Antoine Sevruguin est né à l'ambassade russe de Téhéran dans une famille qui avait des racines arméniennes (son père, Vassil de Sevruguin) et géorgiennes (sa mère, Achin Khanoum)3. Après la mort de son père, sa mère, qui s'était vue refuser une pension, retourna à Tbilissi puis à Akoulis. Il suivit des études de peinture, puis retourna en Iran vers 1870, ouvrant un studio photographique professionnel à Tabriz puis à Téhéran4, et conservant des liens avec la Géorgie et le photographe Dimitri Ermakov, son mentor5.
Nasseredine Chah, qui le fit photographe officiel, le récompensa par l'ordre du Lion et du Soleil. Il reçut aussi des médailles d'honneur lors des expositions universelles de Paris et de Bruxelles6.
Une partie de son travail fut détruit lors du règne de Mohammad Ali Chah (1907-1909), lorsque le parlement fut bombardé et qu'il dut trouver refuge à l'ambassade du Royaume-Uni. Après la chute de la dynastie kadjar, le reste de ses plaques photographiques furent confisquées par Reza Chah Pahlavi. Aujourd'hui, des 7000 plaques photographiques qu'il avait faites, seules 696 sont parvenues jusqu'à nous3.
Certaines de ses photographies sont apparues non créditées dans certains récits de voyage, comme ceux de Percy Sykes (en) et de sa sœur.
Antoine Sevrugin fut l'époux de Louise Gourgenian, une irano-arménienne avec qui il eut sept enfants3.
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