations amicales avec à la fois l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
« Le ministère chinois des Affaires étrangères a déjà évoqué la question de la présence de militaires azéris en Arménie. Je souligne une fois de plus que nous essayons d’établir des relations pacifiques entre les deux pays à travers le processus de négociation » a déclaré l’Ambassadeur de Chine à Erévan, Fan Yon.
Le 12 mai, le ministère de la Défense de la RA a annoncé que les troupes azéris avaient envahi le territoire de la République d’Arménie dans plusieurs directions. Jusqu’à présent, le problème n’a pas été résolu. Selon les déclarations des cercles officiels de l’Arménie, des négociations actives sont en cours avec la médiation de la partie russe pour résoudre le problème et retirer les troupes azéries du territoire de la République d’Arménie.
Le 24 mai, le directeur adjoint du département de presse du ministère des Affaires étrangères de Chine, Zhao Lizzian, a évoqué la tension à la frontière arméno-azérie. « L’Azerbaïdjan et l’Arménie sont des amis et des partenaires de la Chine. Nous espérons sincèrement que les parties pourront résoudre leurs différends par le dialogue, les consultations et travailler ensemble pour la paix et la stabilité dans la région » a-t-il déclaré.
Krikor Amirzayan
______________________ 7- Les Nouvelles d'Arménie
01/07/2021 Nikol Pachinian félicite Xi Jinping à l’occasion du 100e anniversaire de la formation du Parti communiste chinoisAujourd’hui 1er juillet, le Premier ministre par intérim, Nikol Pachinian a adressé un message de félicitations au Président de la République populaire de Chine, Secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois Xi Jinping à l’occasion du centenaire de la formation du Parti communiste chinois, indique le bureau de presse du Premier ministre.
Le message envoyé par Erévan à Pékin est le suivant : « Votre Excellence,
Veuillez accepter mes félicitations les plus cordiales à l’occasion du centenaire du Parti communiste chinois.
Depuis sa fondation, le Parti communiste chinois a gagné la confiance du peuple chinois, surmonté de nombreuses difficultés et conduit le pays sur la voie de la souveraineté, du renforcement et du développement social et économique progressif. Le succès du PCC continue à se multiplier sous votre direction. En cette année symbolique, la Chine a pu atteindre l’un de ses objectifs centenaires en vainquant l’extrême pauvreté et en renouant avec un développement normal grâce à la victoire sur l’épidémie de COVID-19.
L’Arménie apprécie la poursuite du développement des relations amicales et la coopération mutuellement bénéfique avec la Chine. Je suis convaincu que les relations entre l’Arménie et la Chine continueront à se renforcer et à s’approfondir dans l’intérêt de nos pays et de nos peuples.
Je souhaite une bonne santé et de nouveaux succès, et au peuple ami chinois -la paix et la prospérité. »
par Krikor Amirzayan ______________________ 8- Nor Haratch Hebdo
01/07/2021 « Contrat civil » obtient presque deux tiers des sièges au ParlementLe Premier ministre Nikol Pachinian et son parti « Contrat civil » ont failli remporter la majorité des deux tiers au nouveau Parlement arménien, a confirmé mardi la Commission électorale centrale (CEC).
Selon les résultats définitifs des élections du 20 juin publiés par la CEC dimanche, le parti « Contrat civil » a recueilli environ 54% des voix. Deux alliances d'opposition dirigées par les anciens présidents Robert Kotcharian et Serge Sarkissian l'ont suivi avec respectivement 21 % et 5,2 %.
Le parti au pouvoir contrôlera une proportion nettement plus importante de sièges à l'Assemblée nationale grâce aux deux douzaines d'autres candidats aux élections qui n'ont pas réussi à franchir les seuils légaux de vote pour entrer au parlement. Ce dernier ne sera pas représenté à la législature malgré un vote combiné de 20% des voix.
La CEC a utilisé une formule complexe fixée par la loi arménienne pour répartir les 107 sièges du nouveau parlement. Le contrat civil disposera de 71 sièges, les 36 sièges restants étant attribués aux deux forces d'opposition. Le bloc « Hayastan » de Kotcharian en contrôlera 29.
