Les media & OTC (Organisation Terre & Culture)
1. Nor Haratch
11/12/20 Le gouvernement arménien « prêt » à discuter de la tenue d'élections anticipées
Le Premier ministre Nikol Pachinian et son équipe politique sont prêts à discuter avec l'opposition arménienne de la possibilité de tenir de nouvelles élections législatives, a déclaré jeudi un député de la majorité parlementaire.
« Je n'exclus pas une telle évolution », a déclaré à la presse le vice-président du Parlement, Alen Simonian. « Les autorités sont prêtes à discuter d'une telle proposition. »
« Les autorités sont prêtes à entamer de telles discussions à la condition, comme l'a noté le Premier ministre, qu'aucune partie ne menace l'une l'autre », a-t-il déclaré.
Arman Babajanian, un parlementaire indépendant critique des forces d'opposition exigeant la démission de Pachinian, a déclaré que son parti avait déjà tenu des consultations sur la question avec l'alliance au pouvoir.
« L'équipe dirigeante a été invitée à de telles discussions », a déclaré Babajanian. « Ces discussions se poursuivent et nous espérons qu'elles seront fructueuses et aboutiront à des décisions concernant l'organisation d'élections anticipées. »
Gevorg Gorgissian, membre du Parti « Arménie lumineuse », l'un des deux partis d'opposition représentés au Parlement, a déclaré qu'il n'avait pas reçu de telles offres de Pachinian ou de ses alliés politiques.
Le Parti « Arménie lumineuse » et pratiquement tous les autres groupes d'opposition ont exigé la démission de Pachinian et des élections anticipées à la suite d'un cessez-le-feu au Haut-Karabagh. Ils insistent sur le fait que les scrutins doivent être tenus par un nouveau gouvernement intérimaire dans les mois à venir ou dans un an. Pachinian a rejeté leurs demandes.
« Les autorités actuelles n'ont plus d'autorité et ne peuvent garantir des élections libres et équitables », a affirmé Gorgissian.
Le Parti « Arménie lumineuse » n'a cependant pas rejoint la coalition de plus d'une douzaine de partis d'opposition qui organisent des manifestations de rue dans le but de forcer Pachinian à céder le pouvoir à un Premier ministre par intérim nommé par eux.
La coalition a rassemblé plusieurs centaines de partisans devant le bâtiment principal du gouvernement à Erevan alors que Pachinian tenait une session hebdomadaire de son gouvernement jeudi.
Andranik Tevanian, l'un des orateurs du rassemblement, a déclaré: « Notre objectif principal est de ne pas permettre à ce régime défaitiste d'organiser des élections parce qu'il n'est pas légitime et ne représente pas le peuple. »
Tevanian s'est adressé à la foule avant que des manifestants bloquent une rue adjacente du centre-ville d'Erevan. La police anti-émeute a utilisé la force pour débloquer la rue et arrêté plus de 40 manifestants.
________________________ 2. L'Orient Le Jour 12/12/2020 Les Arméniens dénoncent une attaque azerbaïdjanaise AFP / le 12 décembre 2020
Vue sur la région de Jabrayil, dans le Karabakh, qui est repassée sous contrôle de l'Azerbaïdjan, le 7 décembre 2020. Photo REUTERS/Aziz Karimov
Les autorités séparatistes arméniennes du Nagorny Karabakh ont annoncé samedi que trois de leurs combattants avaient été blessés dans une attaque par les forces azerbaïdjanaises, en violation du cessez-le-feu négocié fin novembre sous l'égide de Moscou.
Des troupes azerbaïdjanaises ont attaqué vendredi soir des combattants arméniens et "trois ont été blessés durant la fusillade qui a suivi", a déclaré le ministère de la défense du territoire.
Les combats au Nagorny Karabakh, qui ont fait des milliers de morts dans les deux camps, ont débouché en novembre sur un accord de cessation des hostilités négocié sous l'égide de Moscou, qui a acté une déroute militaire arménienne et accordé d'importants gains territoriaux à Bakou. Une force de paix russe de quelque 2.000 soldats a été déployée dans la région pour assurer le respect du cessez-le-feu.
Lors d'une visite cette semaine en Azerbaïdjan, le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays a ouvertement soutenu politiquement l'Azerbaïdjan dans son offensive et a parfois été soupçonné d'une aide matérielle, a proclamé que "la lutte" contre l'Arménie n'était pas terminée. "La lutte dans les sphères politiques et militaires va se poursuivre désormais sur de nombreux autres fronts", a-t-il clamé lors d'un discours en marge d'une grande parade militaire à Bakou. Appelant les dirigeants arméniens à "revenir à la raison" après leur défaite dans cette guerre de six semaines, il a assuré que la reconquête de nombreux territoires par l'Azerbaïdjan "sera le début d'une nouvelle ère" dans cette région montagneuse du Caucase.
________________________ 3. Nor Haratch
11/12/20 L'ONU réaffirme son intention d'envoyer une mission au Haut-Karabagh Par Aren Kertechian
L'ONU réaffirme son intention d'envoyer une mission au Haut-Karabagh et appelle toutes les parties à coopérer afin qu'elle ait lieu le plus rapidement possible, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.
L'ONU avait initialement annoncé que la mission devrait arriver au Haut-Karabagh début décembre pour évaluer les besoins des habitants de la région. « Je ne dirais pas qu'il y a des obstacles. Les détails sont en cours de préparation », a déclaré Dujarric.
