Lors des législatives de 2021 les Arméniens ont exprimé le souhait de change-
ment et n'ont pas facturé Pachinian pour la défaite militaire du deuxième
conflit du Karabagh tout en refusant de voir les anciens oligarques revenir
aux commandes du pays.
Le taux de participation (49.4%) supérieur à celui des législatives de 2018
(48.6) a étonné plus d'un analyste.
Renouvelant sa confiance à Pachinian, l'électeur a rejeté la rhétorique
nationaliste des opposants jouant la carte de la défaite militaire mais
s'attend à des réformes radicales dans les domaines juridique et militaire.
Changer ou remplacer les cadres est une opération difficile pour un pays de
2.9 millions d'habitants car ceux en reserve de la République manquent.
Tout au début de l'lndépendance les héritiers du systeme soviètique étaient
en service mais les gouvernements successifs ont créé des serviteurs du
régime et non de l'Etat.
"Ce qui est tordu ne peut être droit et ce qui manque ne peut se compter" *
Pour une Arménie démocratique, égalitaire et une armée efficace le besoin
primaire est la présence des cadres compétitifs auprès de Pachinian pour
réaliser la deuxieme phase de la "révolution d'acier" après celle de velours.
*Ancien testament , Ecclesiastes 1,15
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com
Ancien élève des Mekhitaristes, diplômé d'économie de l'Université de Nantes
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