Le président de la CEC, Tigran Moukouchian, a confirmé que le parti de Pachinian aura une voix de moins que la majorité parlementaire des deux tiers requise pour amender la constitution arménienne, convoquer un référendum ou destituer le président de la république.
Pachinian et ses alliés politiques ont bénéficié d'une telle majorité au parlement arménien sortant élu en 2018.
La formule utilisée pour calculer la répartition des sièges au parlement comprend une exigence selon laquelle la minorité de l'opposition doit contrôler au moins un tiers de l'Assemblée nationale. Le nombre total impair de sièges du nouveau parlement signifie que le parti de Pachinian obtiendra un peu moins des deux tiers des sièges.
Vladimir Vartanian, membre du parlement sortant représentant « Contrat civil », s'est plaint de ce fait, affirmant que le mécanisme juridique existant serait défectueux. Vartanian n'a pas exclu la possibilité de la contester devant la Cour constitutionnelle.
« Je pense qu'une approche purement mathématique de cette question n'est pas la meilleure », a-t-il déclaré, soulignant dans le même temps que l'équipe politique de Pachinian resterait en mesure de promulguer des lois majeures qui sont définies comme des « projets de loi constitutionnels » et qui doivent être soutenues par au moins 60% des législateurs.
La minorité d'opposition pourrait bloquer ou du moins retarder leur entrée en vigueur en demandant à la Cour constitutionnelle d'examiner leur conformité avec la constitution arménienne.
______________________ 9- Les Nouvelles d'Arménie
01/07/2021 https://www.armenews.com/spip. Artak Beglaryan est persuadé que les soldats chargés de la paix en Artsakh resteront plus de 5 ans Selon Artak Beglaryan le ministre d’Etat de la République de l’Artsakh deux éléments essentiels sont en prévention d’une émigration possible de la population. La première est la sécurité durable de l’Artsakh et la seconde est la résolution rapide des problèmes liés aux logements. « Evidemment la question de la sécurité est le problème essentiel. La population doit se sentir en sécurité afin de se projeter dans un avenir durable. Heureusement, je peux dire qu’après la période de l’après-guerre de décembre et janvier, la sécurité des citoyens est beaucoup mieux assurée que certains l’imaginaient. Nos attentes étaient plus pessimistes que ce que la réalité nous a montré. Ce qui peut être un élément de stabilisation de la sécurité à long terme » dit Artak Beglaryan.
Il pense également que la présence des forces russes chargées du maintien de la paix en Artsakh ne sera pas limitée à 5 ans. Krikor Amirzayan
______________________ 10- Les Nouvelles d'Arménie
01/07/2021 Le projet de loi sur le financement étranger du Congrès américain inclut la question de l’octroi d’une aide de 52 millions de dollars à l’Arménie et à l’ArtsakhLe House Appropriations Expenditure Bill 2022 de la Maison Blanche inclut la question du financement durable pour l’Arménie et l’Artsakh. Information révélée par Adam Schiff, membre du Congrès, co-président de la Commission des affaires arméniennes du Congrès des Etats-Unis.
"Dans l’année qui a suivi le « conflit dévastateur » et les souffrances incroyables, nous avons réussi à inclure plus de 52 millions de dollars de financement pour l’Arménie et l’Artsakh dans le projet de loi de crédits de la Chambre. Cet investissement durable soutiendra les réformes démocratiques, économiques et énergétiques en Arménie et fournira une aide humanitaire essentielle à l’Artsakh » a déclaré Adam Schiff dans un communiqué.
Le membre du Congrès a souligné qu’il restait encore beaucoup à faire et que les membres du Congrès devaient continuer d’exhorter l’administration du président Joe Biden à prendre toutes les mesures possibles pour mettre fin à l’agression de l’Azerbaïdjan et libérer immédiatement les détenus et les prisonniers de guerre arméniens, dont beaucoup ont été torturés et les droits de l’homme les conventions internationales sur
« Nous devons exhorter le président Biden à refuser de fournir une assistance au régime d’Aliev en Azerbaïdjan, qui continue de violer gravement les droits de l’homme et de menacer l’indépendance de l’Arménie. J’ai toujours soutenu le peuple d’Arménie et d’Artsakh » a déclaré Adam Schiff.
par Krikor Amirzayan ______________________ 11- Le Courrier d'Erevan
01/07/2021 Les citoyens arméniens se rendront dans l'UE sans restrictions liées au Covid-19 Le Conseil européen a inclus l'Arménie dans la liste des pays à partir desquels les limitations liées au COVID-19 pour voyager vers l'UE et l'espace Schengen seront levées. La décision entrera en vigueur d'ici la fin de la semaine, informe l'agence Armenpress.
