1 Nouvel Hay Magazine

OTC

60 militaires Russes et Turcs seront postés au Centre de surveillance conjoint russo-turc à Aghdam (Haut-Karabagh)

60 militaires Russes et Turcs seront postés au Centre de surveillance conjoint russo-turc à Aghdam au Haut-Karabagh -aujourd’hui en zone occupée par l’Azerbaïdjan- a affirmé Mevlut Cavusoglu le ministre turc des Affaires étrangères, une information reprise et diffusée par l’agence de presse russe RIA Novosti. « Sur cet emplacement du Centre de surveillance conjoint d’Aghdam, la construction a déjà commencé. Dans un premier temps 60 militaires Russes et Turcs prendront leur place dans ce Centre (…) nos troupes ont déjà commencé à se déplacer et se placer là-bas » dit le chef de la diplomatie turque. En affirmant que ce petit centre de surveillance de la situation de paix au Haut-Karabagh pourrait être agrandi si nécessaire. « Si le besoin se fait sentir à l’avenir, nous parviendrons à un accord avec l’Azerbaïdjan et fournirons l’assistance nécessaire » a déclaré Mevlut Cavusoglu.

Rappelons que la Turquie désirait placer ce poste de surveillance et déployer ses soldats sur la partie arménienne du territoire actuel de l’Artsakh. Mais la Russie a dissuadé la Turquie de ne pas le faire au regard des relations tendues d’Ankara avec les Arméniens.

_________________________

2. Valeurs actuelles

16/01/2021

https://www.valeursactuelles.com/monde/cher-tayyip-la-lettre-tres-amicale-de-macron-la-turquie-derdogan-127572

 

“Cher Tayyip” : la lettre très amicale de Macron à la Turquie d’Erdoğan

 

 

 

 

 

 

 

Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan en janvier 2020 © Michael Sohn/AP/SIPA
 

 

 

 

Après des mois d’une montée en flèche des tensions entre la France et la Turquie, l’ambiance est au réchauffement entre Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan. Les deux dirigeants se sont récemment échangés des lettres particulièrement amicales.  

 

« Allez d’abord faire des examens de santé mentale ! », déclarait en octobre dernier Recep Tayyip Erdoğan à Emmanuel Macron, dans la foulée de la décapitation de Samuel Paty. Des déclarations que le résident de l’Elysée avait alors estimées « inacceptables », alors que les tensions franco-turques semblaient atteindre des sommets. Depuis, relate L’Opinion, les relations tendraient pourtant à s’apaiser. C’est Ankara qui, le 19 décembre dernier, avait d’ailleurs fait le premier pas. Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, alors touché par le coronavirus et confiné à La Lanterne, le président turc avait transmis « ses vœux de prompt rétablissement » à son homologue français, lui souhaitant au passage « un joyeux Noël et une bonne année ». Une lettre à laquelle Emmanuel Macron a donc récemment répondu, selon L’Opinion, qui s’est procuré la réponse manuscrite du président de la République : « Cher Tayyip, parlons-nous ! A votre disposition pour une visioconférence », y déclare notamment Emmanuel Macron.  

Sous le vernis de la politesse, une reprise des discussions européennes ?  

Evidemment, l’échange de ces doux mots entre chefs d’Etat n’est pas innocent. Dans sa lettre du 19 décembre, Recep Tayyip Erdoğan évoquait déjà son désir d’échanger avec Emmanuel Macron sur la « lutte commune contre l’épidémie », les « relations bilatérales » entre la France, la Turquie et l’Union européenne, ainsi que sur les « questions régionales ». Une volonté de dialogue à laquelle s’est empressé de répondre positivement le président français. « Je forme le vœu que l’année 2021 soit celle du retour à la stabilité sur le continent européen », a-t-il écrit à Erdoğan, espérant… « la contribution positive de la Turquie » ! Emmanuel Macron semble donc déterminé à se faire un allié du président turc, avec qui il entend bien discuter des « perspectives de la relation entre l’Union européenne et la Turquie ». De quoi relancer les discussions autour de la candidature de la Turquie à l’Union européenne, au point mort depuis une dizaine d’années ?

