L’Artsakh dans les media : l’oeil d’OTC
1. France Arménie
Novembre 2020
1. Les peuples sur la montagne et les gardiens de la terre (en pièce jointe)
par Dzovinar Kévonian, OTC
2. Jours de guerre au Karabagh (en pièce jointe)
par Vahé Ter Minassian
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2. The National News
2 novembre 2020
Turkey's Erdogan more dangerous than Covid-19, says former ally
Erdogan's dictatorial ideologies are the greatest threat to Europe and the world, says ally-turned-opponent Ahmet Davutoglu
Turkey's President Recep Tayyip Erdogan is a greater threat to the world than the coronavirus pandemic, former ally of the leader and head of opposition Turkish Future party Ahmet Davutoglu said.
Mr Davutoglu told party officials that the greatest danger to Europe and the world was the culture of despotism, which had been spread by populist leaders such as Mr Erdogan. “The criterion for the tribal-state is lack of choice, and choice is the measure of democracy," he said.
“As long our people are suffering, and there is deep corruption, and the dignity of our country is insulted abroad, we will keep calling for early elections," the former head of Mr Erdogan's ruling AK party said.
The Turkish opposition leader also criticised the presidential system of government implemented in 2016 by Mr Erdogan to consolidate more power.
Mr Davutoglu said the country needed to return to a parliamentary system because the current system only produced crises.
He reiterated his demand for early elections, which the opposition began pushing at the beginning of October.
Mr Davutoglu served as prime minister to Mr Erdogan between 2014 and 2016 before breaking away from the AK party and forming a rival political movement to challenge the longtime Turkish leader. He also served as foreign minister from 2009 to 2014 and has a wide network of connections abroad.
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16 octobre 2020
A Call for Lasting Peace in Nagorno-Karabakh
By: GAYATRI CHAKRAVORTY SPIVAK, TARIQ ALI, VIKEN BERBERIAN, NOAM CHOMSKY, JUDITH HERMAN, CORNEL WEST, SEYLA BENHABIB, HAROLD ARAM VEESER, SHAHIDUL ALAM, AMITAV GHOSH
Dear Friends:
We are writing this letter with the hope that you will join the international call for a ceasefire to end the bloodshed and human and cultural carnage taking place since September 27, 2020 in what has been described as the “de facto Armenian republic of Artsakh (Nagorno-Karabakh)” within the Soviet-era boundaries of Azerbaijan.
Ever since the fierce border disputes at the time of the establishment of Soviet Armenia and Soviet Azerbaijan, ethnic discomfort smoldered in the region and broke into open conflict at the disintegration of the USSR. Since then, it has been a history of conflict, small ceasefires in the thousands made to be broken. Serious military confrontation began in 2016; again with broken ceasefires. Now the violence seems to have increased exponentially and the last Russian brokered ceasefire was breached on October 10. The Azeris bombed not only the city of Hadrut in Artsakh (Nagorno-Karabakh), but also a region in Armenia proper. There are civilian deaths and many wounded … and we do not know what to expect in the coming days.
This wholesale destruction is part of the expansive and violent territorial policy of President Recep Tayyip Erdoğan of Turkey to re-establish a version of Ottoman power in the region. We would be closer to a compromise if Azerbaijan had a more open governance structure than Turkey with internal checks and balances. As it stands, we understand that Azerbaijan, supported by Turkey, is cleansing Artsakh (Nagorno-Karabakh), a historically Armenian enclave placed within its Soviet-era boundaries, of its ethnic Armenian population. The frontline of the soldiers is reportedly composed not only of mercenaries and rebel fighters from Syria and Libya but also minorities living in Azerbaijan such as Lezgins, the Talysh, Avars, Tats, Udis, the Tsakhur, Ingiloys, Rutuls, and Kurds. We call on these minorities to support rather than oppose the minority struggle of the Armenians. Azerbaijan’s 1997–2006 erasure in Nakhchivan of its Armenian culture gives us a sense of the seriousness of the continuing violence and relentless destruction of civilian lives and property, precisely of longstanding minorities, that we have been witnessing over the last decades. We remind you that the site of the bombing includes archaeological sites such as the ancient Armenian city of Tigranakert.
