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1.Les Nouvelles d’Arménie
12 Janvier 2021
La déclaration des dirigeants arménien et azéri dans le texte
Deux mois presque jour pour jour après les avoir réunis à Moscou pour leur arracher un accord de cessez-le-feu mettant un terme à 44 jours d’une guerre qui avait mené les forces azéries victorieuses aux portes de Stepanakert, le président russe a à nouveau réuni le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le premier ministre arménien Nikol Pachinian dans la capitale russe, en vue de définir les modalités techniques de la déclaration du 9 novembre, qui est globalement respecté depuis. A l’issue de leur rencontre à Moscou, V. Poutine, I.Aliyev et N. Pachinyan ont signé une autre déclaration lundi 11 janvier, Le site du Kremlin a publié le texte de cette déclaration, dont nous donnons la traduction ci-après :
« Nous, Président de la République d’Azerbaïdjan I. H. Aliyev, Premier ministre de la République d’Arménie N. V. Pashinian et Président de la Fédération russe V. V. Poutine déclarons ce qui suit :
1. En ordre de mettre en œuvre le paragraphe 9 de la Déclaration du 9 novembre 2020 concernant le déblocage de tous les axes économiques et de transport dans la région, nous approuvons la proposition du Président de la Federation russe V.V. Poutine relative à l’établissement d’un Groupe de travail tripartite sous la présidence commune des vice-premiers ministres de la République d’Azerbaïdjan et de la République d’Arménie et du vice-premier ministre de la Federation russe.
2. Le Groupe de travail tiendra sa première réunion d’ici le 30 janvier 2021, sur la base des conclusions de laquelle il établira une liste des principaux axes de travail dégagés par la mise en œuvre du point 9 de la Déclaration, en accordant la priorité aux communications ferroviaires et routières, et définira aussi d’autres domaines comme convenu entre la République d’Azerbaïdjan, la République d’Arménie et la Federation russe, désignées comme les Parties.
3. En ordre de définir les principales directions d’action, les co-présidents du Groupe de travail approuveront la composition de sous-groupes d’experts dans ces différents domaines, composés de représentants des autorités compétentes et organisations des Parties. Les sous-groupes d’experts, dans un délai d’un mois après la réunion du Groupe de travail, présenteront une liste de projets dotées des justificatifs des ressources et actions nécessaires pour leur mise en œuvre, en vue de leur approbaion au plus haut niveau par les Parties.
4. Le Groupe de travail, le 1er mars 2021, soumettra pour approbation au plus haut niveau pas les Parties une liste et un programme pour la mise en œuvre de mesures incluant la restoration et la construction de nouvelles infrastructures de transport nécessaires à l’organisation, le fonctionnement et la sécurité du trafic international transitant par la République d’ Azerbaïdjan et la République d’Arménie, ainsi que les activités de transport de la République d’Azerbaïdjan et de la République d’Arménie, qui nécessitent le passage par les territoires de la République d’Azerbaïdjan et la République d’Arménie.
