La sélection media d’OTC (Organisation Terre & Culture)
1.Les Nouvelles d’Arménie
31 décembre 2020
Pachinian va poursuivre les discussions au sujet de la tenue d’élections anticipées
Le Premier ministre Nikol Pachinian poursuivra les consultations politiques sur sa proposition de tenir de nouvelles élections parlementaires malgré le rejet des deux partis d’opposition représentés au Parlement arménien.
Les dirigeants des partis d’opposition Arménie prospère (BHK) et Arménie lumineuse (LHK), respectivement Gagik Tsarukian et Edmon Marukian, ont insisté sur la démission de Pachinian lorsqu’ils l’ont rencontré séparément mardi. Ils ont dit que les élections doivent être organisées par un nouveau gouvernement intérimaire.
« Je ne peux pas dire que les réunions d’hier ont été des échecs », a commenté mercredi la porte-parole de Pachinian, Mane Gevorgian. « Il y a eu une discussion, les parties intéressées se sont écoutées et les discussions se poursuivent à ce stade. »
Gevorgian a expliqué que Pachinian rencontrerait également un parlementaire nominalement indépendant à la tête d’un parti récemment formé ainsi que les chefs d’autres groupes politiques qui ne détiennent aucun siège à l’Assemblée nationale. Elle n’a pas pu dire s’il prévoyait de poursuivre les discussions avec le BHK et le LHK.
Pachinian a refusé de parler aux journalistes après avoir rencontré Tsarukian et Marukian au Parlement. Les principaux députés de son bloc Mon pas n’ont pas pu être joints pour commenter mercredi.
Le BHK de Tsarukian fait partie d’une coalition de 17 partis d’opposition qui organisent des manifestations antigouvernementales depuis le cessez-le-feu négocié par la Russie qui a mis fin à la guerre dans le Haut-Karabakh le 10 novembre. Dans un communiqué ce week-end, le mouvement a exigé que Pachinian cède le pouvoir à un gouvernement intérimaire qui organiserait de nouvelles élections dans un délai d’un an.
Le Premier ministre a rejeté à plusieurs reprises les demandes de l’opposition.
par Claire le jeudi 31 décembre 2020
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2.Les Nouvelles d’Arménie
31 décembre 2020
Président des architectes azéris pour la destruction des églises en Artsakh
« Le Courrier d’Erevan » rapporte que le président de l’Union des architectes d’Azerbaïdjan, Elbai Kasim-Zade, suggère de détruire toutes les églises arméniennes sur le territoire de l’Artsakh : « Ces bâtiments sont l’un des éléments de la violence contre le peuple azerbaïdjanais. Ils sont une sorte de symbole du fait que nos terres ont été « occupées » et que des signes architecturaux y ont été érigés, ce qui nous servira de reproche pour notre perte de la première guerre du Karabakh pour toujours et à jamais. Je suis en total désaccord et je pense qu’ils devraient être détruits », a-t-il déclaré.
Rappelons que les émissaires de l’UNESCO n’ont pas été autorisés à se rendre en Artsakh.
par Jean Eckian le jeudi 31 décembre 2020
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3.Les Nouvelles d’Arménie
31 décembre 2020
L’Azerbaïdjan tente de dissimuler un autre crime de guerre selon l’Armée de Défense de l’Artsakh
L’Armée de Défense de la République d’Artsakh a réaffirmé sa déclaration antérieure selon laquelle ni le 27 décembre, ni les jours précédents, aucune unité de l’Armée de Défense n’a été impliquée dans une opération militaire, pas un seul coup de feu n’a été tiré. Le régime de cessez-le-feu a été maintenu sur toute la longueur de la ligne de contact.
Les commentaires interviennent après que des images aient été partagées sur les réseaux sociaux azerbaïdjanais, montrant les corps de six militaires arméniens tués dans la région occupée d’Hadrout en Artsakh.
L’armée de défense a déclaré que « l’Azerbaïdjan parle d’un village situé au fond des territoires contrôlés par eux, assez loin de la ligne de front », ce qui signifie que les militaires de l’armée de défense devraient traverser la ligne de front et combattre à l’arrière de l’ennemi. , ce qui est impossible compte tenu de la présence des forces azerbaïdjanaises et des soldats de la paix russes.
