OTC
1.Le Monde
18 mai 2021
TENSIONS A LA FRONTIÈRE ENTRE BAKOU ET EREVAN
( Veuillez trouver l’article en pièce jointe)
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2.Le Figaro
15 mai 2021
REGAIN DE TENSION ENTRE L'ARMÉNIE ET L'AZERBAÏDJAN
( Veuillez trouver l’article en pièce jointe)
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3.Le Courrier d’Erevan
18 mai 2021
Communiqué de presse du ministère de Défense de la RA
Au matin du 18 mai, aucun changement n’a été enregistré dans la situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise après les provocations des 12 et 13 mai. La situation est relativement stable, les unités des forces armées arméniennes empêchent les tentatives de l’armée azérie d’entrer sur le territoire de la République d’Arménie.
La situation dans les régions de Syunik et de Gegharkunik est entièrement contrôlée par les forces armées arméniennes. Il est envisagé que les négociations sur le règlement intégral de la situation actuelle se poursuivent demain, le 19 mai.
Les Forces armées de la République d’Arménie, soulignant la nécessité d’un règlement pacifique du problème, sont prêtes en même temps, à tout développement de la situation, soulignant que les atteintes aux territoires souverains de la République d’Arménie sont absolument inacceptables. L’armée azerbaïdjanaise est obligée de quitter le territoire de la République d’Arménie sans conditions préalables et de s’abstenir désormais de telles provocations.
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4.Le Courrier d’Erevan
18 mai 2021
Le lac Noir sur les cartes soviétiques
Profitant du fait que la frontière d'État entre la République d'Arménie et d'Azerbaïdjan reste à définir, le 12 mai, plusieurs groupes de militaires azerbaïdjanais ont fait intrusion sur le territoire souverain de l'Arménie et ont tenté de se fortifier dans la région du lac Noir (Sev lich) d'Ishkhanasar. Ils auraient justifié leurs actions par une carte datant de la période soviétique, lorsque le lac faisait partie de l'Azerbaïdjan.
Toutefois, les cartes établies par l'état-major de l'Union soviétique à différentes époques indiquent clairement que le lac Noir, à l'exception d'une petite partie nord, se trouve entièrement en territoire arménien.
Afin d'éviter de nouveaux affrontements et une escalade de la situation, la partie arménienne a décidé de résoudre la question par la voie des négociations. Le 16 mai, le ministère de la défense de la République d'Arménie a publié les cartes approuvées de 1929, qui montrent clairement comment la démarcation de la frontière entre l'Arménie soviétique et l'Azerbaïdjan soviétique a été effectuée. La démarcation a été effectuée par la Commission électorale centrale de la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie. Outre la carte, tous les protocoles pertinents sont disponibles.
Les documents et protocoles de démarcation ultérieurs ont été confirmés en 1969-1970. La carte originale porte les signatures des secrétaires des Soviets suprêmes de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie soviétiques, celle de Shukurova et de Galstyan. La partie arménienne a signé le document le 11 novembre 1969, et la partie azerbaïdjanaise le 4 février 1970.
On trouve également des cartes de 1973 à 1975 qui ne montrent aucun changement de limites dans la région du lac Noir.
La partie azerbaïdjanaise a étayé ses revendications territoriales par une fausse carte qui ne repose sur aucune base juridique, selon laquelle le lac se trouverait entièrement sur le territoire azerbaïdjanais.
Il convient de noter qu'il existe également des exemples de cartes enregistrées selon la procédure correspondante en 1969-1970 en Azerbaïdjan, ce qui se voit clairement dans les marques correspondantes sur le bord de la carte.
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5.France Diplomatie
17 mai 2021
Azerbaïdjan – Entretien de Jean-Yves Le Drian avec son homologue (Paris, 17 mai 2019)
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a reçu vendredi 17 mai Elmar Mammadyarov, ministre des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan.
Les ministres se sont félicités de la qualité du dialogue politique entre nos deux pays et des perspectives de développement de notre coopération bilatérale, en particulier dans les domaines économique et universitaire. L’Azerbaïdjan est le premier partenaire économique de la France dans la région du Caucase du Sud, avec un volume d’échanges bilatéraux qui s’est élevé à 614 millions d’euros en 2018, marqué par une hausse de nos exportations de 11,8 %.
