“Le candidat” Zareh Vorpouni
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Zareh Vorpouni naît le , à Ordu (Empire ottoman), sur la côte sud est de la mer Noire. Son père est tué lors du génocide arménien en 1915, mais grâce à la protection de familles turques, il échappe à la mort avec sa mère et ses frères et ils s'installent à Sébastopol4. Ils y restent jusqu'en 1919 puis la famille s'installe à Constantinople, où Zareh étudie à l'école Berberian (1919-1922)4. Il y a pour professeur Vahan Tékéyan, qui le pousse à écrire des poèmes4. Il émigre ensuite en France. Il vit à Marseille pendant deux ans de 1922 (ou à partir de 1923 selon Krikor Beledian4) à 1924, où il exerce de nombreux métiers4. Dès ses premiers jours en France, Zareh est un lecteur avide, se familiarisant avec les intellectuels européens et les œuvres majeures de la littérature française, particulièrement celle de Marcel Proust5. Avec Bedros Zaroyan, son beau-frère6, il publie la revue Nor Havadk en 19244. Il s'installe ensuite à Paris en 1924 (jusqu'en 1930), où il collabore à Erevan4. Puis il emménage à Strasbourg (1930-1937), où il se marie avec une Alsacienne4. Communiste dès 1924, il est toutefois exclu du PCF en 19374. En , il signe avec Nigoghos Sarafian, Nichan Béchiktachlian, Paylag Mikaélian, Armen Lubin, Chavarch Nartouni, Hratch Zartarian et Vasken Chouchanian, le manifeste de la revue Menk, connue plus tard sous le nom d’« École de Paris »7,8. Il fonde en 1938 la revue Լուսաբաց (Loussapats)9 avec Bedros Zaroyan10. En 1939, il est appelé pour servir dans l'armée française4. Il est capturé et fait prisonnier en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre4. Les souvenirs de ses jours de prison sont repris dans un cycle de dix nouvelles I Khorots Srdi (« Du fond de mon cœur »). En 1947, il est invité à participer au Congrès des écrivains arméniens à Erevan4. source : wikipedia photo : domaine public |
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