par Garo Ulubeyan le mardi 12 janvier 2021
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2.Les Nouvelles d’Arménie
12 Janvier 2021
Le président Poutine se dit satisfait du sommet Pachinian-Aliev à Moscou
Le président russe Vladimir Poutine a désigné les pourparlers entre le président d’ Azerbaïdjan Ilham Aliyev et le premier ministre arménien Nikol Pachinian, qu’il avait réunis à Moscou le lundi 11 janvier pour discuter du respect des accords conclus le 9 novembre sous son égide relatifs au règlement de la situation au Haut-Karabagh, comme importants et utiles. “Je considère la rencontre d’aujourd’hui comme extremement importante et utile, dans la mesure où nous avons pu parvenir à un accord et signer une déclaration commune sur l’évolution de la situation dans la région”, a déclaré le président russe à l’issue des pourparlers. Il a précisé qu’il avait en vue des mesures concretes visant à développer les relations économiques et les projets d’infrastructures. Le président russe a ajouté qu’à cet effet, “un groupe de travail allait être créé, qui sera dirigé par les vice-premiers ministres des trois gouvernements – Azerbaïdjan, Arménie et Russie”. V. Poutine a précisé que dans un proche-avenir, les vice-premiers ministres de ces gouvernements allaient créer des cous-groupes de travail, présenter des plans concrets pour le développement des infrastructures de transport et l’économie de la région. “Je suis convaincu que la mise en œuvre de ces accords profitera tant au peuple de l’Azerbaïddjan qu’à celui de l’Arménie, et qu’elle profitera aussi sans nul doute à la région entière, et répondra donc aussi aux iontérêts de la Federation russe”, a souligné le chef du Kremlin. “L’accent doit être mis sur l’ouverture de liens économiques, commerciaux et de transport dans la region”, a déclaré V. Poutine en commençant son discours lundi au Kremlin. V.Poutinr a aussi exprimé sa satisfaction concernant la mise en œuvre en cours des termes de l’accord du 9 novembre, même si la question du retour des prisonniers arméniens achoppe toujours du côté azéri, ainsi que celle de l’échange des corps des soldats tués au combat. “Pour la Russie, il est vital d’avoir des alliés et des relations de bon voisinage, qui rapporcheront nos pays et nos peuples. C’est pourquoi nous sommes sincèrement affectés et concernés par le sort des populations et c’est pourquoi nous avons suivi de très près le conflit armé qui a embrasé la région”, a ajouté V. Poutine en poursuivant : “Les opérations militaires de grande envergure, hélas, ont provoqué de nombreuses pertes en vies humaines, exacerbé les tensions dans la situation déjà difficile du Caucase et accru le risque de propagation du terrorisme”. “Nous avons été en constant contact, avons cherché ensemble des solutions de compromis, après quoi une déclaration trilaterale a pu voir le jour le 9 novembre, que nous avons signée ensemble ». “Aujourd’hui, nous pouvons dire avec satisfaction que l’accord trilateral est en voie de réalisation », a ajouté V. Poutine. “Maintenant, il importe de souligner les prochaines étapes dans les directions clé d’un règlement telles que prévues dans la déclaration commune du 9 novembre dernier”, a poursuivi le président russe en précisant : « Je parle ici des questions relatives aux activités du contingent russe des forces de paix, à la clarification des lignes de demarcation, au règlement des problèmes humanitaires, à la protection des sites du patrimoine culturel’. V. Poutine a indiqué que la Russie continuait de discuter des efforts déployés dans la zone du conflit avec les coprésident américain et français du Groupe de Minsk de l’OSCE. “En vue de maintenir le cessez-le-feu, les forces de paix russes ont été déployé à la requête de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Maintenant, la situation dans la région est calme. Grâce à la mediation russe, les échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats se mettent en place, à ajouté V. Poutine en soulignant : “Bien sûr, l’Arménie est intéressée par la possibilité du transport du frêt arménien via le territoire de l’Azerbaïdjan vers la Federation russe et la République islamique d’Iran et vice versa. Nous sommes interessés par la possibilité du transport du frêt arménien par la route ou la voie ferrée vers la Federation russe, de même pour la République islamique d’Iran—surtout par voir ferrée. Dans ce contexte, l’Arménie, naturellement, est prête à assurer un axe de transport entre la partie orientale de l’Azerbaïdjan et la République autonome du Nakhitchévan”, avait indiqué la porte-parole de N.Pachinian, Mane Gevorgyan jeudi dernier, et les compte rendus du sommet de lundi à Moscou n’ont ni confirmé ni infirmé ces propos.