Jean-Yves Le Drian et son interlocuteur ont évoqué la sécurité régionale et le processus de règlement du conflit du Haut-Karabagh. Le ministre a marqué l’importance de mettre en œuvre les mesures de confiance décidées par le Président azerbaïdjanais et le Premier ministre arménien lors de leur entretien à Vienne le 29 mars dernier. Il a assuré son homologue de l’engagement déterminé, entier et impartial de la France dans les efforts de la coprésidence du groupe de Minsk pour trouver une solution négociée et durable au conflit.
Les ministres ont également abordé les relations entre l’Union européenne et l’Azerbaïdjan, alors que le dixième anniversaire du Partenariat oriental a été célébré en début de semaine à Bruxelles. Le Ministre a assuré son homologue de notre soutien aux négociations pour la conclusion prochaine d’un nouvel accord de partenariat entre l’Union européenne et l’Azerbaïdjan.
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6.France Diplomatie
16 mai 2021
Arménie / Azerbaidjan – Entretien de Jean-Yves Le Drian avec ses homologues arménien et azerbaïdjanais (16 mai 2021)
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est entretenu par téléphone avec Ara Aivazian, ministre des Affaires étrangères d’Arménie, et Jeyhoun Bayramov, ministre des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan.
Au sujet des tensions actuelles à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il a rappelé la grande préoccupation de la France et son attachement à la préservation de l’intégrité territoriale de l’Arménie. La France suit la situation avec la plus grande attention et appelle les parties à poursuivre leurs discussions afin d’aboutir au retrait sans délai des forces azerbaïdjanaises du territoire arménien.
S’agissant des questions encore pendantes après l’accord de cessez-le-feu du 9 novembre dernier, dont la libération indispensable de tous les détenus arméniens, la France renouvelle son appel – dans le prolongement du communiqué des co-Présidents du Groupe de Minsk du 13 avril – à un dialogue direct et de haut niveau entre les parties, sous les auspices des co-Présidents, afin de discuter de l’ensemble des questions en vue d’un accord global garantissant la sécurité et une paix durable dans la région.
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7.Les Nouvelles d’Arménie
18 mai 2021
L’armée azérie à la manoeuvre sur fond de tensions persistantes avec l’Arménie
L’Azerbaïdjan était à nouveau depuis dimanche 16 mai le théâtre d’exercices militaires de grande envergure, alors que les tensions persistent à sa frontière avec l’Arménie, où un détachement de soldats azéris occupe toujours une portion de territoire après une intrusion le 12 mai. Plus de 15 000 soldats, 300 tanks et autres véhicules blindés, 400 systèmes de missiles et d’artillerie et 50 avions de combat ainsi que des drones, sont mobilisés pour ces grandes manœuvres, qui dureront jusqu’au 20 mai, selon un communiqué du ministère azéri de la défense. Ces exercices, qui obéissent à un plan approuvé par le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev, visent à tester la combativité et la réactivité, ainsi sur les capacités de coordination et d’interaction des différents corps d’armée engagés, ajoute le communiqué. Ces exercices sont d’autant plus inquiétants que l’armée azérie n’a pas vraiment besoin de tester ses capacités de combat, qu’elle a pu démontrer sur le terrain l’automne dernier, en remportant une victoire écrasante sur les forces arméniennes du Haut Karabagh, dans la foulée justement de grands exercices militaires conjoints avec l’armée turque, qui lui a fourni encadrement et équipements militaires, mais aussi des mercenaires, dans sa guerre contre les Arméniens. L’armée azérie est depuis toujours sur le pied de guerre et l’a montré une fois encore en penetrant de plus de trois kms en territoire arménien, dans la province méridionale du Syounik. Face aux accusations des autorités arméniennes, qui dénonçaient officiellement la violation des frontières internationales de l’Arménie par les forces azéries, l’Azerbaïdjan a opposé un farouche démenti, en affirmant qu’il renforçait ses propres frontières et s’emplyait toujours àapaiser les tensions dans la région. Les deux pays étaient encore en pourparlers pour réduire ces tensions à leur frontière commune, avec la mediation de la Russie, sans que des résultats tangibles aient été observés.
