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.France-Arménie

Janvier 2021

Sauver le patrimoine arménien de l’Artsakh

L’émission hebdomadaire, «Cartes sur table», de Radio AYP-FM accueillait, le 28 novembre dernier, un débat consacré à la sauvegarde du patrimoine arménien de l’Artsakh. Parmi les intervenants, Kéram Kévonian, président de l’Union des Organisations Terre et Culture, a présenté l’action conduite auprès de l’UNESCO.

Propos recueillis par Harout Mardirossian et retranscrits par Jean Noël Kouyoumdjian

Veuillez consulter l’article en pièce jointe.

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2.Courrier International

4 janvier 2021

Caucase du sud.

Le Haut-Karabakh placé sous loi martiale par un général accusé de tentative de putsch

Le Haut-Karabakh placé sous loi martiale par un général accusé de tentative de putsch (courrierinternational.com)

Un soldat arménien se recueille au monastère de Dadivank qui doit passer sous le contrôle de l’Azerbaïdjan, le 13 novembre 2020, à Kalbajar, Haut-Karabakh. 

Alors que l’Arménie sombre dans une grave crise politique après sa capitulation face à l’Azerbaïdjan, la république autoproclamée du Haut-Karabakh bascule, sous la houlette du chef de son Conseil de sécurité, dans un régime autoritaire, sécuritaire et entièrement militarisé.

Dans un entretien accordé le 28 décembre 2020 à la télévision du Haut-Karabakh, le général Vitali Balassanian, secrétaire du Conseil de sécurité de l’enclave arménienne et président du parti Équité, a annoncé un vaste programme de réformes sociétales et militaires dans la république autoproclamée plus que jamais enclavée au sein du territoire de l’Azerbaïdjan. Les 1 960 Casques bleus russes installés dans la région depuis le 10 novembre constituent l’unique protection des habitants arméniens.

Le général veut aller vite. Le Haut-Karabakh “ne compte plus sur l’Arménie, plongée dans une profonde crise politique”, observe le site russe sur l’Ukraine Ukraina.ru. Les troupes azerbaïdjanaises sont postées aux portes des villages arméniens du Karabakh depuis la signature, le 10 novembre, par l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Russie de la déclaration tripartite mettant fin à la deuxième guerre du Karabakh (27 septembre – 9 novembre 2020), perdue par les Arméniens face à l’alliance turco-azerbaïdjanaise.

Une nouvelle armée d’autodéfense

L’armée d’autodéfense de l’Artsakh (nom arménien du Karabakh) sera “placée sous la tutelle du Conseil de sécurité” et non plus du président du Haut-Karabakh, détaille le site arménien Panarmenian. “Tous les hommes doivent servir dans l’armée, contre un salaire élevé”, explique Balassanian qui promet une armée “forte, mobile et professionnelle”“Servir dans l’armée est le devoir sacré de chacun”, a souligné le général.

Par ailleurs, la république se dotera de ses propres troupes de gardes-frontières, ainsi que de réservistes et milices populaires. [Cet article est réservé aux abonnés].

Alda Engoian

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3.Les Nouvelles d’Arménie

5 janvier 2021

L’hélicoptère Mi-24 russe abattu en Arménie par l’Azerbaïdjan est jugé par les experts russes pour une sanction lourde

L’hélicoptère Mi-24 russe abattu en Arménie par l’Azerbaïdjan est jugé par les (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Les inspecteurs militaires qui instruisent le dossier de l’hélicoptère russe Mi-24 abattu à Yeraskhavan en Arménie par un tir provenant de l’Azerbaïdjan ont relevé le niveau de l’accusation en évoquant un article faisant référence à une sanction lourde. L’hélicoptère russe de la base Erebouni à Erévan qui suivait les convois de forces russes de paix fut abattu le soir du 9 novembre, date de la signature du cessez-le-feu au Haut-Karabagh. Aussitôt Bakou s’était excusé de cet « incident » évoquant que l’appareil avait été abattu « par erreur ». Deux de ses trois officiers qui étaient à son bord avaient été tués dans le crash. La Russie pourrait ainsi dans ce dossier sanctionner de façon importante l’Azerbaïdjan.

