Un siècle après le traité de Sèvres, qui actait la fin de l’Empire ottoman & l'indépendance des pays & des peuples qui étaient sous son joug, & bien qu'il ait été remanié au Traité de Lausanne après la prise de pouvoir de Mustapha Kémal "Atatürk"( le père des Turcs) Recep Tayyip Erdogan avance ses pions : en Turquie contre des opposants arrêtés et emprisonnés ; à l’étranger en envoyant soldats et armes pour massacrer les Kurdes dont les désirs d'indépendance l'inquiètent, ou les Arméniens en Artsakh (Nagorny/Haut Karabagh), ou en Syrie où il recrute des djihadistes pour mourir aux côtés des soldats de l'Azerbaïdjan contre les Arméniens d'Artsakh , en Irak et en Libye.
Le « confinement planétaire », écrit Jean-François Colosimo, permet au président turc Recep Tayyip Erdogan de « durcir des fronts établis et [d’] en ouvrir de nouveaux » en « anticipant sur nos dérobades ».
Présenté comme un islamo-démocrate au début de son pouvoir , le président Erdogan, dont l’« ambition belliciste » ne fait plus de doute , veut réussir , selon Jean-François Colisimo, « le grand chelem de la revanche ».
source : Paris-Match