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8.Les Nouvelles d’Arménie
18 mai 2021
Le CCAF appelle à un rassemblement le 18 mai devant l’Assemblée nationale
En dépit des appels de la communauté internationale, l’Azerbaïdjan refuse toujours de libérer les prisonniers de guerre arméniens conformément à ses obligations découlant de l’accord du cessez-le-feu du 9 novembre 2020. On estime à environ 200 le nombre de ces soldats et civils qui font aujourd’hui figure d’otages dans les mains du régime dictatorial d’Aliev. Ces détentions illégales s’inscrivent dans la longue liste de crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés pendant l’agression turco-azerbaïdjanaise déclenchée le 27 septembre 2020 contre la République du Haut-Karabakh.
Cette situation représente un nouveau défi lancé à la paix, à la justice, aux valeurs de la civilisation et aux règles du droit. Elle constitue également une nouvelle provocation à l’encontre du Groupe du Minsk de l’OSCE, coprésidé par la France et seul représentant dûment mandaté de la légalité internationale dans le conflit.
Face à cette situation insupportable, le CCAF appelle à une relance de la mobilisation pour exiger la libération des prisonniers de guerre arméniens et des sanctions contre les agissements de la pétrodicature azerbaïdjanaise, et de son allié génocidaire turc.
Il appelle la France à prendre ses responsabilités en tant que coprésidente du Groupe de Minsk, pour relancer le processus de négociation qui sera seul susceptible de garantir la paix.
Cette situation représente un nouveau défi lancé à la paix, à la justice, aux valeurs de la civilisation et aux règles du droit. Elle constitue également une nouvelle provocation à l’encontre du Groupe du Minsk de l’OSCE, coprésidé par la France et seul représentant dûment mandaté de la légalité internationale dans le conflit.
Face à cette situation insupportable, le CCAF appelle à une relance de la mobilisation pour exiger la libération des prisonniers de guerre arméniens et des sanctions contre les agissements de la pétrodicature azerbaïdjanaise, et de son allié génocidaire turc.
Il appelle la France à prendre ses responsabilités en tant que coprésidente du Groupe de Minsk, pour relancer le processus de négociation qui sera seul susceptible de garantir la paix.
Grand rassemblement mardi 18 mai devant l’Assemblée nationale à partir de 16h30 Place Edouard Herriot, face à l’Assemblée Nationale.
Bureau National du CCAF
Le 8 mai 2021
Le 8 mai 2021
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9.Les Nouvelles d’Arménie
15 mai 2021
Emmanuel Macron soutient l’Arménie face à l’agression azérie et s’adresse au peuple arménien en langue arménienne
Le Président français Emmanuel Macron a fait un post en arménien sur sa page Facebook après un entretien téléphonique avec le Premier ministre par intérim, Nikol Pachinian.
« Les forces armées azerbaïdjanaises ont envahi les territoires arméniens. Elles doivent se retirer immédiatement. Je dis une nouvelle fois au peuple arménien – La France est solidaire et continuera à l’être » a écrit le Président français Emmanuel Macron.
Le Président français faisait ainsi référence aux quelques dizaines de soldats Azéris qui avaient franchi la frontière de la République d’Arménie dans la région sud du Syunik pour prendre des positions autour du lac Sev Lidj à 3,5 km de la frontière arméno-azérie. Une violation flagrante des frontières de l’Arménie, Etat souverain et reconnu par les instances internationales.
Selon d’autres informations, le nombre de soldats Azéris ayant violé la frontière arménienne et stationnés en Arménie serait de 250 militaires.
Le Président français faisait ainsi référence aux quelques dizaines de soldats Azéris qui avaient franchi la frontière de la République d’Arménie dans la région sud du Syunik pour prendre des positions autour du lac Sev Lidj à 3,5 km de la frontière arméno-azérie. Une violation flagrante des frontières de l’Arménie, Etat souverain et reconnu par les instances internationales.
Selon d’autres informations, le nombre de soldats Azéris ayant violé la frontière arménienne et stationnés en Arménie serait de 250 militaires.
Krikor Amirzayan
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10.Les Nouvelles d’Arménie
18 mai 2021
Entretien téléphonique entre Pachinian et Jake Sullivan conseiller de Biden
Le Premier ministre par intérim, Nikol Pashinyan, a eu un entretien téléphonique avec le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Jake Sullivan, à l’initiative de ce dernier.
Remerciant le président américain pour la déclaration publiée à l’occasion de l’anniversaire du génocide arménien, Nikol Pashinyan a souligné son importance capitale.
