Interview avec le réalisateur Romain Daudet-Jahan à Ismailia au Ismailia International Film Festival

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Cher Romain, on s'est connus au Festival international du court-métrage et du documentaire d Ismailia 16-22.06.

 

Tu as été selectioné avec ton court-métrage "Les champs magnetiques" de 21 min. dans le concours du court-métrage fiction. 

 

De quoi parle ton film?

Mon film raconte l'histoire d'une jeune femme qui fugue dans la forêt et tombe sur un petit garçon qui cherche sa mère, persuadé qu'elle a été enlevée par des extraterrestres. Pour la retrouver, il détecte les champs magnétiques. La jeune femme ne le croit pas mais, intrigué par son aventure, décide de le suivre. Le film raconte leur aventure dans la nature au fur et à mesure qu'ils se rapprochent de la source des champs magnétiques.

 

C'est un film sur le besoin de croire au merveilleux pour réenchanter son quotidien et trouver un sens à sa vie.

 

 Combien du temps vous avez tourné? Il y a eu des surprise sur le plateau?

Nous avons tourné pendant une semaine en Corse, dans les montagnes. Comme nous tournions en pleine nature, sans aucune infrastructure, nous devions faire très attention à la santé et la sécurité des comédiens, qui étaient mineurs. Nous avons eu la surprise d'avoir une vraie tempête, pile le jour où nous tournions la séquence de la tempête !

 

Oú as été la premiere de ton film?

En Espagne, au Mecal International Short Film Festival of Barcelona. 

 

Comment tu as recu l'invite pour venir a Ismailia?

J'ai été invité par le festival par mail.

Le film a été bien recue par le publique et les critics à Ismailia. Comment tu juge les spectateurs et les questions qu'on ta posé après le film? Il a eu aussi des interviews avec des journalistes.

J'ai été touché et honoré de voir que le film a suscité des questions autour de la croyance et du besoin d'inventer un autre monde merveilleux pour fuir son quotidien ou ses soucis. C'était mon but. Les questions n'étaient pas premier degré sur la visite extraterrestre, mais bien liées aux personnages et au fait que tout pourrait être fantasmé par le personnage de Léna.

Quelles sont tes impressions sur la  ville,  le festival a organisé une visite guidée.

J'ai été absolument charmé par Ismailia, et profondément ému et touché de voir les traces restantes de la culture française qui a été à l'origine du creusement du canal de Suez. C'était étonnant de marcher dans cette ville où les français sont partis, alors qu'il y ont laissé tant de vestiges.

Chaque festival est unique, quelle est la difference entre celui et les autres?

Le Ismailia Film Festival brille par sa capacité à accueillir les spectateurs et les invités avec un tel respect, une telle générosité et un tel amour pour les films.

Il y a des choses que le festival devrait ameliorer?

Nous aurions beaucoup aimé rencontrer les réalisateurs égyptiens !

Tu as connue beaucoup du monde au festival, avec qui tu restera en contact?

Je resterai en contact avec le groupe des réalisateurs rencontrés sur place !

Quel es ton prochain projet?

Je suis en postproduction de mon nouveau court-métrage COLONIE, un film de science-fiction qui explore à nouveau la rencontre entre un enfant et un phénomène paranormal.

Alice Kanterian

photo : Unifrance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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