Krikor Amirzayan

par Krikor Amirzayan le mardi 5 janvier 2021

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4.Les Nouvelles d’Arménie

3 janvier 2021

La ville de Twin Falls dans l’Etat de l’Idaho (Etats-Unis) reconnait l’indépendance de l’Artsakh

La ville de Twin Falls, la plus peuplée de l’Etat de l’Idaho (Etats-Unis) vient de reconnaître l’indépendance de l’Artsakh a annoncé l’ANCA (Armenian National Committee of America) le comité américain de la Cause arménienne. Ce dernier remercie Liya Babayan responsable du comité Hay Tad (Cause arménienne) de Idaho pour ses efforts et l’aboutissement de cette reconnaissance par le conseil municipal de Twin Falls. La résolution votée fut signée par la maire Suzan Hokins.

Krikor Amirzayan

 

 

 

par Krikor Amirzayan le mardi 5 janvier 2021

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5.Le courrier d’Erevan

5 janvier 2021

Nouvelles découvertes macabres en Artsakh

Nouvelles découvertes macabres en Artsakh (courrier.am)

Les corps de 19 militaires et d'un civil ont été retrouvés à la suite d'opérations de recherche dans les zones de combat, en particulier dans les directions Hadrout-Karmrakuch et Jabrayil, a déclaré à Armenpress le service d'urgence d'Etat de l'Artsakh.

 Un examen médico-légal est en cours pour identifier le civil. L'examen révélera également si le civil est mort dans les opérations militaires ou bien a été tué.

 Jusqu'à présent, un total de 1175 corps ont été récupérés dans les zones de combat. 

 A ce jour, les opérations de recherche se poursuivent dans les directions de Hadrout-Karmrakuch et Mekhakavan (Jabrayil).

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6.Les Nouvelles d’Arménie

5 janvier 2021

Retour sur la réunion du Conseil de sécurité d’Arménie présidé par Pachinian

Retour sur la réunion du Conseil de sécurité d’Arménie présidé par (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a présidé dans la soirée du dimanche 3 janvier 2021 une réunion du Conseil de sécurité d’Arménie dont l’ordre du jour prioritaire a été bien sûr la situation au Haut Karabagh et les perspectives de règlement du conflit, des questions qui avaient été au centre de ses discussions dimancge avec le vice-premier ministre russe Alexeï Overtchouk, en visite à Erevan. Un communiqué du gouvernement arménien a indiqué de manière laconique que la réunion du Conseil de sécurité avait porté essentiellement sur des “questions relatives à la situation en Arménie et dans l’Artsakh, les problèmes humanitaires et le climat sécuritaire”, sans fournir plus de détails. Ara Harutiunian, le président de la République du Haut-Karabagh, qui venait d’effectuer une tournée à l’occasion des fêtes auprès des soldats défendant la ligne de front de l’Artsakh, participait aussi à la réunion. Le cabinet du président de l’Artsakh a précisé quant à lui que MM.Harutiunian, Pachinian, ainsi que les hauts responsables de la sécurité de l’Arménie et d’autres membres du conseil avaient discuté de « la sécurité du Karabagh, de la “protection de la population”, de l’échange des prisonniers avec l’Azerbaïdjan et des recherches toujours en cours des dépouilles de soldats ainsi que de civils arméniens tués durant les 44 jours de combats. Ces questions fuguraient également en bonne place à l’agenda des discussions qu’avait eues auparavant N.Pachinian avec A.Overtchouk.
A ce propos, le service de presse de N.Pachinian avait précisé que la rencontre avait porté essentiellement sur la “ situation actuelle au Haut-Karabagh, l’aide humanitaire à l’Artsakh, l’échange des prisonniers et des dépouilles, ainsi que sur un large éventail de sujets à l’agenda des relations arméno-russes”. A.Overtchouk aurait réaffirmé à cette occasion le soutien de la Russie au “peuple arménien ami durant cette période difficile” et son engagement à renforcer la “coopération stratégique russo-arménienne”. De son côté, N.Pachinian avait une fois encore salué le rôle de la Russie dans la cessation des hostilités et désigné le déploiement des forces de paix russes au Karabagh comme un “important facteur et garantie de sécurité”.. Dans ses vœux télévisés adressés à la nation à l’occasion de la Nouvelle année, N. Pachinian avait annoncé des projets en vue de renforcer les relations entre l’ Arménie et la Russie, en insistant sur le fait que le pays nécessitait de “nouvelles garanties de securité” après la guerre.
Des garanties de sécurité qui ne seraient pas assurées tant qu’il restera au pouvoir, selon une opposition coalisée qui, tout en prônant elle aussi le resserrement des liens avec la Russie, campait quant à elle sur ses positions et exigeait la démission de N.Pachinian, désignant comme une simple manœuvre sa récente proposition de discuter de la tenue de législatives anticipées. Alors que le premier ministre arménien s’en tenait à cette proposition, et s’engageait à lui donner corps, donnant ainsi l’impression de tendre la main à une opposition qui réclame sans relâche depuis l’accord russo-arméno-azéri du 9 novembre la tenue de nouvelles élections, les 16 partis d’opposition rassemblés au sein du Mouvement du salut national ne lui accordent aucunement confiance et exigent qu’un gouvernement intérimaire organise de telles élections.