La conversation a porté sur la situation à la frontière arméno-azerbaïdjanaise. La partie américaine a jugé inacceptables les mouvements effectués par les troupes azerbaïdjanaises à l’intérieur des frontières de l’Etat arménien. Jake Sullivan a noté que la position américaine sera présentée aux dirigeants de l’Azerbaïdjan avec une demande de retrait de ses troupes du territoire arménien.
Le conseiller Sullivan a salué la retenue dont fait preuve la partie arménienne dans la situation actuelle et les mesures visant à régler les problèmes par des moyens diplomatiques. La partie américaine a exprimé sa préoccupation concernant les captifs arméniens détenus en Azerbaïdjan et a souligné la nécessité de les faire rapatrier dès que possible.
Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis a apprécié l’engagement du gouvernement arménien à renforcer la démocratie et a assuré que les États-Unis continueront à soutenir l’Arménie dans l’avancement de son programme démocratique.
Jake Sullivan s’est également entretenu avec Ilham Aliev.
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11.Les Nouvelles d’Arménie
18 mai 2021
L’Arménie met en garde la Russie contre les « conséquences imprévisibles » de l’incident de frontière arméno-azéri
S’entretenant lundi 17 mai au téléphone avec son homologue russe Sergueï Shoigu, le ministre arménien de la défense Vagharchak Harioutiounian l’a mis en garde contre les « conséquences imprévisibles » d’une agravation des tensions à la frontière arméno-azérie. C’est la deuxième fois en cinq jours d’une crise provoquée par l’intrusion de soldats azéris sur le territoire arménien que les ministres de la défense des deux pays alliés discutaient au téléphone, alors qu’en dépit de pourparlers trilatéraux ce week end, les soldats azéris n’ont toujours pas quitté les positions qu’ils occupent dans des portions de territoire frontalier au sud de l’Arménie.
Le ministère arménien de la défense a indiqué que V.Harioutiounian aurait expliqué à S.Shoigu que la plupart des soldats azéris qui avaient franchi la frontière de l’Arménie la semaine dernière ne s’étaient toujours pas retirés du côté azéri de la frontière, en violation des termes du cessez-le-feu arméno-russo-azéri du 9 novembre 2020. “Vagharshak Harioutiounian estime les intrusions sur le territoire internationalement reconnu de l’Arménie totalement inadmissible, et souligne qu’une agravation de la situation pourrait avoir des conséquences imprévisibles”, indique le communiqué du ministère arménien de la défense. S.Shoigu pour sa part aurait assuré à V.Harioutiounian que Moscou “déploiera tous les efforts nécessaires pour régler la situation actuelle de manière pacifique”, ajoute le communiqué. Le ministère russe de la défense n’a fourni aucun détail sur l’entretien téléphonique. Il faut dire que les pourparlers entre responsables militaires arméniens et azéris n’ont rien donné ce week end en dépit de la médiation de l’armée russe.
Dans le même temps, le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov semblait désireux de minimiser la crise dont Erevan craint qu’elle ne rallume les braises encore vives de la guerre. “Il n’y a pas eu un seul coup de feu, aucun affrontement là-bas », a indiqué S. Lavrov devant les journalistes à Moscou. “Ils se sont assis à la table des négociations et ont commencé à parler calmement des moyens de parvenir à une desescala de la situation. Ils ont demandé notre assistance et nos responsables militaires lui ont fourni une telle assistance. Un accord a pu être dégagé”, a poursuivi le chef de la diplomatie russe, en ajoutant : “Je ne vois aucune raison d’attiser les émotions sur cette question qui n’est pas ordinaire mais peut être réglée simplement”, à savoir celle de la démarcation des frontières dans laquelle Moscou est disposé à apporter son concours pour la régler. La position de S.Lavrov n’est pas très éloignée de celle de Bakou, qui rappelle que l’incident n’a rien de l’acte de guerre dénoncé par Erevan, les soldats azéris ayant pénétré dans le territoire arménien sans tirer un coup de feu. N. Pachinian quant à lui s’en était étonné, appelant à une enquête sur les circonstances qui ont permis que des soldats azéris violent la frontière arménienne aussi facilement, sans avoir à affronter des soldats arméniens chargés de les défendre. Une question que ne manque pas de lui poser la population du Syounik, qui estime que sa sécurité n’est pas garantie face à une constante menace azérie, et avec elle l’opposition arménienne, qui reproche à l’actuel gouvernement de laisser les frontières arméniennes désarmées face à l’ennemi azéri, qui peut en modifier le tracé à sa guise.