Before the ravages brought in by World War I and the 20th century, Azeris and Armenians in the area lived in the kind of conflictual coexistence with which we are acquainted in the multiethnic parts of the world. We are asking now not only for an agreement to a ceasefire but an insistence on the preservation of that ceasefire and protection for the Armenian minority in its efforts toward self-determination. We hope, in the long run, with the participation of all international institutions of justice, that the democratic will of the ethnic Armenians of the area can be acknowledged.
In solidarity,
Gayatri Chakravorty Spivak, Columbia University
Tariq Ali, Writer
Viken Berberian, Writer
Noam Chomsky, University of Arizona
Judith Herman, Harvard Medical School
Cornel West, Harvard University
Seyla Benhabib, Yale University
H. Aram Veeser, City College and Graduate Center, CUNY
Shahidul Alam, Photographer
Amitav Ghosh, Writer
This letter echoes a similar statement made by Jacques Derrida, Isaiah Berlin, Alain Finkielkraut, Richard Rorty, Charles Taylor, and other leading intellectuals in the New York Review of Books on September 27, 1990.
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4. L'Equipe
2 novembre 2020
L'UEFA a ouvert une enquête contre le club azéri de Qarabag, dont l'un des dirigeants a appelé au meurtre des Arméniens.
L'UEFA a ouvert une enquête disciplinaire lundi contre le club azéri de Qarabag, en raison d'un message de haine visant les Arméniens attribué à l'un de ses dirigeants, alors que les deux pays sont en plein conflit au Nagorny-Karabakh.
« Un inspecteur éthique et disciplinaire a été nommé aujourd'hui pour mener une enquête disciplinaire au sujet des déclarations faites sur les réseaux sociaux par un officiel du Qarabag FK », a indiqué l'instance européenne du football dans un communiqué.
La Fédération arménienne de football avait réclamé samedi l'exclusion de Qarabag des compétitions européennes, affirmant que son responsable de la communication Nurlan Ibrahimov avait appelé « à tuer tous les Arméniens, jeunes et vieux, sans distinction. » « Il a également justifié le fait que la Turquie a commis un génocide arménien » en 1915 et 1916, a assuré la FFA dans un communiqué.
Des plaintes contre des dirigeants azéris en octobre
« Ibrahimov a déjà supprimé son message, mais des centaines d'utilisateurs ont réussi à le voir et à le sauvegarder », selon la FFA, qui a rappelé s'être plainte de plusieurs responsables du football azéri auprès de la FIFA et de l'UEFA en octobre.
Lors des deux premières journées disputées dans le groupe I de la Ligue Europa, Qarabag s'est incliné sur le terrain des Israéliens du Maccabi Tel-Aviv (0-1) puis à domicile contre les Espagnols de Villareal (1-3).
Le club azéri, qui doit se déplacer jeudi chez les Turcs de Sivasspor, a été fondé en 1951 dans la ville d'Aghdam, située dans le Nagorny-Karabakh et aujourd'hui abandonnée. En raison de la prise de contrôle de cette région par l'Arménie en 1993, Qarabag évolue en effet depuis à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan.
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5. Le Point
2 novembre 2020
L'Azerbaïdjan convoiterait l'extrême sud de l'Arménie
VIDÉO. Bakou réclame depuis des décennies un passage dans le sud de l'Arménie reliant l'Azerbaïdjan au Nakhitchevan. Quitte à le prendre par la force ? Par Ian Hamel, à Goris (Arménie)
La semaine dernière, une déclaration d'Ararat Mirzoyan, le président de l'Assemblée nationale d'Arménie, est passée pratiquement inaperçue. Il déclarait que les véritables motivations de l'Azerbaïdjan n'étaient pas seulement de prendre le Haut-Karabakh, mais bien d'« éliminer l'Arménie de la carte politique ». Il ajoutait aussitôt : « Si nous abandonnons l'Artsakh [Haut-Karabakh, NDLR], nous abandonnerons Meghri, et ensuite Erevan. » Pourquoi ce proche du Premier ministre Nikol Pachinian – qui a joué un rôle déterminant dans la « révolution » arménienne de 2018 – cite-t-il ainsi le petit bourg de Meghri (moins de 5 000 habitants), à l'extrême sud de l'Arménie, aux confins de l'Iran ?