En écho à V .Poutine, MM. Aliev et Pachinian ont souligné dans une conférence de presse commune à Moscou à l’issue de leur rencontre les avantages que pourraient tirer les peuples de la région d’une ouverture de leurs frontières au trafic. Mais N.Pachinian avait fait comprendre en amont dsu sommet avec Aliev, que l’ouverture d’un corridor de transport dans le sud de l’Arménie reliant le Nakhitchevan au reste de l’Arménie, tel que prevue par la declaration du 9 novembre, restait conditionnée à la liberation par Bakou de dizaines d’Arméniens toujours prisonniers de l’Azerbaïdjan et aux facilités qu’accorderait le pouvoir azéri aux operations de recherche des soldats et civils arméniens portés disparus durant la guerre de six-semaines. “Malheureusement, nous n’avons pas pu aujourd’hui régler la question des prisonniers de guerre”, a déclaré N. Pachinian devant la presse à l’issue des pourparlers. Nuançant le bilan globalement positif dressé par V.Poutine, il a indiqué que Bakou ne se conformait toujours pas à un autre des termes de l’accord de cessez-le-feu, qui prévoit l’échange de tous les prisonniers de guerre et civils détyenus par les parties en confliting. “J’espère que nous parviendrons à trouver une solution concrete très bientôt”, a ajouté N.Pachinian, en appelant à rester prudent, les parties en conflit étant toujours en désaccord sur de “nombreuses questions”, dont la principale, le statut du Karabagh, a-t-il rappelé.
par Garo Ulubeyan le mardi 12 janvier 202
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3.Le Figaro
11 Janvier 2021
Haut-Karabagh: au monastère de Gandzasar, première messe de Noël après la défaite
Haut-Karabagh: au monastère de Gandzasar, première messe de Noël après la défaite (lefigaro.fr)
REPORTAGE – Il s’agissait de la première messe depuis l’arrêt des combats.
Le père Sahak porte l’eucharistie aux fidèles, au monastère de Gandzasar, qui fut le refuge du catholicosat du XVe au XIXe siècle. Chris Huby
Au monastère de Gandzasar
Perché sur une montagne à plus de 1300 mètres d’altitude, serti d’à-pics et de pentes boisées, le monastère de Gandzasar trône en majesté au-dessus de la vallée de Khatchen. À ses pieds, le petit village de Vank, à une quarantaine de kilomètres de Stepanakert. Gandzasar. Littéralement, «montagne aux trésors» en arménien, refuge du catholicosat du XVe au XIXe siècle ; chef-d’œuvre de l’architecture et de la spiritualité médiévale arménienne où, selon une tradition locale, reposerait la tête de Jean le Baptiste.
Dans le jardin du monastère, deux soldats soufflent dans leurs mains en attendant l’ouverture de la porte. Le plus âgé raconte à l’autre comment, au début de l’année 1993, l’édifice fut détruit par les roquettes azéries. «Ils l’ont salement endommagé ; un peu comme Chouchi aujourd’hui». [Veuillez consulter la suite de cet article en pièce jointe].
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4.Le Figaro
11 Janvier 2021
Chournoukh, village balafré par la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan
Chournoukh, village balafré par la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan (lefigaro.fr)
REPORTAGE – Ce hameau se retrouve coupé en deux après l’offensive de Bakou contre le Haut-Karabakh.
Par Marine de Tilly
Désemparés, les villageois améniens de Chournoukh, déménagent leurs meubles pour se réinstaller dans la partie du hameau qui ne reviendra pas à l’Azerbaïdjan en vertu du cessez-le-feu dans la deuxième guerre du Haut-Karabakh. Chris Huby
À Chournoukh
Une route nationale est «une route importante qui traverse tout ou une grande partie d’un pays», dit le dictionnaire. En Arménie, c’est la «Nationale 2» qui relie Goris à Kapan et tout le sud du pays jusqu’à l’Iran. Dans la région de Syunik, elle longe la frontière azerbaïdjanaise et traverse plusieurs villages arméniens, dont celui Chournoukh – 207 âmes. Depuis le 5 janvier, «en vertu du cessez-le-feu qui a mis fin à la deuxième guerre du Haut-Karabakh», selon les termes du communiqué du ministère des Affaires étrangères, elle matérialise, sur certaines portions dont celle de Chournoukh, la nouvelle frontière arméno-azerbaïdjanaise.