par Garo Ulubeyan le mardi 5 janvier 2021

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7.Les Nouvelles d’Arménie

5 janvier 2021

Le président arménien infecté par le coronavirus et confiné à Londres

Erevan, 5 jan 2021 (AFP) – Le président arménien Armen Sarkissian a été infecté par le coronavirus et se retrouve confiné à Londres, ont indiqué mardi ses collaborateurs, alors que le pays du Caucase rencontre des difficultés à juguler la pandémie.
M. Sarkissian, 67 ans, "a eu des symptômes du nouveau coronavirus. Un test
a donné un résultat positif", a indiqué dans un communiqué le bureau de la
présidence arménienne, qui précise qu’il se trouvait alors à Londres pour
«
 passer le Nouvel An parmi sa famille et ses petits-enfants » et pour être
opéré de la jambe.
"Le président se trouve en confinement et continuera temporairement à
remplir ses fonctions à distance", a ajouté la présidence.
La fonction de président en Arménie est surtout honorifique et les
principaux rouages de l’exécutif dépendent du Premier ministre, Nikol
Pachinian, qui avait lui aussi été infecté en juin avec sa famille.
L’Arménie, petit pays du Caucase d’environ trois millions d’habitants, a
grand mal depuis des mois à juguler la pandémie de Covid-19. Selon les
chiffres officiels disponibles mardi, le pays compte plus de 160.000 cas pour
2.878 morts.
Les autorités arméniennes ont été critiquées pour leur gestion de la crise,
des experts estimant ainsi que la décision de fermer les frontières avait été
prise trop tard et que les responsables politiques avaient envoyé des messages
contradictoires à la population.
Cette situation a été aggravée par six semaines d’un conflit meurtrier avec
l’Azerbaïdjan au Nagorny Karabakh, qui a débouché le 10 novembre sur un accord de cessation des hostilités actant une déroute militaire arménienne.

par Krikor Amirzayan le mardi 5 janvier 2021

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8.Les Nouvelles d’Arménie

5 janvier 2021

Olivier Faure : « Dans le dernier numéro de Nouvelles d’Arménie Magazine je reviens sur mon déplacement en Arménie et en République d’Artsakh »

Olivier Faure : « Dans le dernier numéro de Nouvelles d’Arménie Magazine je (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Veuillez consulter l’article en pièce jointe.