Outre l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, le Brunei, le Canada, le Qatar, la Jordanie, le Kosovo, la Moldavie, le Monténégro et l'Arabie saoudite ont été inclus dans la liste.
La «liste des pays sans risque» de l'UE est actualisée chaque semaine en fonction de la situation épidémiologique des différents pays.
Ainsi, le Royaume-Uni a été exclu de la liste, car la souche Delta de COVID-19 s'est largement répandue dans le pays.
______________________ 12- Nor Haratch Hebdo
01/07/2021 L'UNDP et la Russie s'allient pour soutenir les personnes déplacéesL'UNDP va lancer un programme de soutien pour environ 28 000 personnes en Arménie, y compris les personnes déplacées, financé par la Fédération de Russie.
Sergei Kopyrkin, Ambassadeur de la Fédération de Russie en Arménie, et Mihaela Stojkoska, Représentante résidente de l'UNDP en Arménie a signé aujourd'hui un protocole d'accord pour lancer un projet de soutien aux communautés et groupes les plus vulnérables en Arménie, notamment dans les régions frontalières de Sunik, Gegharkounik et Vayots Dzor.
Le projet d'une valeur de 3,2 millions de dollars est financé par le gouvernement de la Fédération de Russie et mis en oeuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (UNDP) en Arménie.
Conformément au programme du gouvernement arménien pour lutter contre la pauvreté par une croissance inclusive, l'entrepreneuriat et la création d'emplois, le projet vise à créer des moyens de subsistance d'urgence durables pour les personnes vulnérables, y compris les personnes déplacées et les anciens combattants, dans les régions d'Arménie ; soutenir leur intégration socio-économique à travers divers mécanismes de création d'emplois, et maximiser les bénéfices de la reprise socio-économique pour les communautés d'accueil et les groupes vulnérables grâce à des solutions énergétiques vertes durables.
« L'un des principaux objectifs du projet lancé aujourd'hui est de contribuer à la capacité de la société arménienne à surmonter le stress post-conflit, à regagner confiance et force pour aller de l'avant, ce à quoi nous, en tant qu'allié stratégique clé, attachons une grande importance. Cette initiative est une autre étape dans le soutien cohérent et systématique de la Russie au développement socio-économique global de l'Arménie réalisé via des mécanismes bilatéraux et internationaux », a déclaré Sergueï Kopyrkine.
« L'UNDP en Arménie, avec le soutien financier généreux de la Fédération de Russie, couvrira non seulement les besoins immédiats des communautés et des groupes vulnérables en Arménie, tels que le soutien aux moyens de subsistance, le logement, l'emploi, l'énergie et d'autres problèmes, mais fournira également des solutions durables qui vont au-delà de l'aide humanitaire et embrassent la voie du développement, profitant également aux communautés d'accueil et allégeant le fardeau du gouvernement arménien », a déclaré Mihaela Stojkoska.
L'UNDP et la Fédération de Russie ont des antécédents de partenariat fructueux dans les domaines du développement durable, du tourisme rural, du changement climatique, de l'énergie et de l'environnement. Le projet actuel de deux ans sera mis en oeuvre en étroite collaboration avec le ministère de l'Administration territoriale et de l'Infrastructure de la RA.
______________________ 13- Nor Haratch Hebdo
01/07/2021 L'Allemagne inculpe Mustafa Keskin pour offense contre les Juifs et les ArméniensL'ancien chef de l'Union turco-islamique pour les affaires religieuses en Allemagne (DİTİB), Mustafa Keskin, a été accusé d'« incitation à l'hostilité et à la haine » pour avoir offensé les Juifs et les Arméniens.
Auparavant, une enquête avait été lancée contre la personnalité turque pour la publication de propos offensants contre les Juifs et les Arméniens sur les réseaux sociaux, après quoi il avait démissionné de son poste de président de DİTİB en février 2021.