 

 

 

_________________________

3. Les Nouvelles d'Arménie

16/01/2021

Un jeune couple arménien s’est marié au monastère de Khoranashat à 100 mètres de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Un jeune couple arménien vient de se marier au monastère de Khoranashat dans la région de Tavouch (au nord-est de l’Arménie) située à une centaine de mètres des positions ennemis de l’Azerbaïdjan. Les images de ce mariage ont été placées par le père Aram Mirzoyan sur le site facebook du diocèse de Tavouch avec l’inscription « nous allons gagner » pour signifier que la vie continuait. C’est le père Aram Mirzoyan qui officia pour ce mariage dans ce très ancien monastère arménien à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

_________________________

4. Nor Haratch Hebdo

15/01/2021

Le ministre arménien de l'Economie annonce une baisse de 8,5% du PIB en 2020

 

 

 

 

 

DR

 

L'économie arménienne s'est contractée de 8,5% en 2020 après trois années consécutives de croissance, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie, Vahan Kerobian. 

Kerobian a indiqué que les exportations et les importations du pays ainsi que la consommation intérieure avaient baissé de 20% au total. Il n'a donné aucune autre donnée macroéconomique. 

Le Comité des statistiques du gouvernement arménien a rapporté le mois dernier que le volume du commerce et des services avait chuté de plus de 13% en janvier-novembre 2020. 

Le comité n'a pas encore publié les chiffres de croissance du PIB pour 2020. Il a rapporté plus tôt que l'économie arménienne s'était contractée de 14% au deuxième trimestre et de plus de 9% au troisième trimestre 2020 en raison de la pandémie de coronavirus. 

La Banque centrale d'Arménie (BCA) prévoyait à la mi-septembre une baisse du PIB de 6,2% en 2020. La situation économique dans le pays s'est encore aggravée à la suite du déclenchement de la guerre dans le Haut-Karabagh. 

« Mon optimisme concernant l'économie n'a pas changé », a déclaré Kerobian aux journalistes après une réunion du gouvernement à Erevan. « Une croissance économique à deux chiffres reste mon objectif. » 

Kerobian, qui a été nommé ministre fin novembre, n'a pas précisé quand, selon lui, l'Arménie peut réaliser une telle croissance. 

S'exprimant lors de la réunion du gouvernement, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré : « Je tiens à nous souhaiter plein succès afin que nous puissions remplir correctement nos devoirs en cette période difficile et sortir le pays de la crise. À cette fin, nous devons faire des efforts particuliers. » 

Dans son budget de l'État pour 2021 approuvé par le Parlement, le gouvernement de Pachinian prévoyait un taux de croissance du PIB de 3,2% pour cette année. 

Le Fonds monétaire international (FMI), pour sa part, s'attend à ce que l'économie arménienne connaisse une croissance de seulement 1% en 2021. Le FMI a déclaré le mois dernier que les perspectives de croissance du pays sont « subordonnées à la reprise mondiale prévue et à la mise en oeuvre de réformes nationales ».

_________________________

5. Nor Haratch Hebdo

15/01/2021

Conflit du Haut-Karabagh : Moscou informe Paris et Washington des négociations du 11 janvier

 

 

 

 

 

DR

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andrey Rudenko, a reçu les ambassadeurs des États-Unis et de la France en Russie, John Sullivan et Pierre Lévy, et leur a présenté des informations sur les résultats des négociations du 11 janvier sur le Haut-Karabagh.