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9.Les Nouvelles d’Arménie

5 janvier 2021

12 familles du village arménien de Chournoukh (Syunik) dont les habitations sont désormais en Azerbaïdjan ont dû être relogés dans la partie arménienne

12 familles du village arménien de Chournoukh (Syunik) dont les habitations (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Au village arménien de Chournoukh dans le Syunik (sud de l’Arménie) sur l’un des côtés de la route nationale 2 de l’Arménie, des 12 maisons, 11 sont passées sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. 12 familles ont dû être délogées dont 9 furent relogés dans la partie arménienne du village de Chournoukh. Ces 12 familles auront droit à des dédommagements a indiqué Narek Babayan le vice-gouverneur de la région du Syunik. Des 12 familles déplacées, une femme âgée est partie à Kapan au domicile de sa fille jusqu’à son relogement définitif a indiqué Narek Babayan. « Le gouvernement examine la construction de nouveaux logements pour ces déplacés » dit le vice-gouverneur du Syunik.

Le village de Chournoukh compte au total 45 familles dont deux sont actuellement à Goris et une à Kapan. « A Chournoukh nous ferons tout pour que les habitants se sentent en sécurité » dit Narek Babayan. Quant à la route nationale qui partage les deux parties du village -l’un du côté de l’Arménie, l’autre en Azerbaïdjan- le vice-gouverneur de Syunik affirme que la route est surveillée par les garde-frontières du Service de Sécurité nationale de l’Arménie et les garde-frontières russes.

Krikor Amirzayan

par Krikor Amirzayan le mardi 5 janvier 2021

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10.Les Nouvelles d’Arménie

5 janvier 2021

A la veille de la Nativité

A la veille de la Nativité – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

 

 

 

Pour les gens de ma génération, il faut remonter à l’année 1989 pour se souvenir d’un Noël aussi tragique. Ceux d’entre nous qui s’étaient rendus en Arménie à l’occasion du séisme de décembre 1988, se souviennent que nous débarquions alors à l’aéroport d’Erevan comme dans un tableau de Breughel l’ancien, dans une ambiance d’apocalypse.

Dès février 1988 et jusqu’à janvier 1990, se sont enchainés les pogroms contre les Arméniens de Soumgaït, de Kirovabad (Gandja) et de Bakou. Puis, nous avons connu la Première guerre du Karabagh et son cortège de victimes, déjà plus de 5 000 morts et des milliers de blessés, la chute d’Ardzvachen, une exclave arménienne en Azerbaïdjan en août 1992, l’exode de ses 5 000 habitants et par-delà, la panique générée par l’imminence d’une invasion azerbaïdjanaise. Puis, advinrent la « Victoire » de 1994 et la libération de Chouchi, détruite une première fois en mars 1920 par le même tandem turco-azéri et soumise au joug azerbaidjanais durant 72 ans.

 

 

 

Depuis le 9 novembre 2020, nous sommes tous sous le choc de ce nouveau cataclysme, de la mort de milliers d’hommes et de femmes, civils et militaires, des pertes territoriales. A ces pertes, s’ajoutent l’humiliation et la déception engendrées par chaque empiètement de la souveraineté de l’Arménie et le nouvel abandon de l’Arménie par l’Occident. Au terme de cette hécatombe, un siècle après la signature du funeste « Traité de fraternité Russo-Turc », Poutine et Erdogan s’entendaient une nouvelle fois comme « larrons en foire » pour poursuivre le dépeçage de l’Arménie et mettre à genoux son impudente démocratie naissance.

Pour surmonter cet incommensurable choc, nous nous sommes tous jetés à corps perdu dans la recherche d’explications, de responsables et, dans une moindre mesure, de nouvelles perspectives politiques. Ce travail doit évidemment être fait et il se trouvera, j’en suis convaincu, des gens compétents, objectifs et politiquement désintéressés pour le faire. Je crains malheureusement que cela ne soit pas le cas pour l’heure.