«Niaiserie d’une époque où chacun cherche les événements dans le journal au lieu de les voir sur la route», écrivait le poète Joë Bousquet. Ce jour-là, à Chournoukh, c’est en effet sur la route qu’a eu lieu l’«événement». À minuit, le ruban d’asphalte «national», cordon, trait d’union entre le haut et le bas d’un village sans histoires deviendra [Cet article est réservé aux abonnés.]
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5.Le Temps
12 Janvier 2021
par Emmanuel Grynszpan.
Arménie et Azerbaïdjan se reparlent
Veuillez trouver l’article en pièce jointe.
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6.Les Nouvelles d’Arménie
12 Janvier 2021
L’Azerbaïdjan affirme avoir perdu 2 841 soldats lors de la guerre en Artsakh, chiffres minimisés…
L’Azerbaïdjan vient de publier le nombre de ses soldats morts lors de la guerre de l’Artsakh du 27 septembre au 9 novembre 2020. Selon Bakou qui a révisé quelque peu à la hausse ses pertes, l’armée azérie aurait perdu 2 841 soldats indique l’agence de presse russe TASS sur les données du ministère azéri de la Défense. Elle indique par ailleurs que 64 soldats azéris sont considérés comme disparus et qui sont actuellement recherchés. Ces chiffres des pertes humaines azéries seraient minimisés par les autorités. Selon le ministère arménien de la Défense les pertes des soldats azéris les 8 000 jusqu’au cessez-le-feu en Artsakh le 9 novembre 2020.
Krikor Amirzayan
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7.Les Nouvelles d’Arménie
12 Janvier 2021
Les unités de génie des forces russes de maintien de la paix au Haut-Karabagh poursuivent leurs travaux de déminage
Les spécialistes du Centre international d’actions antimines du Ministère russe de la Défense poursuivent leurs travaux de déminage du territoire du Haut-Karabagh.
Au cours du déminage et du nettoyage des banlieues de Stepanakert, les militaires russes utilisent des complexes robotiques modernes « URAN-6 », qui permettent d’assurer la sécurité des militaires lors de travaux explosifs et de maintenir un taux élevé de nettoyage du terrain dans toutes les conditions météorologiques.
Depuis le 23 novembre 2020, au cours de l’opération, les unités de génie des forces russes de maintien de la paix ont nettoyé près de 479.2 hectares de territoire, environ 182.8 km de routes, 710 bâtiments, dont 22 objets socialement importants, et plus de 23 000 objets explosifs ont été neutralisés.
Les objets explosifs découverts et les munitions non explosées sont transportés et détruits sur le polygone spécialement équipé. Les munitions qui ne peuvent être évacuées en toute sécurité sont détruites sur place avec les mesures de sécurité nécessaires.
Veuillez consulter les photos de cet article sur :
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8.Euroneuws
11 Janvier 2021
Haut-Karabakh : une réunion sous l'oeil de Moscou
Haut-Karabakh : une réunion sous l'oeil de Moscou (euronews.com)
Haut-Karabakh : une réunion sous l'oeil de Moscou – YouTube
C'est une première rencontre entre les représentants de Bakou et d'Erevan, près de deux mois après l'accord de cessez-le-feu signé sous l'égide de Moscou, qui a mis un terme au conflit dans le Haut Karabakh. Le président russe Vladimir Poutine a accueilli ce lundi au Kremlin le président d'Azerbaïdjan Ilham Aliev et le chef du gouvernement arménien Nikol Pachinian, afin de se pencher sur l'application de cet accord.
"La situation dans la région est calme", assure le président russe Vladimir Poutine." Nous avons fait beaucoup pour que les personnes déplacées ou réfugiées puissent revenir en toute sécurité. Plus de 48 000 personnes sont revenues dans le Karabakh depuis le 14 novembre. La Russie a servi de médiateur pour l'échange de prisonniers de guerre et de corps des victimes".
Le 10 novembre dernier, l'accord de cessez le feu a mis un terme à un conflit de six semaines dans le Haut Karabakh. Il s'est soldé par une défaite des forces arméniennes, et par l'octroi à Bakou de territoires substantiels, dans cette région disputée depuis plus de trois décennies. Les dirigeants azerbaïdjanais et arméniens devront désormais mener des discussions pour rétablir les axes routiers dans cette zone.