« Non moins importante est la« coïncidence »selon laquelle, hier, l’Azerbaïdjan a violé l’accord conclu plus tôt, n’a pas permis aux groupes de recherche d’entrer dans les zones où, selon eux, les« batailles »ont eu lieu. Et c’est le cas lorsque l’accord sur le travail des groupes de recherche dans ces zones a été conclu le 27 décembre, c’est-à-dire, selon la partie azerbaïdjanaise, le jour même des « batailles » dit l’Armée de Défense.
La combinaison des faits ci-dessus donne à penser que les actions et les déclarations de la partie azerbaïdjanaise visent à dissimuler un autre crime de guerre, et c’était le but du refus d’autoriser les groupes de recherche à pénétrer dans les territoires mentionnés.
Un travail actif est en cours pour découvrir l’identité des personnes représentées dans les images. L’Armée de défense n’exclut pas qu’il s’agit du meurtre brutal de prisonniers pris en otage plus tôt.
« Nous condamnons fermement cette politique de la partie azerbaïdjanaise, qui contredit la logique de la déclaration trilatérale du 9 novembre. La République d’Artsakh sera cohérente dans la révélation des crimes de guerre commis par l’Azerbaïdjan », a déclaré l’armée de défense.
ATTENTION IMAGES SENSIBLES
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4.Les Nouvelles d’Arménie
29 décembre 2020
Le président russe Vladimir Poutine a adressé un message de félicitations à Nikol Pachinian à l’occasion du Nouvel An et de la Nativité
Vladimir Poutine, le Président de la Russie a adressé un message de félicitations au Premier ministre arménien Nikol Pachinian à l’occasion du Nouvel An et de la Nativité -fêtée le 6 janvier par les Arméniens- a indiqué le bureau du Premier ministre arménien.
Le message de Vladimir Poutine adressé au chef du gouvernement arménien est le suivant :
« Cher Nikol Vovaevich,
Veuillez accepter mes plus sincères félicitations à l’occasion du Nouvel An et de la Nativité.
L’année dernière a été très difficile et je veux espérer que les défis qu’elle a apportés resteront du passé. Il est important que nous ayons été pleinement convaincus de l’importance de relations amicales et alliées entre nos pays.
Je suis convaincu que la poursuite du développement des relations multiformes arméno-russes est conforme aux intérêts fondamentaux de nos peuples frères, et s’inscrit dans le cadre de la garantie de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région transcaucasienne.
Je vous souhaite, à vous, à votre famille et à vos proches, bonne santé et prospérité, ainsi qu’à tous vos compatriotes – bonheur et prospérité ».
Krikor Amirzayan
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5.Les Nouvelles d’Arménie
31 décembre 2020
22 nouveaux corps de soldats Arméniens découverts en Artsakh portant au total à 1 133 corps retrouvés depuis le cessez-le-feu
Les opérations de recherches de corps de soldats Arméniens tués dans les zones de combats à Fizouli, Hadrout et Koubatli continuent. Au cours des dernières heures 22 corps de soldats Arméniens tués furent découverts dans ces zones de combats, portant à 1 133 le nombre total des corps de soldats Arméniens tués découverts depuis le cessez-le-feu du 10 novembre en Artsakh (Haut-Karabagh). C’est Hunan Tadevosyan le responsable de la communication du Service des Situations d’urgence qui a donné l’information en indiquant qu’in groupe travaille encore dans les recherches en direction de Fizouli. Le 28 décembre les autorités azéries interdisant ces recherches en direction de Hadrout, le lendemain 29 décembre les équipes de secouristes Arméniens ont néanmoins été autorisées à intervenir.
Krikor Amirzayan
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6.Les Nouvelles d’Arménie
31 décembre 2020
Le service de sécurité nationale d’Arménie dit que la route Goris-Kapan est sûre pour voyager
Le service de sécurité nationale (NSS) d’Arménie a déclaré hier que la route reliant la ville de Goris à Kapan, la capitale de la province méridionale du Syunik, est sûre pour les déplacements.
Il a également indiqué qu’une section de la route près du village de Shurnukh qui passe très près de la frontière azerbaïdjanaise est protégée par les troupes frontalières arméniennes et russes.
Selon le NSS, aucun incident n’a été enregistré sur la route, la situation est totalement maîtrisée et la population n’a aucune raison de s’inquiéter.
Plus tôt, le défenseur arménien des droits humains Arman Tatoyan a critiqué l’Azerbaïdjan pour l’installation d’une banderole avec une carte de l’Azerbaïdjan sur la route Goris-Kapan. Selon le maire de Kapan Gevorg Parsyan, il y a trois tronçons sur les routes Kapan-Goris, Kapan-Chkaten et Kapan-Agarak, qui se sont avérées être sur le territoire contrôlé par l’Azerbaïdjan.
