De nos correspondants Roger , Lydia & Miel Kasparian par Whats'App :
A Stépanakert , capitale du Haut Karabagh, les commerces sont ouverts et il n'y a aucune trace des combats qui ont fait rage entre les Arméniens et les Azéris;
Hier soir , veille du Noël apostolique arménien , les églises étaient pleines et les Arméniens allumaient des dizaines de bougies pour se recueillir avant la veillée du soir. Aujourd'hui tous les commerces sont ouverts, pas de maques ni couvre-feu, et les Arméniens vaquent à leurs occupations .
Ceux d'Artsakh sont encore plus hospitaliers que ceux de Yerevan et nos Franco-Arméniens sont invités partout et se régalent de dolmas , des feuilles de choux farcies .Ils repartent souvent avec plusiseurs kilos de fromage après avoir donné plein de tablettes de chocolat aux enfants des villages.
Nos globe-trotters ont quand même essayé de s'approcher de Chouchi mais de jeunes soldats russes avec des uniformes & des cagoules flambant neufs les en ont dissuadé par gestes : ces soldats ne parlent ni l'arménien , ni l'anglais et nos photographes n'avaient pas emporté leur "russe sans peine"; le matériel militaire russe est aussi rutilant et moderne .
A la frontière, dans ce village coupé en deux, cet Arménien peut voir sa maison de l'autre côté de la frontière. Il a remonté les fenêtres et les portes de sa maison qu'il avait emportées , sur la maison de sa mère où il habite à présent. Bien sûr il regrette sa maison mais on lui avait dit de partir avant le 5 janvier…
Témoin du prestige parisien , une Tour Eiffel en métal de 30 mètres trône sur une place de Goris (Arménie).
Bien que leur hôtel à Stépanakert ,ne soit pas chauffé , les Kasparian ont chaud au coeur et parlent avec émerveillement de leurs compatriotes d'Artsakh …libre
source : Roger Kasparian