« Les ambassadeurs ont été informés des résultats des négociations du 11 janvier entre le président russe Vladimir Poutine, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian. Un échange de vues approfondi sur les futurs efforts conjoints des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE a eu lieu », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

 

_________________________

6. Les Nouvelles d'Arménie

15/01/2021

Vladimir Poutine en entretien avec les membres du Conseil de Sécurité au sujet du règlement du conflit du Haut-Karabagh

Le Président russe Vladimir Poutine a réalisé aujourd’hui une vidéo-conférence avec les membres permanents du Conseil de Sécurité a indiqué le bureau de la présidence russe à Moscou, vendredi.
Vladimir Poutine a informé les membres du Conseil de Sécurité sur les résultats des entretiens du 11 janvier à Moscou en compagnie du Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azéri Ilham Aliev sur le règlement du conflit du Haut-Karabagh. Le président russe russe et les membres du Conseil de Sécurité ont également discuté sur d’autres questions importantes de politique intérieure de la Russie et des pays étrangers.

_________________________

7. Les Nouvelles d'Arménie

15/01/2021

Les vols réguliers entre Saint Petersbourg (Russie) et Erévan ont repris aujourd’hui

Les vols aériens réguliers entre Saint Petersbourg (Russie) et Erévan ont repris. Des vols aller-retour ont recommencé vendredi 15 janvier a annoncé le site de l’aéroport international Zvartnots d’Erévan.

« Les vols se dérouleront chaque semaine tous les vendredis. Pour le détail sur le prix des billets, les réservations et diverses informations, veuillez vous adresser à la compagnie aérienne russe » indique le communiqué de l’aéroport Zvartnots.

_________________________

8. Capital

15/01/2021

https://www.capital.fr/entreprises-marches/defense-erdogan-veut-que-la-turquie-reintegre-le-programme-f-35-1390943

 

Défense : Erdogan veut que la Turquie réintègre le programme F-35

Avec le mandat Joe Biden, Recep Erdogan espère que la Turquie sera réintégrée au programme de l'avion de combat américain F-35, dont Ankara avait été exclu pour avoir acheté des missiles russes.

 

Alors que la Turquie avait été exclue du programme de l'avion de combat américain F-35 pour avoir acheté des missiles russes, Recep Tayyip Erdogan mise sur le mandat Biden pour changer la donne. Le président turc espère parvenir à un compromis avec la nouvelle administration américaine, en vue d'une réintégration d'Ankara au programme de fabrication de l'avion furtif. En réaction à la livraison en 2019 à la Turquie de la première batterie du système de défense antiaérienne russe S-400, les Etats-Unis avaient sévi, faisant valoir que les missiles russes pourraient percer les secrets technologiques du F-35 et étaient incompatibles avec les dispositifs de l'Otan.

L'armée turque avait commandé plus de 100 exemplaires de cet appareil dernier cri, dont certains composants étaient fabriqués en Turquie avant son exclusion. "Les F-35 n'ont pas été livrés bien que nous ayons versé une somme conséquente. C'est une erreur grave de la part des Etats-Unis en tant que pays allié. J'espère qu'avec l'investiture de M. Biden, nous pourrons avoir des pourparlers et arriver à des résultats positifs", a déclaré M. Erdogan à la presse à Istanbul. Il a cependant réitéré sa volonté de poursuivre une politique d'armement indépendante vis-à-vis de l'Otan et des Etats-Unis. "Nous ne prenons pas nos décisions sur les questions de défense en demandant l'autorisation de quiconque. (…) Nous ne pouvons jamais accepter que les pays de l'Otan nous disent quoi faire", a-t-il dit.

 

Outre l'exclusion de la Turquie du programme F-35, Washington a interdit en décembre l'attribution de tout permis d'exportation d'armes au SSB, l'agence gouvernementale turque en charge des achats militaires, pour punir Ankara de l'acquisition des missiles russes. Malgré les sanctions et les pressions américaines, Ankara refuse de renoncer aux S-400, qu'il a testés pour la première fois en octobre, et envisage même d'en commander un deuxième lot.