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7.Le Point
29 décembre 2020
Une plainte en France contre les « combattants français » du Haut-Karabakh
Une plainte en France contre les « combattants français » du Haut-Karabakh – Le Point
L'Azerbaïdjan, qui considère ces hommes comme des terroristes, a saisi le parquet de Paris et le Parquet national antiterroriste le 6 novembre.
Alors que la classe politique hexagonale a majoritairement soutenu le camp arménien, l'Azerbaïdjan demande des comptes à la justice française. Sur la base des articles de loi du Code pénal qui répriment l'association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste (AMT) et le mercenariat, les Azéris réclament des poursuites contre les Français qui ont participé armes à la main au dernier conflit dans le Haut-Karabakh.
Le Code pénal est clair : est passible de poursuite « toute personne spécialement recrutée pour prendre part à un acte concerté de violence visant à renverser les institutions ou porter atteinte à l'intégrité territoriale d'un État et qui n'est ni ressortissante de l'État contre lequel cet acte est dirigé, ni membre des forces armées dudit État, ni n'a été envoyée en mission par un État ».
Cessez-le-feu
L'AMT est souvent retenue dans le cas des djihadistes français qui ont pris part à la guerre en Syrie et en Irak au côté de l'État islamique. Bakou y a recours car, dans cette région, la guerre n'a pas été officiellement déclarée entre deux États belligérants mais entre un État, l'Azerbaïdjan, et l'enclave du Haut-Karabakh, une « république autoproclamée » non reconnue par les Nations unies.
Contactées par Le Point, les deux autorités de poursuite – le Parquet national antiterroriste et le parquet de Paris – ont déclaré qu'elles feront savoir en janvier les suites qu'elles entendent donner à la plainte de l'Azerbaïdjan.
Entre fin septembre, début des hostilités, et le 10 novembre, date du cessez-le-feu, l'Azerbaïdjan et le Haut-Karabakh se sont livré une guerre sans merci. Le Karabakh, une enclave arménienne en territoire azéri, souhaite son indépendance, voire son rattachement à l'Arménie, tandis que l'Azerbaïdjan considère ce territoire comme partie intégrante de la République proclamée en 1991 à la chute de l'URSS.
Durant le conflit armé, des observateurs ont constaté la présence de combattants étrangers, notamment turcs, en soutien à l'Azerbaïdjan. Et la presse française s'est, elle, fait l'écho de la présence de Français, connus pour leur engagement à l'extrême droite ou encore de Français d'origine arménienne aux côtés des indépendantistes du Haut-Karabakh.
Jeune figure de l'ultra-droite, Marc de Cacqueray-Valmenier, 22 ans, originaire de Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine, s'est illustré sur les réseaux sociaux en posant arme à la main. Sous contrôle judiciaire dans une affaire de violences contre des militants « antifas » qui doit être jugée le 15 janvier, il s'est rendu sur la zone de conflit le 25 octobre après avoir atterri à Erevan, la capitale de l'Arménie. Il est rentré à Paris le 21 novembre, à la limite du respect de son contrôle judiciaire qui le contraint à pointer une fois par mois au commissariat. Connu de la police pour une dizaine de faits, il est par ailleurs considéré par les services de renseignement comme le leader des « Zouaves de Paris », un groupuscule violent d'ultradroite, fondé sur les ruines du GUD. Marc de Cacqueray-Valmenier est nommément cité dans la plainte déposée par l'Azerbaïdjan.
Gilbert Minassian, un Français de 64 ans, condamné à une peine de prison à perpétuité en 1989 après un braquage datant de 1984 destiné à financer les actions terroristes de l'Armée secrète arménienne pour la libération de l'Arménie (Asala), est lui aussi dans la ligne de mire de l'Azerbaïdjan. L'Asala, de sinistre mémoire, avait commis un attentat à l'aéroport d'Orly en 1983 qui a tué huit personnes et blessé une cinquantaine d'autres. Minassian a rejoint l'Arménie le 9 octobre en vue de se battre aux côtés des Arméniens du Karabakh, comme il l'a annoncé au journal Libération avant de quitter Paris.
D'extrême droite ou activistes français d'origine arménienne, ils sont près d'une vingtaine à avoir été identifiés par les autorités de Bakou, qui ont de leur côté lancé un mandat d'arrêt contre eux.