« Comme je l'ai déjà dit, nous sommes prêts à répondre aux besoins humanitaires de toutes les personnes touchées par les conflits. Nos collègues du bureau de coordination des questions humanitaires et d'autres divisions de l'ONU travaillent avec toutes les parties impliquées pour mener des évaluations indépendantes des besoins humanitaires », a ajouté le responsable de l'ONU, appelant toutes les parties à coopérer avec l'ONU pour faciliter le déploiement rapide de la mission.
________________________ 4. Nor Haratch
11/12/2020 Erevan condamne les « revendications territoriales azéries »
Erevan a accusé le président azerbaïdjanais Ilham Aliev de saper la paix et la stabilité régionales après avoir de nouveau décrit jeudi une grande partie du territoire internationalement reconnu de l'Arménie comme « des terres azerbaïdjanaises historiques ».
Aliev a notamment déclaré qu'Erevan, le lac Sevan et la province arménienne de Sunik étaient « des terres azerbaïdjanaises historiques », en assistant, avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, à un défilé militaire à Bakou.
Mané Gevorgian, la porte-parole du Premier ministre arménien Nikol Pachinian, a déclaré que la déclaration équivalait à des revendications territoriales qui « jettent un sérieux doute sur l'état de préparation de l'Azerbaïdjan à la paix et mettent en danger la paix et la sécurité régionales ».
Dans des commentaires écrits à l'agence de presse Armenpress, Gevorgian a également dénoncé l'affirmation d'Aliev selon laquelle Bakou est parvenu à une solution militaire au Haut-Karabagh avec sa victoire dans la récente guerre arrêtée par un cessez-le-feu négocié par la Russie le 10 novembre. Elle a souligné la nécessité d'une reconnaissance internationale du droit des Arméniens d'Artsakh à l'autodétermination.
« Ces affirmations contredisent l'esprit et les dispositions de la déclaration trilatérale du 9 novembre [publiée par les dirigeants de la Russie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan] », a-t-elle déclaré.
Gevorgian a également dénoncé Erdogan pour avoir loué pendant le défilé de Bakou Enver Pacha, l'un des cerveaux du génocide arménien de 1915. « De telles manifestations remettent en question les déclarations de la Turquie, notamment sur sa volonté de promouvoir la paix et la stabilité régionales », a-t-elle déclaré.
S'exprimant après le défilé, Erdogan a déclaré que la Turquie pourrait ouvrir sa frontière avec l'Arménie si Erevan prenait des « mesures positives » pour la paix régionale.
Selon Reuters, le dirigeant turc a déclaré à cet égard qu'il avait envisagé de créer avec Aliev une plate-forme de coopération régionale avec six pays de la région. L'Arménie pourrait participer à la plate-forme régionale prévue avec la Turquie, la Russie, l'Iran, l'Azerbaïdjan et la Géorgie si elle contribue à la paix régionale, a-t-il ajouté.
Près de 3 000 soldats turcs ont défilé sur la place principale de la capitale azerbaïdjanaise pendant la parade. Aliev a rendu hommage au soutien militaire et politique de la Turquie à l'Azerbaïdjan pendant la guerre.
« En participant ensemble à ce défilé de la victoire, nous montrons à nouveau notre unité, non seulement à nos propres peuples mais au monde entier », a-t-il déclaré.
________________________ 5. L'Orient Le Jour 11/12/2020 L'Iran critique le président turc pour un poème séparatiste "mal récité" AFP / le 11 décembre 2020
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Photo d'archives AFP
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a critiqué vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan pour un poème "mal récité" qui sous-entendrait que les provinces du nord-ouest de l'Iran faisaient partie de la république d'Azerbaïdjan.
"Le président Erdogan n'a pas été informé que ce qu'il a mal récité à Bakou se réfère à la séparation forcée des zones au nord d'Aras de la métropole iranienne", a écrit M. Zarif sur Twitter. L'Iran compte une importante population azérie, principalement dans les provinces bordant le fleuve Aras et voisines de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie.
M. Erdogan s'est exprimé jeudi lors d'une visite en Azerbaïdjan pour célébrer la récente victoire de ce pays turcophone du Caucase au Nagorny Karabakh, face à l'Arménie qui a dû céder d'importants territoires à cette enclave en territoire azerbaïdjanais disputée depuis des décennies. "N'a-t-il pas compris qu'il portait atteinte à la souveraineté de la République d'Azerbaïdjan?", a ajouté M. Zarif. "PERSONNE ne peut parler de NOTRE Azerbaïdjan bien-aimé."
Selon l'agence iranienne Isna, le poème récité est "l'un des symboles séparatistes du panturkisme". Le texte parle d'Aras et "se plaint de la distance séparant les personnes de langue azérie des deux côtés du fleuve", ajoute Isna. Le ministère des Affaires étrangères iranien a dit avoir convoqué l'ambassadeur de Turquie au sujet des "remarques interventionnistes et inacceptables" du président Erdogan, et exigé "une explication immédiate". Il a signifié à l'ambassadeur que "l'ère des revendications territoriales et des empires bellicistes et expansionnistes était révolue", selon un communiqué officiel. L'Iran "ne permet à personne de s'immiscer dans son intégrité territoriale", affirme le texte.