Selon M. Erdogan, des pourparlers au sujet d'une deuxième livraison de S-400 sont prévus fin janvier avec la Russie. M. Erdogan formule le voeux de parvenir à un compromis avec Washington au sujet des F-35 et des missiles russes, bien qu'Ankara redoute un durcissement américain à son égard lorsque Joe Biden succédera la semaine prochaine à Donald Trump, jugé conciliant envers le président turc durant son mandat.

_________________________

9. Le Figaro

15/01/2021

https://www.lefigaro.fr/international/au-haut-karabakh-ces-tresors-armeniens-menaces-20210115

Au Haut-Karabakh, ces trésors arméniens menacés

 

DÉCRYPTAGE – Depuis la fin de la guerre de quarante-quatre jours du Haut-Karabakh, en novembre dernier, une grande partie du patrimoine religieux arménien se retrouve en terre azerbaïdjanaise. Donc en grand danger. La France et le monde sauront-ils se mobiliser pour protéger ces églises, cimetières, monastères et khatchkars vieux parfois de plus de 1500 ans?

 

 

Par Jean-Christophe Buisson et Antoine Agoudjian (photos)

C’est un lieu, en République d’Arménie, tenu au plus grand secret. Souterrain. Introuvable. À peine éclairé. Gardé jour et nuit. Connu de très peu de personnes. Ce dédale de longs couloirs creusés dans la roche a été conçu à l’époque de la guerre froide lorsque planait la peur d’un conflit nucléaire – l’Arménie était alors soviétique. Ces caves aux allures de bunker n’ont jamais servi à abriter des hommes et des femmes menacés par l’atome américain, mais ont trouvé, depuis quelques semaines, un usage inédit: elles accueillent une partie des trésors arméniens du Haut-Karabakh (Artsakh).

Principalement ces immenses stèles appelées khatchkars, qui sont les symboles les plus remarquables de l’identité chrétienne arménienne. Pesant jusqu’à une tonne, mesurant de 1 à 3 mètres de haut, ces blocs de pierre sculptée à vocation votive, chacun unique, représentent l’arbre de vie et sa victoire sur la mort. On en trouve surtout dans les cimetières, (…)

 

Cet article est réservé aux abonnés.

 

_________________________

10. Le Figaro

15/01/2021

https://www.lefigaro.fr/culture/patrick-donabedian-le-patrimoine-armenien-est-en-grand-danger-20210115

 

 

Patrick Donabédian: «Le patrimoine arménien est en grand danger»

Ce spécialiste de l’Arménie expose les raisons de son inquiétude pour l’héritage architectural arménien chrétien, passé sous contrôle azéri.

 

 


Historien d’art, chercheur au laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée d’Aix-en-Provence, Patrick Donabédian est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les arts arméniens.


Les craintes les plus vives sont permises à propos des édifices arméniens passés sous administration de l’Azerbaïdjan pour trois groupes de raisons.

Premièrement, les zones mentionnées sont passées sous l’autorité d’un État dont les dirigeants prônent la haine des Arméniens, un État dont le président a publiquement traité les Arméniens de «chiens» à anéantir, qui a fait d’un de ses officiers, meurtrier sauvage d’un collègue arménien dans le cadre d’une formation de l’Otan, un héros national, et qui a encore récemment déclaré que l’actuelle Arménie était la patrie des Azerbaïdjanais. L’Azerbaïdjan est un État dont l’armée a, durant les opérations militaires d’octobre dernier, délibérément pris pour cible et bombardé à deux reprises la cathédrale de Chouchi. (…)

 

Cet article est réservé aux abonnés.

 

_________________________

11. Les Nouvelles d'Arménie

15/01/2021

Sergey Lavrov et Mohammad Javad Zarif discuteront de la situation au Haut-Karabakh

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif discuteront de la situation autour du Haut-Karabakh, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova lors d’un point de presse le 15 janvier.

