Les héritiers du peuple arménien ont des droits sur la Turquie : 1000 milliards de $ (**) spoliés

Dans l'histoire de la pensée économique turque le sous-développement otto-

man est imputé à l'impérialisme occidental et précisemment aux capitulations

qui furent une succession d'accords, surtout avec la France,  qui pourvoyaient des

droits et privilèges aux chrétiens locaux.

 

Il est à noter que les Ottomans constituaient un Empire qui a été certes exploité

mais en tant qu'Etat et non comme une colonie.

 

De 1920 jusqu'à présent aucune étude scientifique n'a été menée sur les consé-

quences de l'extermination des Arméniens et Grecs sur l'économie de la jeune

République turque dirigée par les héritiers des "Jeunes Turcs"(responsables du génocide, ndlr) recyclés en bureauc-

rates jusqu'à la fin du XXème siècle.

 

La déportation suivie du Génocide ont coûté la vie à 1 500 000 Arméniens qui

ont laissé au pays maisons, commerces , ateliers et usines. (églises, monuments, bâtiments, écoles..,ndlr)

 

Une civilisation fut supprimée sur les terres qui les ont vus naître , labourer et créer.

Le changement massif des actifs arméniens , grecs et la saisie des fortunes par 

les notables  musulmans locaux (Sabanci, Koch …,ndlr)  et les élites bureaucratique et militaire sur le 

territoire de l'Empire disparu (1000 milliards de $ spoliés aux Arméniens),  a conduit à une transformation majeure dans le panorama économique. 

 

L'historien turc Umit Kurt dans son dernier livre "The Armenians of Aintab- the

economics of Genocide in an ottoman province"(*) décrit le processus dans la

ville d'Ainteb (sud -est de la Turquie, frontalière avec la Syrie) avec les répercussions 

 

(*) Edition Harvard Press 2021. Traduit récemment en turc.

 

(**) Une des estimations : lire aussi  : https://www.collectif2015.org/fr/Chapitre-2-Biens-Fonciers-et-Biens-Nationaux-Armeniens.aspx

deux mille cinq cents églises, quatre cents monastères, avec leurs propriétés foncières, deux mille établissements scolaires et des terres et immeubles de rapports[85], 

 

à suivre