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8.Courrier International
29 décembre 2020
UN PREMIER VOL CIVIL BAKOU-ANKARA AU-DESSUS DE L'ARMÉNIE
Un premier vol civil Bakou-Ankara au-dessus de l’Arménie (courrierinternational.com)
Le 27 décembre, pour la première fois, un vol direct a relié Bakou et Ankara par la voie la plus courte : l’espace aérien de l’Arménie. Il a été ouvert par Erevan à contrecœur, en vertu de la déclaration de cessez-le-feu du 10 novembre mettant fin à la deuxième guerre dans le Haut-Karabakh.
"C'est une première : les Azerbaïdjanais ont survolé l'Arménie", se réjouit le site azerbaïdjanais Haqqin.az, qui qualifie ce premier vol d'"historique". L'Arménie a en effet ouvert son espace aérien aux vols civils reliant directement la Turquie et l'Azerbaïdjan : le premier vol Bakou-Ankara, opéré par Turkish Airlines, a eu lieu le 27 décembre.
"Ce qui, hier encore, semblait être une perspective très lointaine" devient réalité, constate, pour sa part, le site Russia-Armenia Info. "Avant, les avions civils azerbaïdjanais et turcs devaient faire un détour par la Géorgie", rappelle le média, expliquant que ce vol a été rendu possible par la signature, le 10 novembre, d'une déclaration entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, sous l'égide de la Russie, sur l'arrêt de la deuxième guerre du Haut-Karabakh (27 septembre-9 novembre 2020). L'article 9 de la déclaration tripartite prévoit un déblocage des voies de transport entre les pays et la réhabilitation d'infrastructures civiles dans la zone.
Qu'en pense Erevan ?
La presse arménienne est peu bavarde sur l'événement, qui pourrait être considéré par la société arménienne, encore sous le choc de la défaite, comme une énième concession faite aux ennemis. Le ministre arménien de l'Économie, Vahan Kerobian, cité par Russia-Armenia Info, s'est contenté de remarquer qu'une communication aérienne sans entraves "profite aussi aux intérêts" de l'Arménie puisque cela contribuera à "remettre l'économie [du pays] sur pied".
Mais la raison de l'attitude conciliante d'Erevan se trouve probablement ailleurs, suggère le site : Bakou et Ankara auraient pu "menacer d'interdire la traversée de l'espace aérien azerbaïdjanais par les avions transporteurs russes" qui fournissent actuellement une aide humanitaire massive aux Arméniens du Haut-Karabakh. Faire un détour par l'Iran "cause de nombreux problèmes logistiques" aux avions russes. L'espace aérien géorgien est, quant à lui, clos pour la Russie, depuis l'interruption des relations diplomatiques entre les deux pays à la suite du conflit armé russo-géorgien d'Ossétie du Sud en 2008.
Les graines de nouvelles tensions
De son côté, le journal de la diaspora arménienne en Russie Yerkramas soupçonne la Turquie de vouloir renforcer sa présence militaire en Azerbaïdjan en faisant valoir l'article 9 de la déclaration du 10 novembre et en prétextant le rétablissement d'infrastructures civiles : Ankara construirait une base d'aviation militaire à Gandja, deuxième plus grande ville de l'Azerbaïdjan.
Selon la chaîne de télévision WarGonzo, créée en 2017 sur l'application de messagerie instantanée Telegram et qui a été très active lors de la deuxième guerre du Haut-Karabakh, le président turc Recep Tayyip Erdogan "n'est pas très content des résultats de cette guerre, surtout de la présence de Casques bleus russes dans le Karabakh et de la mise en service prochaine de l'aéroport de Stepanakert [capitale du Haut-Karabakh]", qui pourra bientôt être relié à Moscou et recevoir des vols internationaux.
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9.Les Nouvelles d’Arménie
31 décembre 2020
Le Secrétaire général de l’OTAN a félicité le président arménien Armen Sarkissian à l’occasion de Noël
À l’occasion du Noël arménien – la Sainte-Nativité du 6 janvier – le Secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a félicité le président arménien Armen Sarjissian dans un message. Information communiquée par le bureau de la présidence arménienne.
L’OTAN a-t-elle également félicité la Turquie la deuxième force armée de l’OTAN et le président turc Erdogan pour sa victoire au Haut-Karabagh en utilisant des avions F-16 de l’OTAN contre les Arméniens ?
Krikor Amirzayan