« Le 26 janvier, le ministre iranien des Affaires étrangères effectuera une visite de travail à Moscou au cours de laquelle il rencontrera le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Il devrait poursuivre l’échange de vues sur un certain nombre de questions internationales, notamment la situation actuelle autour du Haut-Karabakh, de la Syrie et de l’Afghanistan », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. D’autres questions d’intérêt bilatéral et de l’agenda international seront également discutées lors de la réunion des ministres.

ARMENPRESS

_________________________

12. Nor Haratch Hebdo

14/01/2021

Kommersant publie une carte des corridors de transport entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan

 

 

 

 

 

DR

Le journal russe Kommersant a publié une carte montrant les couloirs de transport et les voies ferrées dans le Caucase du Sud.

Selon la carte de Kommersant, en vertu de l'accord des dirigeants arménien, russe et azerbaïdjanais conclu lors d'une réunion à Moscou le 11 janvier, l'Azerbaïdjan obtiendra un couloir de transport et un chemin de fer vers son enclave de Nakhitchevan située à l'ouest de l'Arménie. Ces liaisons, qui traversent la région de Sunik au sud de l'Arménie, relieront l'Azerbaïdjan et la Turquie.

L'Arménie sera autorisée à utiliser ce même chemin de fer, qui va d'Erevan à Sunik et passe par le Nakhitchevan.

Ainsi, « l'accord de transport » signé à Moscou ouvrira effectivement la voie allant de l'Azerbaïdjan vers le Nakhitchevan et la Turquie, la voie allant de la Russie vers la Turquie et l'Arménie, et la voie allant de l'Arménie vers la Russie et l'Iran.

La route ferroviaire reliant l'Arménie à la Russie passera par les zones suivantes : Erevan-Nakhichevan-Sunik-Horadiz-Bakou-Daghestan.

Ces routes étaient activement utilisées pendant les années soviétiques, mais ne fonctionnent plus depuis le début du conflit du Haut-Karabagh. En conséquence, les chemins de fer arméniens ont été de facto réduits à un petit tronçon reliant Erevan à Tbilissi. Les marchandises en provenance de Russie sont transportées vers l'Arménie via la région de Lars, qui est régulièrement fermée en raison des conditions météorologiques.

 

_________________________

13. Nor Haratch Hebdo

14/01/2021

Déclaration du ministère artsakhiote des Affaires étrangères relative à la violation par l'Azerbaïdjan du régime de cessez-le-feu

 

 

 

 

 

DR

Le 13 janvier, les forces armées azerbaïdjanaises ont brutalement enfreint le régime de cessez-le-feu dans le secteur central de la ligne de contact. Un soldat de l'Armée de défense d'Artsakh a été blessé par balle lors de l'incident.Le ministère des Affaires étrangères condamne fermement les actions de provocation de la partie azerbaïdjanaise et les qualifie de tentatives de déstabilisation de la situation en la zone du conflit ainsi que d'entrave aux efforts de maintien de la paix.Un tel comportement dangereux est inadmissible et représente une violation flagrante de la déclaration tripartite du 9 novembre sur un cessez-le-feu complet et la cessation de toutes opérations militaires en la zone du conflit. Nous appelons l'Azerbaïdjan à respecter strictement les engagements pris dans le cadre de la déclaration tripartite et à s'abstenir d'actions de provocation susceptibles de rompre le régime de cessez-le-feu établi.

 

_________________________

14. Nor Haratch Hebdo

14/01/2021

Pachinian: « le Sunik est la colonne vertébrale de notre État »

 

 

 

 

 

DR

 

Le Premier ministre Nikol Pachinian a présidé une consultation aujourd'hui pour discuter de la situation liée au changement de l'environnement frontalier de la province de Sunik et des mesures prises pour assurer la sécurité de l'Arménie.

