Les Arméniens sont les descendants d'une Arménie historique dont
la superficie s'étendait sur 400 000 km2 et ne s'appelait ni
Arménie occidentale ni Anatolie mais plateau arménien.
De ce territoire il reste une République de 29 743 km2
auxquels 11 458 km2 sont ajoutés après la libération de
l'Artsahh (Nagorny/Haut Karabagh, ndlr) en 1994.
Mais, après le dernier conflit, Les Arméniens ont
cédé 8280km2 à l'Azerbaïdjan.
En bref les Arméniens ont pedu, à
travers les siècles, 90% de leurs terres.
L'Arménie historique comptait, il y a 2 000 ans, 2,5 millions
d'habitants sur 300 millions que recensait la planète dont une
personne sur 120 était arménienne.
De nos jours la population mondiale est estimée à 7,4 milliards
dont 10 millions (République d'Arménie+sa diaspora) sont arméniens.
Si les Arméniens avaient enregistré une croissance démographique
moyenne , le monde compterait actuellement 60 millions
d'Arméniens.
On a donc repertorié une perte de 367 079 km2 de terre et de 50 millions d'Arméniens.
Blâmer des ennemis cruels et adopter une psychologie de
victime est commode mais futile.
Il est temps de se poser la question primordiale : pourquoi
et comment les Arméniens n'ont pas conservé ce qu'ils avaient et
surtout , de nos jours, que faire pour ne pas perdre au moins
ce qu'il leur reste.
Les Arméniens doivent percevoir deux phénomènes qui sont distincts :
posséder et pouvoir conserver ce qu'ils possèdent.
La commotion du 9 novembre 2020 (la perte de 7 districts, ndlr) a alimenté les notions de
désolation, de chagrin et de désespoir dans le vocabulaire
quotidien . Mais seuls les concepts de développement,de
croissance et d'union seront les garants de l'avenir des Arméniens, que
nous leur souhaitons meilleur.
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
photo : Aurora "100 Lives" "les Arméniens qui ont changé le monde" D.R.
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