________________________ 6. Nor Haratch 11/12/2020 Le CCAF demande la rupture des relations diplomatiques entre la France et la Turquie
Le jeudi 10 décembre, dans le cadre des cérémonies célébrant « la victoire de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie », le Président de la République turque Recep Tayip Erdogan a glorifié Enver, un des trois principaux ordonnateurs du génocide des Arméniens avec Talaat et Djemal, avant de proférer d'inquiétantes menaces en martelant que la « lutte » de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie n'est pas terminée. Il a affirmé : « le fait que l'Azerbaïdjan a sauvé ses terres d'occupation ne signifie pas que la lutte est terminée. La lutte dans les sphères politiques et militaires va se poursuivre désormais sur de nombreux autres fronts. » Au cours de la même cérémonie, le Président azerbaïdjanais, Ilham Aliev a précisé la pensée du Président turc, Recep Tayep Erdogan, en déclarant que Bakou allait mettre en place un plan de conquête de la capitale de l'Arménie, Erevan, et de la région du Zanguezour au sud de l'Arménie, frontalière de l'Iran et du Nakhitchevan. Le plan pan-turc est en marche et la faiblesse de la réaction internationale encourage Ankara dans sa mise en oeuvre. L'expansionnisme de la Turquie, qui instrumentalise l'Azerbaïdjan, n'a plus de limites et met le peuple arménien en danger. La glorification d'Enver rappelle qu'Erdogan est dans cet état d'esprit génocidaire à l'encontre du peuple arménien. Durant la guerre, Erdogan a précisé qu'il allait « terminer le travail entrepris en 1915 ». La menace est claire, elle est très précise et le silence de la communauté internationale sera interprété par Ankara, au mieux comme un aveu d'impuissance et au pire comme un blanc-seing aux velléités du pan-turquisme.
Le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France appelle le Président de la République française, Emmanuel Macron, à une réponse à la hauteur de la menace. En tant que citoyens français, nous demandons à la France de condamner, de la manière la plus forte possible, la démarche turque en rompant ses relations diplomatiques avec Ankara. La France doit être à la pointe d'une condamnation internationale de la Turquie et de ses objectifs expansionnistes et génocidaires.
Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France – CCAF
Paris, le jeudi 11 décembre 2020
________________________ 7. Les Nouvelles d'Arménie 12/12/2020 http://www.armenews.com/spip. Mercenaires syriens, les preuves s’accumulent
Des mercenaires syriens qui ont participé à la guerre contre l’Artsakh déclenchée par l’Azerbaïdjan ont raconté à la BBC comment ils étaient utilisés comme « chair à canon ».
« On nous a dit que notre mission patrouillerait sur les frontières azerbaïdjanaises en tant que gardes-frontières. On nous a offert 2 000 dollars par mois pour ce travail. Nous avons accepté mais à notre arrivée en Azerbaïdjan, nous avons été emmenés en première ligne le lendemain ’’, a déclaré un mercenaire syrien à la BBC.
Selon lui, il y en avait 30 dans cette section de la ligne de front, et après avoir marché 50 mètres une roquette est tombée près d’eux.
« Le tir sans fin a duré près de 30 minutes. Ces minutes semblaient être un siècle. A cette époque, je regrettais d’être venu en Azerbaïdjan », a-t-il déclaré.
Les mercenaires ont dit au journaliste que la mort était partout et qu’ils étaient utilisés comme « chair à canon », alors que la probabilité de survie n’était que de 1%. Les mercenaires syriens qui ont participé à la guerre contre l’Artsakh ont été envoyés par la Turquie, ce qui a été confirmé par la Russie, la France et une source américaine du Pentagone reprise par le Wall street journal. Le journal a déclaré : Ankara transporte d’abord des mercenaires de Syrie vers ses terres, puis de là sur des vols commerciaux directs vers l’Azerbaïdjan, à raison de 100 militants par lot.
Ces transports de mercenaire par avions commerciaux avaient été révélés ici-même, en direct, grâce à flightradar24.com.
Le cousin d’un combattant a déclaré que lui et sa famille étaient au courant des combats de Syriens qui voyageaient avec la compagnie de Najjar et avaient des lignes téléphoniques internationales. Le cousin a parlé sous couvert d’anonymat pour éviter de mettre en colère les recruteurs de mercenaires en Syrie.
________________________ 8. Les Nouvelles d'Arménie 12/12/2020 http://www.armenews.com/spip. Des politiciens et des experts azerbaïdjanais exigent le retrait des soldats de la paix russes du Karabakh
Un groupe de chefs de partis politiques et d’organisations publiques azerbaïdjanaises, des représentants de la diaspora azerbaïdjanaise ont lancé un appel à la communauté internationale pour garantir le retrait des troupes russes de « maintien de la paix » d’Azerbaïdjan.
L’appel adressé à l’ONU, aux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, au Parlement européen, à l’APCE, à l’OSCE, au Bureau de coordination du Mouvement des pays non alignés, à l’OTAN, à l’AP–OTAN, au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNESCO note que le Nagorno-Karabakh et sept régions annexées de l’Azerbaïdjan ont été occupés par l’Arménie en son temps avec le soutien de la Russie. Ils soulignent que le déploiement de « soldats de la paix » russes dans la région après la guerre de 44 jours est une violation des normes internationales. Les troupes russes ont été déployées sans mandat de l’ONU. La Russie a créé des bases militaires en une journée, équipant ses forces d’armes militaires incompatibles avec les activités de maintien de la paix.