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12.Les Nouvelles d’Arménie
18 mai 2021
L’UE alloue 10 millions d’euros supplémentaires pour aider les personnes touchées par le conflit
La Commission européenne tient aujourd’hui sa promesse de verser 10 millions d’euros supplémentaires au titre de l’aide humanitaire, y compris une partie de l’aide au relèvement très rapide, pour aider les civils touchés par le récent conflit dans le Haut-Karabakh et ses environs.
Ce nouveau financement s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’UE pour renforcer la résilience et la consolidation de la paix dans le Caucase du Sud. Cela porte l’aide de l’UE aux personnes dans le besoin, depuis le début des hostilités en septembre 2020, à plus de 17 millions d’euros.
Le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré : « La situation humanitaire dans la région continue de requérir notre attention, la propagation de la pandémie de COVID-19 exacerbant encore l’impact du conflit. L’UE augmente sensiblement son soutien pour aider les personnes touchées par le conflit à satisfaire leurs besoins fondamentaux et à reconstruire leur vie. »
Le commissaire chargé de la politique de voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi, a déclaré : « Comme nous nous y étions engagés à la fin de l’année dernière, nous apportons aujourd’hui une aide supplémentaire aux personnes les plus touchées par le conflit. Notre soutien ne s’arrêtera pas là : l’UE continue d’œuvrer en faveur d’une transformation plus complète du conflit et d’un redressement et d’une résilience socio-économiques à long terme de la région. »
Les fonds mis à disposition aujourd’hui permettront de fournir une aide d’urgence, notamment
– de la nourriture
– des articles d’hygiène et ménagers
– de l’argent liquide à usages multiples
– soins de santé
– une aide à la protection, y compris un soutien psychosocial
– éducation en situation d’urgence
Elle assurera également une aide au relèvement rapide par un soutien aux moyens de subsistance.
L’aide bénéficiera aux personnes les plus vulnérables touchées par le conflit, notamment les personnes déplacées, les rapatriés et les communautés d’accueil.
Ce financement supplémentaire permettra également d’assurer le déminage humanitaire dans les zones peuplées et de sensibiliser les personnes touchées aux dangers des mines.
Tous les financements humanitaires de l’UE sont accordés en fonction des besoins et conformément aux principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, tels que consacrés par le droit européen et international.
Il est mis en œuvre en partenariat avec les agences des Nations unies, les organisations internationales et les ONG.
Ce nouveau financement s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’UE pour renforcer la résilience et la consolidation de la paix dans le Caucase du Sud. Cela porte l’aide de l’UE aux personnes dans le besoin, depuis le début des hostilités en septembre 2020, à plus de 17 millions d’euros.
Le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, a déclaré : « La situation humanitaire dans la région continue de requérir notre attention, la propagation de la pandémie de COVID-19 exacerbant encore l’impact du conflit. L’UE augmente sensiblement son soutien pour aider les personnes touchées par le conflit à satisfaire leurs besoins fondamentaux et à reconstruire leur vie. »
Le commissaire chargé de la politique de voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi, a déclaré : « Comme nous nous y étions engagés à la fin de l’année dernière, nous apportons aujourd’hui une aide supplémentaire aux personnes les plus touchées par le conflit. Notre soutien ne s’arrêtera pas là : l’UE continue d’œuvrer en faveur d’une transformation plus complète du conflit et d’un redressement et d’une résilience socio-économiques à long terme de la région. »
Les fonds mis à disposition aujourd’hui permettront de fournir une aide d’urgence, notamment
– de la nourriture
– des articles d’hygiène et ménagers
– de l’argent liquide à usages multiples
– soins de santé
– une aide à la protection, y compris un soutien psychosocial
– éducation en situation d’urgence
Elle assurera également une aide au relèvement rapide par un soutien aux moyens de subsistance.
L’aide bénéficiera aux personnes les plus vulnérables touchées par le conflit, notamment les personnes déplacées, les rapatriés et les communautés d’accueil.
Ce financement supplémentaire permettra également d’assurer le déminage humanitaire dans les zones peuplées et de sensibiliser les personnes touchées aux dangers des mines.