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9.La Croix
11 janvier 2021
Pierre Sautreuil,
Première rencontre entre les chefs d’État de l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis la fin de la guerre
Nikol Pachinian et Ilham Aliyev se rencontrent lundi 11 janvier à Moscou pour tenter d’approfondir l’accord de paix du 9 novembre 2020.
C'est une première depuis la fin de la guerre dans le Haut-Karabakh il y a deux mois. Après plusieurs semaines de spéculation, le Kremlin a confirmé dimanche 10 janvier qu'une rencontre « à l'initiative de Vladimir Poutine » aura lieu lundi à Moscou entre le premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.
Ces négociations trilatérales interviennent à un moment où les tensions, loin d'être retombées, demeurent vives entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Elles porteront en premier lieu sur la mise en oeuvre de la déclaration commune des trois dirigeants qui avait mis un terme à la guerre le 9 novembre 2020. Préalable à de plus amples négociations, elle actait la victoire de l'Azerbaïdjan sur les forces de l'Arménie et de la République d'Artsakh [entité politique arménienne non reconnue du Haut-Karabakh] au terme de 44 jours de combat.
Cet accord en neuf points encadrait, outre la cessation des combats, la rétrocession par l'Arménie d'un certain nombre de régions, le déploiement d'un contingent russe de maintien de la paix, l'échange des corps et des prisonniers, et le retour des réfugiés. Dans son communiqué, la présidence russe annonce qu'une « attention particulière » sera accordée à l'assistance aux zones touchées par les hostilités, mais aussi au déblocage et au développement des transports et des liaisons économiques dans la région.
Statu quo
Cette dernière question, objet du neuvième point de l'accord de novembre, promet de susciter de vifs débats. La construction d'un corridor terrestre pour relier la région azerbaïdjanaise du Nakhitchevan au reste de l'Azerbaïdjan, via le sud de l'Arménie, inquiète tout particulièrement Erevan, qui craint de perdre le contrôle de la zone concernée.
Les négociations auront aussi pour but d'approfondir le cadre posé par la déclaration du 9 novembre, dont les lacunes ont été soulignées par de nombreux observateurs. Grande absente, la question du statut du Haut-Karabakh, région peuplée majoritairement d'Arméniens, mais reconnue par la communauté internationale comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, demeure la condition sine qua non d'une résolution pacifique du conflit.
Elle risque néanmoins d'échapper à un accord, les participants n'ayant que peu d'intérêt immédiat à sortir du statu quo. Enfin, le Kremlin précise que des rencontres séparées entre Vladimir Poutine avec chacun des deux dirigeants sont envisagées. Un dispositif qui permet au président russe de mettre à nouveau en scène son rôle capital dans la résolution de ce conflit.
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10.Les Nouvelles d’Arménie
12 Janvier 2021
Selon Arman Tatoyan, l’Azerbaïdjan politise la question des prisonniers de guerre Arméniens
Arman Tatoyan, le défenseur des Droits de l’homme en Arménie affirme qu’il est inadmissible de politiquer les questions humanitaires liées à la protection des droits de l’homme suite à la guerre en Artsakh. Lors d’une conférence de presse aujourd’hui 12 avril à Erévan -organisée par l’Ugab- Arman Tatoyan a accusé l’Azerbaïdjan de tels faits.
Arman Tatoyan a affirmé « L’Azerbaïdjan politise clairement la question des prisonniers de guerre. Selon les exigences internationales, les prisonniers de guerre ou les prisonniers civils doivent être libérés immédiatement après la cessation des hostilités ou rentrer dans leur pays d’origine. Il est interdit d’engager des poursuites pénales à leur encontre, de les détenir et de les arrêter est considéré comme une punition, c’est également interdit. De plus, la procrastination artificielle de ces problèmes est également interdite, il s’agit en fait d’un crime de guerre ».
Ainsi Bakou ne respecte aucunement les conventions internationales dont l’Azerbaïdjan est également signataire…
Krikor Amirzayan