Pour les partis politiques et d’organisations publiques azerbaïdjanaises le gouvernement russe a signé un accord sur la réglementation des activités des soldats de la paix non pas avec le gouvernement azerbaïdjanais, mais avec le gouvernement arménien, violant gravement les droits souverains de la République d’Azerbaïdjan.
« Malgré l’abolition de la « région autonome du Haut-Karabakh » par décision du parlement azerbaïdjanais en 1991 et le changement d’unités administratives et territoriales dans certaines régions d’Azerbaïdjan, les « soldats de la paix » russes ont dépassé leur mission et ont pris le contrôle d’une partie de la agglomérations de l’ancienne région d’Agdere dans les régions de Kelbajar et Terter. Sous prétexte d’un accord sur la création d’un »couloir humanitaire« , des »soldats de la paix« russes ont pris le contrôle de la ville de Lachin et de sa zone à 5 km autour d’elle, ce qui est »un acte d’agression contre l’intégrité territoriale de notre pays et la l’inviolabilité de ses frontières nationales. « indique l’appel qui affirme que »le gouvernement russe empêche le transfert de la plupart des régions de l’ancienne « région du Haut-Karabakh » sous la juridiction de l’Azerbaïdjan et la création d’organes publics compétents dans ces régions. Les « soldats de la paix » russes travaillent en étroite collaboration avec l’Arménie occupante pour créer une « République séparatiste du Haut-Karabakh » et la promouvoir en tant qu’État indépendant" indique l’appel.
Les auteurs de l’appel « estiment que les forces armées russes devraient être immédiatement retirées du pays pour avoir commis des actions illégales incompatibles avec la mission de maintien de la paix, une coopération étroite avec l’Arménie occupante et les dirigeants des terroristes séparatistes de la soi-disant République du Karabakh et violation des droits souverains de l’Azerbaïdjan ».
L’appel ajoute que « la Russie et la France devraient être démises de la coprésidence du Groupe de Minsk de l’OSCE pour violation flagrante de leurs obligations de médiateurs impartiaux ».
« Des sanctions appropriées et d’autres mesures efficaces devraient être prises contre l’Arménie en cas de menace à la paix et à la sécurité internationale dans la région avec le soutien militaro-politique de la Russie, ainsi qu’en cas de non-respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le retrait inconditionnel du forces d’occupation d’Azerbaïdjan » ajoute l’appel.
L’appel a été signé par le chef du Parti de l’unité nationale azerbaïdjanaise unie Hajibaba Azimov, le président du Parti des citoyens et du développement Ali Aliyev, le chef du Parti de la liberté Ahmed Oruj, le chef du Parti du Front populaire classique Mirmahmud Miralioglu, le chef du Mouvement pour la démocratie et le bien-être Gubad Ibadoglu, professeur de l’Université de l’État américain de Caroline du Nord Ali Asgarov, professeur Tofig Shahtiakhtinsky, chef de la plate-forme pour le changement démocratique Ali Mustafayev, chef du East-West Research Center Arastun Orujlu, directeur du Centre d’études de sécurité Ilham Ismail, chef du Centre pour la promotion du journalisme Gulu Maharramli et président de la société Borchali Zalimkhan Mammadli.
Le même groupe de personnes a adopté des appels séparés aux présidents de l’Azerbaïdjan et de la Turquie – Ilham Aliyev et Recep Tayyip Erdogan en appelant à « prendre les mesures nécessaires pour empêcher toute action des soldats de la paix russes dirigée contre l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État République d’Azerbaïdjan. »
Ils demandent également de prendre des mesures urgentes pour restaurer les droits souverains de l’Azerbaïdjan et les activités des organes étatiques compétents à Khankendi [Stépanakert] et dans les régions adjacentes sous le contrôle des « soldats de la paix » russes et des arméniens. L’appel propose de conclure des accords et des contrats appropriés pour le déploiement du contingent militaire de la République de Turquie dans les territoires couvrant l’ex-région du Haut-Karabakh afin de contrôler le cessez-le-feu et d’assurer une vie pacifique dans ces territoires avec les unités militaires de l’Azerbaïdjan.
L’appel contient également la demande de mise en œuvre de mesures politiques et politico-juridiques visant à renvoyer la région de Zangezur et les autres territoires transférés en Arménie par les organes centraux de l’Union soviétique sous la juridiction de l’Azerbaïdjan en violation des normes et principes du droit national et international.
________________________ 9. Les Nouvelles d'Arménie 12/12/2020 https://www.armenews.com/spip. Protect ARTsakh : Une vente aux enchères caritative pour l’Artsakh
© David Ghahramanyan EPA-EFE.
Protect ARTsakh, une vente aux enchères caritative pour l’Artsakh, sera en ligne du 14 au 20 décembre 2020, sur la plateforme Artscoops.
La vente présente 78 lots par 60 artistes pluridisciplinaires venant de quatre continents différents – en passant par la peinture, photographie, sculpture, dessin, textile et même la bijouterie. Tous profits iront à ceux touchés par la situation actuelle en Artsakh (autrement connu sous le nom du Haut-Karabakh).