C'est que l'Azerbaïdjan n'a jamais fait mystère de sa volonté d'accaparer le « passage de Meghri », une bande large de dix kilomètres, qui lui permettrait de relier son territoire au Nakhitchevan, une petite république autonome de 400 000 habitants, grande comme un département français et peuplée d'Azéris. Pour tenter de mieux comprendre le conflit qui oppose Bakou et Erevan, il faut d'abord déplier une carte de géographie. Historiquement, le Nakhitchevan se rattache à l'Arménie (selon des références bibliques, Noé après le déluge s'y serait rendu). Le territoire est annexé par la Russie en 1828. Mais en 1921, les communistes le rattachent à l'Azerbaïdjan, alors que près de la moitié de la population est arménienne. Au nom de l'éternel dicton : diviser pour mieux régner.
Pas de continuité territoriale avec l'Azerbaïdjan
Depuis, toute la population arménienne a été expulsée de la République autonome du Nakhitchevan. Les Azéris sont accusés de vouloir éliminer toute trace du passé arménien, s'en prenant notamment aux khatchkars, les pierres tombales sculptées arméniennes. Le principal problème, c'est que, géographiquement, le Nakhitchevan n'a de frontières qu'avec la Turquie, l'Arménie et l'Iran. En revanche, il ne possède pas de continuité territoriale avec le reste de l'Azerbaïdjan. Pour se rendre à Bakou, ses habitants doivent prendre l'avion ou emprunter la route… en passant par le territoire iranien. Seulement voilà, les relations ne sont pas forcément très harmonieuses entre l'Azerbaïdjan et l'Iran. Les gardiens de la Révolution islamique viennent d'ailleurs d'envoyer des unités spéciales et du matériel militaire pour « protéger les frontières » et « préserver l'intégrité territoriale ».
« Il ne faut pas oublier qu'en décembre 1989, pendant le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan concernant le Haut-Karabakh, les Azéris en ont profité pour détruire des installations frontalières entre l'Arménie et l'Iran, réclamant la libre circulation sur l'extrême sud de l'Arménie », rappelle un membre des services de sécurité arménien. Au moment de l'entretien, un peu au sud de Goris, à Khndzoresk, le long de la frontière, le bruit des bombardements dans le Haut-Karabakh nous parvient par intermittence. Pour étayer ses propos concernant l'éventuel danger d'une intervention militaire azérie à l'extrême sud de l'Arménie, notre interlocuteur nous transmet la photo d'un drone tombé sur une voiture dans la région de Meghri. Par chance pour le conducteur, un religieux, l'engin n'a pas explosé.
Le couloir de Latchine contre le couloir de Meghri
Le service de sécurité nationale est en pleine restructuration. Le chef d'état-major des troupes de gardes-frontières et le chef du département de contre-espionnage ont été brutalement relevés de leurs fonctions. Leur reproche-t-on de ne pas avoir anticipé suffisamment à l'avance les suites possibles du conflit ? Pourtant, selon un diplomate occidental en poste à Erevan, Bakou, en position de force, devrait forcément revenir, dans les futures négociations de paix, sur le couloir de Meghri, susceptible de désenclaver le Nakhitchevan. D'autant plus que cette question tient particulièrement à cœur à Ilham Aliev, le président azéri. Son père, l'ancien président Heydar Aliev, est né en 1923 à Nakhitchevan, la capitale.