« Chers collègues, notre consultation d'aujourd'hui est consacrée aux problèmes de la province de Sunik, et nous devons aujourd'hui débattre d'un large éventail de questions. En raison des événements connus, l'environnement frontalier de Sunik a été soumis à des changements importants, et aujourd'hui nous devons discuter des actions qui sont mises en oeuvre à Sunik pour assurer la sécurité de la République d'Arménie, nous devons discuter du travail qui a été accompli jusqu'à présent et comment et dans quelles directions nous devons poursuivre ces travaux. Certes, les questions socio-économiques et de communication sont très importantes, les questions environnementales sont également importantes et nous avons un cercle assez large de questions à discuter.

 

J'ai eu de nombreuses occasions de dire que je considère le Sunik comme la colonne vertébrale de notre État, et nous devons prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité de la République d'Arménie à Sunik, non seulement à Syunik, mais sur le territoire de toute la république mais à cet égard Sunik a une signification particulière. Premièrement, nous devons discuter des types de programmes sociaux et économiques que nous devrions mettre en oeuvre dans les communes qui ont acquis un nouveau statut frontalier, apparaissant essentiellement sous le statut de ville frontalière. Et aujourd'hui, nous prendrons des décisions, nous parviendrons à des accords et nous nous mettrons d'accord sur la suite de la mise en oeuvre de ces accords », a déclaré le Premier ministre aux responsables dans son discours d'ouverture.

 

 

_________________________

15. Eurasianet

14/01/2021

https://eurasianet.org/two-months-after-war-dozens-of-armenian-pows-remain-in-azerbaijani-captivity

 

Two months after war, dozens of Armenian POWs remain in Azerbaijani captivity

The issue became hotter following the January 11 summit in Moscow between the leaders of Armenia, Azerbaijan, and Russia, when the Armenian side walked away having failed to secure the prisoners’ return.

Ani Mejlumyan

 

Armenian POWs

 

 

 

 

 

Screenshot of news video showing Armenian prisoners of war returning home from Azerbaijan following a December 14 swap between the two sides.

 

More than two months after the fighting stopped, Azerbaijan still holds unknown dozens of Armenian prisoners of war – and the numbers are growing. Their unclear fate has become one of the most sensitive and politically controversial questions in post-war Armenia.

The number of prisoners of war that Azerbaijan continues to hold is being kept secret by both sides, and estimates vary. Human rights defenders have appealed to the European Court of Human Rights about roughly 200 prisoners. So far, 54 Armenians, both civilians and soldiers, have returned from Azerbaijani custody as part of exchanges between the two sides.

But additional Armenian soldiers were captured following skirmishes in mid-December, after the ceasefire. Azerbaijan says there were 62 captured in the fighting and that it doesn’t consider them to be POWs but members of a “sabotage group” which it intends to try in Azerbaijan on criminal charges.

Among the prisoners: a recent Lebanese-Armenian emigrant to Shusha in Nagorno-Karabakh, Maral Najaryan, who went missing in the final days of the war. Najaryan’s sister, Ani Najaryan, told the Armenian service of RFE/RL that she was a civilian who had moved to Karabakh after the massive explosion in Beirut. Azerbaijani media have portrayed her Lebanese origins as evidence that she was a “mercenary” fighting for the Armenian side.

The Russia-brokered November 10 ceasefire statement calls on the two sides to return prisoners of war and other detainees, and Armenian officials have accused Azerbaijan of effectively keeping the prisoners as hostages.

“All of this is being done to cause mental suffering to the families of the captives and to the Armenian society in general, to play with the emotions of the Armenian people, and to keep the atmosphere tense,” wrote Arman Tatoyan, Armenia’s human rights ombudsman, in a January 11 Facebook post

The issue got even hotter following the recent meeting in Moscow between the leaders of Armenia, Azerbaijan, and Russia. The three sides agreed on a new transportation deal but Armenian Prime Minister Nikol Pashinyan was forced to admit that “Unfortunately, we did not solve the issue of prisoners of war today, and it is the most sensitive and painful issue.”