Les artistes incluent les participants au pavillon National d’Arménie, Lauréat du Lion d’Or, à la 56e Biennale de Venise : Mikayel Ohanjanyan (Arménie), Aikaterini Gegisian (Grèce), Hrair Sarkissian (Syrie), Rosana Palazyan (Brésil), Mekhitar Garabedian (Belgique), Silvina Der Meguerditchian (Argentine) et Aram Jibilian (États-Unis). D’autres artistes vedettes incluent Lionel Estève (France, Baronian Xippas Bruxelles), Jean Boghossian (Belgique), Daniel Juré et Katia Boyadgian (France), Arghavan Khosravi (Iran, Stems Gallery Bruxelles), Giuseppe Caccavale (Italie), Bailey Scieszka (États Unis, Stems Gallery Bruxelles) et Benji Boyadgian (Jérusalem), parmi tant d’autres.
La vente a été organisée par trois jeunes Arméniens, Lara Arslanian (Belgique), Garabed Bardakjian (Liban) et Sarine Semerjian (Syrie) dans le but de lever des fonds pour les secours humanitaires en faveur des familles Arméniennes qui ont récemment fui la région de l’Artsakh dans le Caucase, suite à son transfert aux autorités Azerbaïdjanaises. Au-delà de l’aide financière immédiate, nous espérons également que cette vente aux enchères caritative puisse sensibiliser le public à la situation désastreuse actuelle en Arménie et du Haut-Karabakh.
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Les organisateurs : Garabed Bardakjian, Lara Arslanian et Sarine Semerjian. En patronage avec la Arslanian Foundation, couvrant toutes dépenses et accorde une donation supplémentaire de 30 000$ à l’Artsakh, Protect ARTsakh s’engage à faire don de l’entièreté des fonds levés à des organisations humanitaires internationales à but non lucratif, allouant chaque donation à l’aide humanitaire aux familles qui, jusqu’à peu, on vécut dans la région contestée d’Artsakh.
La vente aux enchères est organisée sur Artscoops , une plateforme d’art en ligne basée à Beyrouth qui présente de l’art contemporain du Moyen Orient par le biais d’enchères et de ventes privées.
Pour avoir des informations supplémentaires, veuillez contacter : protectartsakh@gmail.com
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© Silvina Der Megherditchian.
________________________ 10. Les Nouvelles d'Arménie 12/12/2020 https://www.armenews.com/spip.
Le défilé militaire à Bakou était une insulte non seulement à l’Arménie mais aussi à la Russie selon le « Lazarian Club »
Le défilé militaire à Bakou le 10 décembre était une insulte non seulement dirigée contre l’Arménie et le peuple arménien, mais aussi à son allié, la Russie a affirmé le conseil d’administration du « Lazarian Club ». , un espace de réflexion lié à la Douma.
La manifestation organisée à Bakou le 10 décembre qualifiée de « Parade de la victoire » était une provocation de l’Azerbaïdjan et de la Turquie, une humiliation publique de l’Arménie et du peuple arménien estime le « Lazarian Club ». Mais au-delà elle visait la Russie l’alliée de l’Arménie affirme la même source.
Le conseil d’administration de l’International Lazarus Club, qui réunit des représentants de la société civile en Russie et en Arménie, est convaincu que les organisateurs du défilé au contenu agressif ont offensé non seulement l’Arménie mais aussi la Russie. La déclaration du président Aliev qui a établi des parallèles avec la Grande Victoire contre le fascisme en 1945, et celle de l’Artsakh est particulièrement iresspectible. « Nous pensons que ces parallèles historiques sont faux, offensants, en outre, criminels » a déclaré le conseil d’administration du Lazarian Club dans un communiqué. Selon le conseil, le défilé de Bakou ne signifie rien de plus que la légitimation des aspirations néo-ottomanes de la Turquie, une tentative de réécrire l’histoire de la région en faveur de ces idéologies pantouraniennes.
« Il a été rendu public lors de l’événement en présence du dirigeant turc M. Erdogan, avec l’admiration apparente d’Enver Pacha, qui était le principal organisateur du génocide arménien dans l’Empire ottoman, ainsi que du décès de soldats en uniforme turc en 1918 » indique le communiqué. Le conseil d’administration du Lazarian Club note que l’Arménie doit tirer les dures leçons des de la guerre du Haut-Karabagh et s’unir pour surmonter l’amertume des pertes et des déceptions. Le Conseil est convaincu que seul le peuple arménien a le droit de décider de son propre destin. « Plus tôt la société arménienne trouvera une solution juridique et parviendra à un accord, plus tôt de vraies mesures seront prises vers la capacité de défense de l’Arménie, la reprise économique et la renaissance de l’esprit du peuple arménien » a déclaré le conseil d’administration du Lazarian Club.
Krikor Amirzayan
________________________ 11. Huffingtonpost 11/12/2020
Macron savoure la revanche que lui offre l'Europe sur Erdogan
Les dirigeants de l'UE ont adopté de nouvelles sanctions contre la Turquie de Recep Tayyip Erdogan.
POLITIQUE – Officiellement, ces décisions sont prises pour sanctionner les activités turques en Méditerranée orientale. Mais elles ont une saveur toute particulière pour Emmanuel Macron. Le chef de l’État, personnellement visé à de nombreuses reprises par le président turc Recep Tayyip Erdogan, a pesé de tout son poids pour obtenir une réponse ferme de l’Union européenne.