En 2000, à Davos, les Américains avaient proposé à l'Arménie et à l'Azerbaïdjan d'échanger des territoires. Bakou cédant le corridor de Latchine, le cordon ombilical qui relie l'Arménie au Haut-Karabakh. En compensation, les Arméniens auraient lâché le corridor de Meghri. Les Azéris n'auraient pas dit non à ce compromis. En revanche, les Arméniens ont refusé catégoriquement, considérant qu'ils ne pouvaient pas « échanger un territoire arménien contre un autre territoire arménien ». « C'est pour cela que le Premier ministre Nikol Pachinian a demandé d'urgence une aide à la Russie. Il a fini par comprendre que sa frontière sud est fragilisée, et il craint que les combats ne se déplacent en Arménie », souligne le diplomate occidental.
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6. Le Figaro
2 novembre 2020
L'Arménie accuse l'Azerbaïdjan d'avoir bombardé son territoire
Une forêt proche de Stepanakert en flammes après des combats dans la région du Haut-Karabakh le 2 novembre 2020. Vahram Baghdasaryan/Photolure / via REUTERS
L'Arménie a accusé lundi 2 novembre l'armée azerbaïdjanaise d'avoir bombardé son territoire, tuant un civil et en blessant deux tout en faisant craindre une nouvelle escalade du conflit dans la région disputée du Nagorny Karabakh.
«Aujourd'hui, la partie azerbaïdjanaise a effectué des tirs d'artillerie sur les positions des forces armées arméniennes et la localité de Davit Bek», a écrit sur Twitter la porte-parole du ministère arménien de la défense, Chouchan Stepanian.
Davit Bek est située à un kilomètre de la frontière entre l'Arménie et le Nagorny Karabakh, reconnu par la communauté internationale comme faisant partie de l'Azerbaïdjan. De violents combats opposent depuis plus d'un mois les troupes azerbaïdjanaises et les soldats de la république autoproclamée du Nagorny Karabakh, soutenue par l'Arménie.
Depuis la reprise des hostilités, les forces azerbaïdjanaises ont reconquis des territoires qui échappaient à leur contrôle depuis les années 1990 et une guerre ayant fait 30.000 morts, aboutissant alors à la sécession du Nagorny Karabakh, aujourd'hui peuplée quasi-exclusivement d'Arméniens.
Selon des bilans partiels, ces affrontements, les pires depuis près de trente ans, ont fait plus de 1.250 morts mais le nombre de victimes est probablement beaucoup plus élevé. Jusqu'à présent, trois tentatives de trêve humanitaire ont volé en éclats.
Des attaques «indiscriminées» contre des civils
Face aux avancées azerbaïdjanaises, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a demandé samedi l'aide de la Russie pour assurer sa «sécurité». Moscou, lié à Erevan par un traité militaire et disposant d'une base en Arménie, a répondu être prêt à apporter «toute l'assistance nécessaire si les affrontements prennent place directement sur le territoire de l'Arménie».
L'Azerbaïdjan a déjà bombardé mi-octobre des positions militaires déployées sur le territoire arménien et qui, selon Bakou, servent à viser l'Azerbaïdjan. Bakou a également accusé à plusieurs reprises l'Arménie d'avoir visé des zones habitées, un bombardement sur la ville de Barda, fin octobre, ayant notamment fait 21 morts.
La Haute-Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, a évoqué lundi la possibilité que des crimes de guerre aient été commis au Nagorny Karabakh en raison d'attaques «indiscriminées» contre des populations civiles.
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7. i24news
2 novembre 2020
Nagorny Karabakh: "Israël s'est associé au diable" (PM arménien)
"L'Azerbaïdjan a l'intention de commettre un génocide contre les Arméniens dans le Nagorny Karabakh"
"Israël s'est aligné avec la Turquie, les terroristes et les mercenaires syriens pour soutenir l'Azerbaïdjan dans le conflit actuel avec Erevan, et finira par souffrir des conséquences de cette alliance", a averti le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, lors d'un entretien accordé lundi au Jerusalem Post.
Le dirigeant arménien a critiqué Jérusalem pour avoir armé son ennemi, l'Azerbaïdjan, qui, selon lui, a l'intention de "commettre un génocide contre les Arméniens dans le Nagorny Karabakh".