Le tribunal administratif de Göttingen a inculpé Keskin pour cinq publications qu'il a faites sur Facebook et WhatsApp depuis mai 2015. Dans l'une d'entre elles, Keskin a publié une retouche photo du pape Jean-Paul II et de Mehmet Ali Agca qui a tiré sur le pape en 1981 à Rome, ainsi que la photo du Pape François avec le commentaire suivant : « Ne soyez pas surpris si quelqu'un tire sur le Pape. » Cela a été publié juste après que le pape François ait qualifié le génocide arménien de premier génocide du XXe siècle.
______________________ 14- Les Nouvelles d'Arménie
03/07/2021 https://www.armenews.com/spip. La Turquie juge « inacceptable » un rapport américain sur le trafic d’être humains Le gouvernement turc a qualifié vendredi d’« allégations sans fondement » le rapport annuel du département d’Etat américain sur le trafic d’êtres humains, qui a épinglé la Turquie pour avoir recruté et « utilisé des enfants soldats en Syrie et en Libye ».
Le rapport 2021 du département d’Etat sur le trafic d’êtres humains établit une liste de pays qui font des efforts pour combattre ce fléau et d’autres qui aux yeux de Washington ne répondent pas aux critères minimum de lutte contre ce trafic et ne font pas suffisamment d’efforts pour y parvenir. Le ministère turc des Affaires étrangères a critiqué ce rapport, le jugeant « inacceptable » et contenant « des allégations sans fondement ». Il a accusé Washington d’ignorer les activités d’une milice kurde en Syrie et en Irak qui selon Ankara, entraîne des enfants et leur fournit des armes. La Turquie est outrée par le soutien des Etats-Unis au mouvement armé kurde de Syrie les Unités de protection du peuple (YPG) qu’elle considère comme une émanation de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui mène une lutte armée contre l’Etat turc. « Les Etats-Unis espèrent travailler avec la Turquie pour encourager tous les groupes impliqués dans les conflits syrien et libyen à ne pas recourir à des enfants soldats », a déclaré cette semaine un haut responsable du département d’Etat. Istanbul, 2 juil 2021 (AFP) –
par Ara Toranian ______________________ 15- France Arménie
Juillet-Août 2021 Retour aux frontières (Lire l'article en pièce jointe) _____________________ 16- La Croix
26/06/2021 https://www.la-croix.com/ Un reportage au Haut-Karabakh primé par le CICRAntoine Agoudjian a reçu le Visa d’or humanitaire du CICR pour un photoreportage sur les conséquences humanitaires du conflit du Haut-Karabakh
Le 11e Visa d’or humanitaire du CICR a été attribué le 17 juin à Paris à Antoine Agoudjian, photojournaliste français indépendant. Son travail décrit avec force le lourd tribut payé par les civils lors de la dernière escalade de violence au Haut-Karabakh, avec d’intenses bombardements et combats dans des zones urbaines situées des deux côtés de la ligne de front. Joint par téléphone alors qu’il était en reportage en Arménie à l’occasion des élections, il a exprimé, très ému « une profonde gratitude aux membres du jury du Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) d’avoir récompensé aujourd’hui ce travail. Pour symboliser ma démarche journalistique entreprise il y a désormais 30 ans, j’emprunte à chaud cette citation à un auteur dont je n’ai pas retrouvé le nom. J’espère qu’il me pardonnera : l’apaisement ne naîtra pas du silence mais de la fermentation de la vérité. ».
Antoine Agoudjian recevra officiellement son prix le 2 septembre prochain à Perpignan lors de la 33e édition du festival international de photojournalisme « Visa pour l’Image », où son travail sera exposé du 28 août au 26 septembre 2021. Doté de 8 000 €, ce prix répond au double objectif de valoriser le travail d’un photojournaliste couvrant un conflit armé ou une autre situation de violence mais également de promouvoir les principes fondamentaux du droit international humanitaire. « Depuis quatre ans, l’angle du Visa d’or humanitaire du CICR porte sur les conséquences humanitaires des guerres en ville. Celles-ci affectent des millions de civils qui n’ont pour choix, que de se terrer ou de tenter de fuir. Le photoreportage d’Antoine Agoudjian illustre à son tour la détresse des victimes du Haut-Karabakh et, par extension, le sort des civils dans nombre de conflits contemporains. » explique Frédéric Joli, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en France.
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