C’est ce qu’il revendique, ce vendredi 11 décembre après une nuit de négociations avec ses homologues du Conseil européen. Les 27 ont effectivement adopté de nouvelles sanctions individuelles -la liste des responsables n’est pas encore connue- après avoir longtemps agité le bâton contre les actions “illégales et agressives” d’Ankara, avec un succès limité.
“Les sanctions sont actées comme nous avions prévu de le faire, dans le cadre du processus que nous avions engagé au mois d’octobre”, s’est ainsi félicité Emmanuel Macron en fin de matinée, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article, constatant que le “travail de conviction” de Paris est désormais “mieux compris”: “il y a six mois, on disait que la France était toute seule.”
Sanctions individuelles et clause de revoyure“On a raison parfois d’être clairs et vocaux quand les comportements sont inacceptables”, a-t-il encore estimé, visiblement satisfait de la tournure des événements à Bruxelles. Car si le chef de l’État a rapidement prôné une ligne dure pour contrer Recep Tayyip Erdogan, poussant dès le mois d’octobre pour des sanctions, il n’a pas été immédiatement rejoint par ses homologues.
Angela Merkel notamment a, selon plusieurs sources diplomatiques citées par l’AFP, longtemps encouragé la voie du dialogue pour “développer une relation réellement constructive avec la Turquie.” La chancelière allemande a finalement jugé, ce vendredi, “le consensus” obtenu “très équilibré.”
Le consensus en question prévoit, en plus de ces nouvelles sanctions individuelles, de possibles mesures supplémentaires (ajout de nouveaux noms, d’entreprises) en mars, lors d’un nouveau point d’étape, si la Turquie poursuivait ses actions en Méditerranée orientale.
De quoi satisfaire les plus offensifs contre Ankara et les plus réticents à l’idée de sanctions… et de quoi réjouir Emmanuel Macron, devenu la bête noire de Recep Tayyip Erdogan. Depuis des mois, les tensions se sont exacerbées entre les deux chefs d’État, le président turc allant jusqu’à remettre en cause la “santé mentale” de son homologue français sur fond d’accusations de “campagne de haine” contre l’islam.
________________________ 12. France info 11/12/2020 Haut-Karabakh : "Cette guerre a été une boucherie", d'après Jean-Marc Germain Invités du 23h de franceinfo jeudi 10 décembre, Jean-Marc Germain et Jean-François Colosimo sont revenus sur le conflit meurtrier ayant eu lieu dans le Haut-Karabakh.
Patricia Loison franceinfo France Télévisions
Le 10 novembre dernier, un accord de cessez-le-feu signé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a mis fin à six semaines d'affrontements dans le Haut-Karabakh. "Cette guerre a été une boucherie," affirme Jean-Marc Germain, secrétaire du Parti socialiste (PS) à l'international, qui s'est rendu sur place. "L'enjeu était de tuer avant même de conquérir des territoires", poursuit l'homme politique, qui appelle à la mise en place d'une "aide humanitaire urgente".
"Disproportion des forces"Entre 1988 et 1994, un premier conflit avait éclaté entre les deux belligérants sur ce territoire. Il s'était conclu sur une victoire arménienne, mais de nombreuses choses ont changé depuis. "Il y avait une disproportion des forces", note Jean-François Colosimo, auteur de l'ouvrage Le sabre et le turban – Jusqu'où ira la Turquie ? (Les éditions du Cerf) et lui aussi invité du 23h de franceinfo jeudi 10 décembre. L'historien s'est en outre ému de la situation de l'Arménie, qui est apparue bien isolée face à l'Azerbaïdjan et à son allié turc : "Ce peuple arménien s'est battu seul, et il a perdu parce que c'était une bataille démesurée."
________________________ 13. Nouvel Hay Magazine 11/12/2020 Ankara , nid d’espions ?Postes diplomatiques à Ankara. Après les nominations à la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure)
de Bernard Emie et à la MI-6
(Military Intelligece du Royaume-Uni) de Richard Moore, tous
deux ex-ambassadeurs à Ankara, deux nouvelles nominations,
en lien avec la Turquie, sont annoncées à Washington.
Le bureau de la Vice-Presidente americaine élue, Kamala Harris
a communiqué deux nominations clés de l'équipe : Nancy
Mc Eldowney est designée comme conseillère à la Securité
nationale et Rohini Kosoglu à la politique intérieure.
Le currilucum-vitae de Nancy Mc Eblowney comporte un
séjour en tant que chargée d'affaires américaine en Turquie
(2005-2008, et artisane des travaux préparatoires du protocle
signé en 2009 entre la Turquie et l'Armenie) et en Azerbaidjan
de 2001 à 2004.
D'origine sri lankaise, Rohini Kosoglu est l'épouse d'un
ingenieur turc, O.Sedat Kosoglu, de la ville de Kirklareli en Turquie.
(le nom original de la ville etait Kirkkilise-quarante églises- qui
temoigne de l'existence des peuplements chretiens : elle fut
renommée Kirklareli en 1924 apres le nettoyage ethnique) .
L'annonce de la nomination de Rohini estt saluee par les
medias turcs qui l'ont surnomée "la mariée de Kirklareli".
Avant sa nomination, Rohini était la cheffe de cabinet de
Harris au Sénat.
Si Ankara avait établi des relations avec Erevan, le corps
diplomatique arménien aurait fait un apprentissage en Turquie
pour mieux resister aux plans "diaboliques" du panturquisme.