M. Pashinyan a ainsi assuré que l'Etat hébreu était désormais "très activement engagé dans le conflit, puisque les drones israéliens sont utilisés dans cette guerre".
Erevan a rappelé son ambassadeur début octobre, en signe de protestation contre la vente d'armes israéliennes à Bakou.
"Israël devrait réfléchir à ce qu'il pourrait se passer par la suite", a mis en garde le Premier ministre arménien, qui a également fustigé l'aide humanitaire proposée par le président israélien Reuven Rivlin.
"[Accepter] une aide humanitaire d'un pays qui vend des armes à des mercenaires qui frappent une population civile pacifique ? Je propose qu'Israël envoie cette aide aux mercenaires et aux terroristes, c'est la suite logique de leurs activités", a-t-il rétorqué.
Enfin, M. Pashinyan a estimé que l'implication de la Turquie et des mercenaires syriens dans le conflit avait gravement compliqué la situation.
"Leur présence dans la région constitue une menace pour le Haut-Karabakh, l'Iran et la Russie ayant tous deux déclaré qu'ils représentaient un risque", a-t-il conclu.
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7. Nor Haratch
29 octobre 2020
ՀԱՇԻՒՆԵՐԸ ԾՈՒՌ ԴՈՒՐՍ ԵԿԱՆ
ԽՄԲԱԳՐԱԿԱՆ (առկից, en pièce jointe)
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8. Les Nouvelles d'Arménie
2 novembre 2020
Les Arméniens de Jérusalem protestent et demandent l’arrêt des ventes d’armes d’Israël à l’Azerbaïdjan
A Jérusalem la communauté arménienne a organisé ce lundi 2 novembre à 17 heures une manifestation pacifique pour protester contre la vente d’armes d’Israël à l’Azerbaïdjan et demander l’arrêt de ces ventes. Armes israéliennes telles que les drones et des missiles qui sont utilisées par les Azéris contre les habitations et les civils au Haut-Karabagh. La marche des manifestants s’est déroulée en direction du siège du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et de la rue abritant le centre commercial Mamila, les manifestants ont rejoint la place de la porte de Hobbe où se déroulèrent des discours en arménien, anglais et hébreu.
Krikor Amirzayan
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9. Les Nouvelles d'Arménie
2 novembre 2020
Catastrophe humanitaire mais aussi écologique
Le Ministère des situations d’urgence du Karabakh rapporte que les forces turco-azéries utilisent des missiles au phosphore blanc (arme non conventionnelle) dans les forêts du Karabakh.
Dans certains endroits accessibles, les sapeurs – pompiers luttent contre les incendies, mais la possibilité d’une catastrophe reste à l’ordre du jour.
Ainsi, l’ennemi tente d’ajouter une catastrophe écologique à la catastrophe humanitaire, causant des dommages importants à la flore et à la faune de l’Artsakh.
Dans certains endroits accessibles, les sapeurs – pompiers luttent contre les incendies, mais la possibilité d’une catastrophe reste à l’ordre du jour.
Ainsi, l’ennemi tente d’ajouter une catastrophe écologique à la catastrophe humanitaire, causant des dommages importants à la flore et à la faune de l’Artsakh.