Tous les financements humanitaires de l’UE sont accordés en fonction des besoins et conformément aux principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, tels que consacrés par le droit européen et international.
Il est mis en œuvre en partenariat avec les agences des Nations unies, les organisations internationales et les ONG.
Contexte
La récente confrontation militaire entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a fait rage sans relâche pendant 6 semaines, a fait des victimes, causé des dommages et déplacé la population locale. Les combats ont poussé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons pour se mettre en sécurité, et certaines d’entre elles sont toujours déplacées et ne seront pas en mesure de retourner chez elles à long terme.
La récente confrontation militaire entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a fait rage sans relâche pendant 6 semaines, a fait des victimes, causé des dommages et déplacé la population locale. Les combats ont poussé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons pour se mettre en sécurité, et certaines d’entre elles sont toujours déplacées et ne seront pas en mesure de retourner chez elles à long terme.
Les hostilités ont causé des dommages aux moyens de subsistance, aux maisons et aux infrastructures publiques. En outre, de nombreuses zones ont été laissées avec des mines et d’autres munitions non explosées, ce qui entraîne des risques importants pour la population civile.
Malgré l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan le 9 novembre 2020, la situation humanitaire, encore aggravée par la pandémie de COVID-19, reste préoccupante.
L’UE est en contact étroit avec les partenaires humanitaires et les autres parties prenantes sur le terrain pour soutenir la coordination de la réponse humanitaire et les efforts de relèvement rapide.
L’UE est un partenaire clé de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan et les soutient dans leurs réformes et leur redressement socio-économique, notamment dans le cadre du partenariat oriental.
L’UE est déterminée à jouer un rôle actif dans l’élaboration d’un règlement durable et global, notamment en soutenant la stabilisation, la transformation du conflit et les mesures de confiance et de réconciliation.
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13.Les Nouvelles d’Arménie
17 mai 2021
La Russie se déclare prête à aider l’Arménie et l’Azerbaïdjan en matière de tracé frontalier
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, dans une déclaration aujourd’hui à Moscou, s’est déclaré selon l’agence de presse russe Tass, prêt à soutenir l’Arménie et l’Azerbaïdjan da leurs opérations de tracé frontalier.
« Pour ce qui est de la situation sur la frontière arméno-azérie, la partie azérie après cet incident effectuait des déclarations expliquant que ce qui s’est produit est la suite de manquements et notamment en matière de tracé frontalier qui doit être clairement effectué. Là-bas personne ne s’est occupé de cela. Nous avons proposé aux parties afin qu’ils s’occupent de cela. Nous sommes prêts à les aider en mettant à leur disposition des carte et fournir des conseils » a déclaré Sergueï Lavrov le chef de la diplomatie de Russie.
Krikor Amirzayan
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14.Les Nouvelles d’Arménie
17 mai 2021
Le ministère arménien de la Défense affirme que les rumeurs liées à la prise de positions par les soldats Azéris près de Vardenis sont fausses
Lundi soir, dans un communiqué, le ministère arménien de la Défense a affirmé que les rumeurs liées à la prise de positions par les soldats Azéris près de Vardenis dans la région de Gougharkounik en Arménie étaient de fausses informations.
« Non seulement les Azéris n’ont pas pris une quelconque position militaire arménienne mais en réalité ils ne peuvent pas car dans cette partie de la frontière il n’y a pas de positions militaires et c’est un espace ouvert où même les soldats Azéris se trouvent sous le contrôle des unités des forces arméniennes » a affirme le communiqué du ministère arménien de la Défense.
En revanche le même ministère n’a toujours pas communiqué si -comme promis- les soldats Azéris se sont retirés du pourtour de Sév Lidj dans la région de Syunik en territoire arménien qu’ils avaient violé le 12 mai.
« Non seulement les Azéris n’ont pas pris une quelconque position militaire arménienne mais en réalité ils ne peuvent pas car dans cette partie de la frontière il n’y a pas de positions militaires et c’est un espace ouvert où même les soldats Azéris se trouvent sous le contrôle des unités des forces arméniennes » a affirme le communiqué du ministère arménien de la Défense.
En revanche le même ministère n’a toujours pas communiqué si -comme promis- les soldats Azéris se sont retirés du pourtour de Sév Lidj dans la région de Syunik en territoire arménien qu’ils avaient violé le 12 mai.
Krikor Amirzayan