Pashinyan’s many political opponents said the failure to do anything about the POWs was a failure of negotiating, and that Azerbaijan got what it wanted – the transport deal – and Armenia didn’t.

“The Armenian side wanted one thing from the meeting – an agreement on the speedy return of the prisoners of war, but that didn’t happen,” said Edmon Marukyan, the leader of the opposition Bright Armenia party, who is challenging Pashinyan’s leadership, the day after the Moscow meeting.

“Today, [Pashinyan] signed a deal that benefits Turkey and Azerbaijan and not Armenia. The most crucial issue for Armenia is bringing the POWs home and he failed to solve it,” said Gevorg Kostanyan, a member of the opposition Republican Party and a former Armenian representative at the ECHR, told the news website 168.am. “Nobody is negotiating with Pashinyan – they are presenting him a document and he is signing it.”

Pashinyan’s allies defended his negotiating, saying that the issue will be resolved quickly. “The president of Russia has in principle supported the Armenian position,” said Ruben Rubinyan, a member of parliament from Pashinyan’s My Step faction, in an interview with RFE/RL. “That specific issue [the return of POWs] in the ceasefire agreement must be implemented. The solution has been identified, it needs to be carried out as soon as possible.”

Armenia also reportedly holds some Azerbaijani soldiers. Azerbaijani media, citing Armenian Telegram channels, have said that there are three Azerbaijani prisoners remaining in Armenian custody. And Ismayil Akhundov, of Azerbaijan’s State Commission on Captives, Missing Persons, and Hostages, said at a January 5 press conference that Armenia holds two Azerbaijani civilians.  Fourteen other prisoners were returned in a December 14 exchange.

 

With additional reporting from Ulkar Natiqqizi

Ani Mejlumyan is a reporter based in Yerevan

 

 

 

 

 

 

 

_________________________

 

16. The Jamestown Foundation

14/01/2021

https://jamestown.org/program/vitaly-balasanian-karabakhs-strongman-in-waiting/
 

Vitaly Balasanian, Karabakh’s Strongman-in-Waiting

Publication: Eurasia Daily Monitor Volume: 18 Issue: 8

By: Vladimir Socor

 

 

 

 

 

 
Karabakh Security Council Secretary Vitaly Balasanian (Source: aravot-en.am)

 

The unrecognized Karabakh republic (“Artsakh” to Armenians), a militarized proto-state, seems headed for leadership change. Following its defeat (shared with Armenia) by Azerbaijan in the recent 44-day war, Karabakh’s so-called president, Araiyk Harutiunian, announced his intention to resign and quit politics as soon as a new presidential election can be held.

Pending another president’s election, Harutiunian has appointed Vitaly Balasanian as “secretary of Artsakh’s Security Council” (ArtsakhPress, December 2, 2020); and he followed up with an announcement that all decisions related to defense and security affairs are henceforth transferred into the Artsakh Security Council’s competency (ArtsakhPress, December 16, 2020). In a New Year’s statement, Harutiunian promised, “[W]e shall strengthen and rearm our forces with modern armament,” so as to build a “qualitatively new army” (News.am, January 1, 2021).

Those intentions are in line with Balasanian’s (see below). The latter is now deemed the most powerful office holder in Karabakh’s opaque internal politics. Power in Karabakh is heavily concentrated in the “president’s” hands, who doubles as “prime minister.” Harutiunian, elected in April 2020 for a five-year term, has now forfeited a large share of power by transferring it to Balasanian (see above). Harutiunian has considerable business interests and is a conciliatory figure. His non-martial personality starkly contrasts with Balasanian’s, a warrior type and retired two-star general. Balasanian is expected to run for president, although these expectations do not seem to factor in the need for a Russian green light to Balasanian.