Qui passe par Ankara acquiert une formation et saute les
échelons.
Rappelons nous également du Pape Jean XXIII qui auparavant
etait nonce apostolique à Ankara.
Zaven Gudsuz
________________________ 14. Les Nouvelles d'Arménie 11/12/2020 http://www.armenews.com/spip. Le peuple de l’Artsakh a le droit à une autodétermination affirme le député russe Konstantin Zatouline
Le député russe Konstantin Zatouline directeur de l’Institut des pays de la CEI continue d’affirmer que le peuple arménien de la République de l’Artsakh a le droit d’avoir une autodétermination. Affirmation réalisée ce vendredi 11 décembre lors qu’une conférence « Erévan-Moscou » sur les réseaux sociaux.
« Je continue à considérer que le peuple de la République de l’Artsakh ou du Haut-Karabagh a le droit à son autonomie. Et plus encore que lors de la dislocation de l’Union soviétique le République soviétique de l’Azerbaïdjan ne contrôlait pas les territoires de la région autonome du Haut-Karabagh. L’Azerbaïdjan doit revoir ses déclarations affirmant que ces territoires lui appartiennent » dit Konstantin Zatouline.
________________________ 15. Les Nouvelles d'Arménie 11/12/2020 Des proches ont également participé à la recherche des disparus Arméniens…en territoire du Haut-Karabagh occupée par l’Azerbaïdjan
Depuis environ une semaine, les proches des soldats, réservistes et volontaires Arméniens portés disparus sont autorisés à participer aux opérations de recherche des corps dans les zones du Haut-Karabagh aujourd’hui contrôlées par l’Azerbaïdjan. Information communiquée par Hunan Tadevosyan, responsable des relations publiques des Service d’urgence de la République de l’Artsakh.
« La participation des proches des soldats disparus a été obtenue grâce à la médiation du Service d’urgence de l’État, des forces russes de maintien de la paix et du Comité International de la Croix-Rouge. « Maintenant, deux parents peuvent rejoindre les équipes de recherche et de sauvetage dans chaque direction pour les aider sur les lieux des hostilités » a déclaré Hunan Tadevosyan. Il a indiqué que des opérations de recherche sont menées dans les directions de Fizouli et Jabrayil.
« Aujourd’hui, deux détachements travaillent en direction de Fizouli et Jabrayil. Les corps de 20 militaires tués ont été retrouvés à Jabrayil hier et un à Talish. À l’heure actuelle, il n’y a pas de lieu d’hostilités où les opérations de recherche et de sauvetage ont été achevées. Par conséquent, la recherche se poursuivra dans toutes les directions. Je dois mentionner qu’au total, 802 corps ont été retrouvés depuis le 13 novembre » a déclaré Hunan Tadevosyan en indiquant que jusqu’à présent un seul soldat Arménien avait été retrouvé vivant dans la région de Chouchi.
________________________ 16. Les Nouvelles d'Arménie 11/12/2020 Deux enfants dans la guerre
Tourné entre janvier et novembre 2020, le reportage suit la vie de ces deux petits garçons de Talish, village de montagne qui tentait, dans l’ombre d’un conflit oublié, de reprendre vie. Après avoir déjà été bombardé en 2016 et connu quatre années d’exil, les enfants et leurs familles venaient de se réinstaller au village dans de nouvelles maisons.
Mais Talish se situe à quelques kilomètres de la frontière avec l’Azerbaïdjan. La guerre éclate fin septembre, le village est bombardé et conquis par les forces azerbaïdjanaises.
Dans les pas des deux copains de classe et dans ceux de leurs parents, se dessine la trajectoire de ces vies bouleversées en l’espace de quelques mois. Les femmes et les enfants fuient en direction d’Erevan où ils trouvent refuge avec d’autres dizaines de milliers d’exilés. Les hommes, eux, partent sur le front. Samvel et Avo commencent leur jeune vie avec le poids de cet héritage et des espoirs broyés.
Un reportage de Alexis Pazoumian, diffusion sur Arte le 12 décembre à 18h35.
________________________ 17. Les Nouvelles d'Arménie 11/12/2020 http://www.armenews.com/spip. Le Haut-Karabagh sera étudié dans un rapport préparé sur la Turquie sera préparé indique Merkel
Résumant le premier jour du sommet de l’Union européenne à Bruxelles, le président français Emanuel Macron a déclaré que les sanctions contre la Turquie « témoignent de la détermination de l’Union européenne ».
Selon les sources turques Emmanuel Macron aurait déclaré « les sanctions imposées par la Turquie sur les opérations de forage en Méditerranée orientale montrent que d’autres actions de déstabilisation sont inacceptables pour l’Union européenne ». Il aurait également noté que l’Union européenne est prête pour un dialogue avec la Turquie. De son côté la chancelière allemande Angela Merkel aurait déclaré « nous sommes d’accord sur la discussion des exportations d’armes vers la Turquie dans le cadre de l’OTAN ». Elle a également noté qu’un rapport sur la Turquie devrait être préparé pour le sommet de l’Union européenne en mars. Le rapport examinera la question de la Libye et du Haut-Karabagh.