Mon propos en ces circonstances est celui d’un « arménien lambda », né en France par les hasards de l’histoire, tombé dans son « arménité » à sa naissance, comme Obélix dans la potion magique. C’est aussi celui d’un enseignant avec quarante ans d’expérience qui souhaite, en cette veille de la nativité, s’adresser à la jeune génération qui n’a pas été marquée du sceau du génocide comme nous l’avons été par le témoignage de nos parents ou grands-parents survivants de cette catastrophe.

C’est à vous, jeunes gens, qui n’avez connu ni le séisme de 1988, ni les pogroms d’Azerbaïdjan, mais seulement la « victoire » et un Artsakh heureux et prospère que j’adresse ces quelques lignes.

L’histoire de notre nation a malheureusement été marquée par d’innombrables massacres et défaites mais ce qui nous arrive aujourd’hui n’est pas la fin de l’Arménie. Comme les générations précédentes, nous devons nous redresser et, avec la même énergie, sans nous décourager, une nouvelle fois « remettre l’ouvrage sur le métier ».

L’heure est aujourd’hui au redressement moral sans lequel l’Etat arménien ne survivra pas, et nous non plus qui sommes en diaspora, car notre destin est inséparable de celui de la Mère-Patrie. Cependant nous ne sommes ni les Arméniens de 1915, ni ceux de 1920, mais les petits enfants des héros de Karakilissa, Pach-Abaran et de Sardarabad, des fondateurs de la République d’Arménie née après six siècles de dominations étrangères.

Je me souviens que jeune professeur d’histoire et de géographie, je commençais toute étude d’un nouveau pays en procédant comme on me l’avait enseigné. J’évoquais sa géographie physique, ses ressources naturelles, son agriculture, son industrie, puis, en tout dernier, sa population. Après quelques années de pratique, j’ai fini par comprendre qu’en réalité « il n’y avait de richesse que les hommes ». Cette phrase est devenue ma devise, ma « boussole de vie ». La patrie [Հայրենիք = Terre des pères] pour les diasporiques que nous sommes, le pays [Երկիր], pour les habitants de l’Arménie et de l’Artsakh, ce sont avant tout les hommes et les femmes. C’est d’eux que nous devons prendre soin aujourd’hui car eux et leurs enfants sont l’Arménie de demain. Mais nous devons également prendre soin des Arméniens de la diaspora dont la destinée est inséparable de la leur.Ensemble, nous sommes les « pierres vivantes » (1 Pierre, 2 :25) de l’Arménie de tous les temps et de toutes les Arménies encore à venir.

Dieu nous a créés libres, à son image, aussi c’est en toute liberté, donc en toute responsabilité, que nous devons aujourd’hui agir. Le choix nous appartient et il n’admet pas d’alternative : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. CHOISIS LA VIEAFIN QUE TU VIVES. (Deutéronome. 30, 19).

Alors que nous nous préparons à saluer la naissance de Celui qui est « le chemin, la vérité et la vie » (St Jean, 14,6), faisons l’effort de reconnaitre en chaque arménien un frère de destin et de foi. Comme nous le proclamons chaque dimanche dans notre liturgie : « Consolons-nous les uns les autres, confions-nous les uns aux autres et au Seigneur », à celui qui va naitre dans l’étable de Bethléem comme il aurait pu naitre à Mardakert ou à Hadrout.

En cette veille de la Nativité, nous avons le choix entre deux images, le tableau de Breughel l’ancien et l’icône de la Mère de Dieu qui nous présente son fils. Laquelle allons-nous choisir ?

Քրիստոս ծնաւ եւ յայտնեցաւ ՝ մեզի եւ ձեզի մեծ ՛ աւետիս։
Christ est né et s’est révélé, pour nous comme pour vous grande est la nouvelle !

Sahag Sukiasyan