Balasanian is closely aligned politically with Armenia’s former heads of state Robert Kocharian and Serge Sarkisian (presidents in 1998–2008 and 2008–2018, respectively; both native to Karabakh). Their antagonism toward Nikol Pashinian, Armenia’s current prime minister, dates back to at least 2008, did not abate after the 2018 regime change, and gained strength after Pashinian led Armenia (along with Karabakh) into the recent, lost war. Armenia’s 2018 “color revolution” did not extend to Karabakh; on the contrary, Karabakh remained a stronghold of the old authorities, and the leadership in Stepanakert was described as “counter-revolutionary” by Pashinian. As part of his anti-government fronde since 2018, Balasanian adopted a quasi-autonomist stance vis-à-vis Yerevan, emphasizing Karabakh’s own interests and decision-making rights (Vestnik Kavkaza, January 1, 2021).

In the wake of the lost war, Balasanian supports the ongoing protest movement in Yerevan against Pashinian’s government (see EDM, January 7, 2021). On January 8, Balasanian’s Karabakh-based Justice Party condemned the “defeatist attitude of Artsakh’s [i.e. Harutiunian’s] and Armenia’s authorities. We appeal to Armenia’s parliamentary and extra-parliamentary parties and its society to strive for the prime minister’s [Pashinian’s] earliest resignation.” According to the same statement, “The November 9 ceasefire must be followed by political steps, namely: restoring Artsakh’s status and its borders, pending a resolution of the conflict” (Newsam, Arminfo, January 8, 2021).

Balasanian was born in 1959 in the Upper Karabakh town of Askeran, served as a local field commander from day one of the Karabakh conflict, rose to the rank of general (commander of a division), served in various capacities in Stepanakert and Yerevan through the years, ran twice unsuccessfully for president of Karabakh, and served a first stint as Karabakh’s Security Council secretary in 2016–2019. He resigned from that post in 2019 over differences with Pashinian’s government.

Following his re-appointment to that post, grab of unique powers (see above) and perceived start on a presidential track, Balasanian has outlined his intentions in several interviews of a programmatic character. He intends for Karabakh not only to retain its panoply of military structures but to augment and upgrade them. The local army (labeled as the “Karabakh Defense Forces”) would introduce a new reserve training and mobilization system on two levels: for combat troops and for militias (the former to be paid for the time spent in training). He would increase the special forces, with a view to conducting “anti-terror” operations; and he would establish border troops for Karabakh (it does not have them as a distinct branch at present). The emphasis on defining these forces as Karabakh’s “own” seems to reflect Balasanian’s distrust of the Yerevan government.

According to Balasanian, all these forces have been resubordinated to Karabakh’s Security Council, which now has a new charter and wider powers under his leadership. Karabakh also needs “a new concept of information warfare,” for which purpose it will seek out some “international specialists.”

“Whether we are recognized internationally or not is a matter of secondary significance,” since Karabakh will in any case cooperate with Russia’s “peacekeeping” contingent and humanitarian response center in Karabakh (Aravot, Turan, December 29, 2020; Vestnik Kavkaza, News.am, January 1, 2021; EurasiaNet, January 7, 2021).

The lost war has apparently taught Balasanian that “we need to change everything, change our way of life.” He condemns nepotism and clanishness on personnel appointments, would take action against alcoholism and drug addiction, and promises to enforce “discipline” in civilian life generally. The Armenian Apostolic Church being the national church, all “religious sects” would have to close their offices in Karabakh.

Balasanian’s political prospects depend largely on Russia, which has taken over from Armenia the role of Karabakh’s security guarantor and socio-economic benefactor as a result of the recent war, with troops in place (see EDM, December 8, 10, 2020). Russia is unlikely to endorse a revanche-seeking local leader who would jeopardize the armistice and the whole postwar order that Moscow envisages for the region. Russia is interested in sealing, not reversing, the new status quo after the 44-day war, including Armenia’s weakness in defeat, which has maximized its dependence on Russia. The Kremlin relies on Pashinian’s weak, discredited government to deliver compliance with the armistice terms and with Moscow’s interests generally.