________________________ 18. Les Nouvelles d'Arménie 11/12/2020 http://www.armenews.com/spip. Arayik Harutyunyan a reçu à Stepanakert les médecins Français Kevork Kepenekian et Khalil Etou
Vendredi 11 décembre, Arayik Harutyunyan le président de la République de l’Artsakh a reçu à Stepanakert le Dr Georges Kepenekian, ancien maire de Lyon, et le Dr Khalil Etou, responsable du programme mère-enfant de la Fondation Mérieux.
Le président de la République d’Artsakh souhaité la bienvenue aux invités. Il a souligné son attente à une coopération directe avec le secteur des soins de santé d’Artsakh, se déclarant convaincu qu’un tel niveau de coopération contribuera grandement à une meilleure qualité des services médicaux en Artsakh.
Etaient présents à la réunion, le Ministre de la Santé de la République d’Artsakh Ararat Ohanjanyan et le Vice-Ministre des Affaires étrangères Felix Khachatryan. Un certain nombre de propositions sur la coopération bilatérale furent effectuées.
_____________________ 19. Les Nouvelles d'Arménie 11/12/2020 https://www.armenews.com/spip. L’attaque prémédité des turco-azéris contre l’Artsakh
L’exercice militaire turco-azéri « L’aigle de TurAz 2020 », commencé fin juillet pour se terminer le 10 août 2020 aurait eu pour réel but de servir de préparatifs à l’agression contre l’Artsakh, comme l’indique, à mots couverts, le député azéri Sabir Rustemhanli à Anadolu Agency : « L’Arménie menace non seulement l’Azerbaïdjan, mais aussi la Turquie », avait-il dit. « Les Arméniens mènent une propagande contre la Turquie à travers le monde entier. Ils ne reconnaissent pas l’intégrité territoriale de la Turquie et revendiquent des terres dans l’est. Compte tenu de tout cela, la Turquie et l’Azerbaïdjan n’ont pas d’autre moyen que d’agir ensemble ».
Trois jours après la fin des « exercices », soit le 13 août 2020, ou le 15 août, selon les sources, le ministre de la Défense azéri Zakir Asanov, au côté du président Aliev, ont rencontré une délégation turque, à laquelle participait le major-général Göksel Kahya*, ministre de la Défense. Ce jour là, le général aurait suggéré que la Turquie pourrait installer une salle d’opération de contrôle de drones Bayraktar TB-2 pour soutenir les troupes terrestres.
De fait, les « exercices militaires conjoints » ont servi de couverture pour amener le personnel militaire turc en Azerbaïdjan, en prélude à l’agression du 27 septembre 2020 contre l’Artsakh. 600 militaires turcs étaient présents sur le terrain..
Concernant la présence de mercenaire syriens sur le territoire de l’Azerbaïdjan, Bakou a démenti, comme l’emploi de bombes au phosphore et d’armes à sous-munitions ; parlant de « rumeurs », de « provocation de la part des Arméniens » s’agissant d’une « absurdité totale. ». Cela-dit la communauté internationale n’est point dupe de ces dénégations.
* Le général Göksel Kahya a joué un rôle actif en Libye. Il est connu sous le nom de « drone ».
_____________________ 20. Radio Free Europe 10/12/2020 When The World Looked Away: The Destruction Of Julfa Cemetery
In early December 2005, Nshan Topouzian, an ethnic Armenian bishop living in Iran, received an alarming tip-off. According to Iranian border guards, a demolition crew had arrived at the Armenian cemetery of Julfa, in the Azerbaijani exclave of Naxcivan.
The Armenian cemetery of Julfa. This is one of several photographs of the ancient cemetery that were taken by Aram Vruyr while on assignment for Christian East magazine in 1915.
After driving through Iran’s rocky northern landscape to the Azerbaijani border, Topouzian was able to capture video footage of the final destruction of a cultural monument that, in its scale and artistry, was unlike anything else.
Bishop Topouzian offers a tearful requiem from Iranian soil as the destruction of the Julfa cemetery takes place in Azerbaijani territory in the background. The bishop died in 2010. Over several days, hundreds of ancient cross-stones, or "khachkars," were broken into rubble by men in military uniforms and dumped into the river between Azerbaijan and Iran.
Men working with sledgehammers at the Julfa cemetery in December 2005.
The site was the burial ground for the city of Julfa, a prosperous medieval trading center. Julfa's mostly Armenian population was evicted in 1605 during a conflict between the Ottoman and Persian empires.
A photo taken from Iranian territory of the 2005 destruction.
Khachkars are stone slabs historically used by Armenian Christians as memorials to the dead or to mark the location of significant events.
Khachkars in the Julfa cemetery in 1915
Armenian tradition holds that no two khachkars are alike and all are sacred. They are often carved with lace-like details and fantastical creatures whose identity is lost to time.
A young man poses among khachkars and a stone ram in the Julfa cemetery in 1915.
Many believe the cross-stones serve as a kind of mediator between heaven and the soul of those buried beneath.
A man leans on a khachkar topped with a winged creature in the Julfa cemetery in 1915.
Since the first war for Nagorno-Karabakh broke out between ethnic Armenians and Azerbaijanis in the late 1980s, people as well as monuments have fallen victim to furious debates over who has the strongest historical claims to disputed land.
A section of the cemetery during the Soviet era
In the Armenian capital, Yerevan, an Azerbaijani mosque was demolished in the early 1990s and remaining Islamic monuments were labelled "Persian." In the Azerbaijani capital, Baku, authorities destroyed a historic Armenian church, while inside the Azerbaijani exclave of Naxcivan
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