Apres son entretien avec Joe Biden, le président Erdogan s'est felicité de l'atmosphère positive de la rencontre en
déclarant "Nous pensons qu'il n'y a pas de problemes inso-
lubles entre la Turquie et les E.U.".
Répondant a la question de savoir si la question du génoci-
de arménien de 1915 avait été abordée, Erdogan a répondu
"Dieu (Allah ou le Dieu/Astvadz des Arméniens ?,ndlr) merci, cela n'a jamais été à l'ordre du jour"
Pourtant c'était un sujet brûlant en Turquie, depuis le 24
avril dernier , polticiens et médias réclamant une retorsion
au terme de génocide prononcé par J.Biden. L'Ancien premier
ministre et ministre des Affaires Etrangères ,actuel
président d'un nouveau parti politique et l'auteur du
slogan "Zéro problème avec nos voisins", Ahmet Davutoglu (prononcer Davoutorlou)
juge que "Biden aurait dû recevoir la réponse nécessaire."
Avec Biden et Macron, Erdogan s'est entretenu pendant
45 minutes avec chacun d'entre eux. 45 minutes represen-
tent à peine 22 minutes d'entretien en raison des temps de
traductions dûs à l'ignorance d'une langue étrangère d'Erdogan.
Tenant compte du nombre des sujets abordés :
La Syrie, la Lybie, tension avec la Grèce, problèmes de fo-
rage en Méditerrannée orientale, le Karabagh,le cas de
Fabien Azoulay, ce Français condamné à 16 ans de prison
par la justice turque, 3 minutes sont attribuées pour chaque sujet abordé
Et c'est semblable dans le cas de Biden :
La Syrie, la Russie, l'achat des missiles russes S400, le contrat non honoré par les E.U. des avions militaires F-35,
le maintien des forces turques à Kaboul après le départ
des Américains, le procès de la banque turque Halkbank ,à
New York ,pour avoir enfreint le blocus iranien etc.
Erdogan déclare apres 48 minutes d'entrtien (24 réelles)
"Nous avons eu un échange de vue complet (!) avec Biden.
Ce fut une reunion très utile et bénéfique"
Les 24 minutes n'incluent pas les formules de politesse et
l'invitation faite à Biden de se rendre en visite en Turquie.
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
Zaven Gudsuz est diplômé d'économie de l'Université de Nantes
photo : D.R.