Loussine M
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10. Les nouvelles d'Arménie
3 novembre 2020
par Garo Ulubeyan
Un haut responsable de l’Armée de défense du Karabagh tué au combat
Le service de presse de l’armée arménienne a rendu public, le 2 novembre, comme chaque jour depuis le début de l’agression turco-azérie, le 27 septembre, le bilan des pertes subies dans ses rangs au cours des dernières vingt-quatre heures ; 11 noms s’ajoutent à la trop longue liste des soldats et combattants volontaires tués en défendant leurs positions face aux forces azéries, appuyées par des mercenaires djihadistes, qui poursuivent leurs opérations sur tous les fronts au 38e jour des combats, portant le bilan total officiel des pertes arménienne à 1 174 soldats. L’armée azérie pour sa part, si l’on sait qu’elle a subi de très lourdes pertes, s’abstient d’en dresser le bilan, relavant selon Bakou du « secret défense ». Au nombre des 11 derniers soldats arméniens morts au champ d’honneur, figure le commandant en second de l’armée de défense du Haut-Karabagh, le Colonel Artur Sarkisian. Le ministre de la défense de fait du Haut-Karabagh, le Lieutenant-Général Jalal Harutiunian, avait dû être remplacé quant à lui la semaine dernière après avoir été blessé durant les combats. Le 2 novembre a été hélas un jour comme un autre dans et autour du Haut-Karabagh, où les trois accords de cessez-le-feu signés par les belligérants, sous l’égide de la Russie, de la France puis plus récemment des Etats-Unis, sont restés sans effets sur le terrain ; les combats se poursuivent avec la même intensité, et les populations civiles sont prises pour cibles, malgré les engagements répétés de ne pas les viser, lors d’opérations militaires’ dont chaque partie se rejette la responsabilité.
Selon la porte-parole du ministère de la défense d’Arménie, Shushan Stepanian, à 18h10, heure locale, l’armée azerbaïdjanaise a procédé à des tirs d’artillerie en direction des positions occupées par les forces armées de la République d’Arménie, au niveau de la localité de David Bek, dans la province méridionale de Syunik. Elle a précisé qu’un civil a été tué et deux autres blessés par ces tirs d’artillerie. De son côté, le ministère de la défense d’Azerbaïdjan a indiqué toujours le 2 novembre, que plusieurs zones résidentielles de la région de Tartar, sur le territoire de l’ Azerbaïdjan auraient été bombardées par les troupes arméniennes.
Dans le même temps, le premier ministre d’Arménie Nikol Pachinian a appelé à l’ouverture d’une enquête internationale concernant la participation de mercenaires et djihadistes originaires de Syrie et de Libye dans le conflit dans les rangs de l’armée azerbaïdjanaise. “Cette question devrait faire l’objet d’une enquête internationale”, a déclaré N. Pachinian sur sa page Facebook après la diffusion, par la partie arménienne, de videos d’interrogatoires de deux mercenaires syriens à la solde de Bakou et Ankara capturés par les forces arméniennes durant les combats. Pourtant, à ce jour, alors même que les preuves tangibles s’accumulent, l’Azerbaïdjan comme son allié turc, démentent avec véhémence les allégations relatives à la participation de mercenaires du Moyen-Orient aux combats aux côtés de l’armée azérie.
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11. Les Nouvelles d'Arménie
3 novembre 2020
La baronne Caroline Cox et le Dr John Eibner appellent à la fin de l’aide militaire à l’Azerbaïdjan
Le Dr John Eibner, président international de Christian Solidarity International (CSI), une organisation chrétienne de défense des droits religieux, et la baronne Caroline Cox, membre de la Chambre des lords du Royaume-Uni, ont fait la déclaration suivante le 2 novembre 2020 :
« Nous appelons tous les membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dirigée par les États-Unis, de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) dirigée par la Russie et d’Israël de suspendre la fourniture de tous les approvisionnements militaires et de l’assistance technique à l’Azerbaïdjan jusqu’à ce que la dictature ultra-nationaliste de Bakou renonce à l’usage de la violence contre les chrétiens arméniens du Haut-Karabakh et reconnaisse le droit de cette communauté assiégée à l’autodétermination.
Les conditions existent actuellement pour l’extinction de la communauté chrétienne arménienne du Karabakh. Des mesures urgentes doivent donc être prises pour prévenir le génocide et protéger les victimes menacées, comme l’exigent tous les membres des Nations Unies sur la base de la Convention sur le génocide de 1948 et d’autres instruments internationaux.
Nous lançons cet appel cinq semaines après que l’Azerbaïdjan, membre associé de l’OTAN, ait lancé une offensive militaire contre les chrétiens arméniens du Haut-Karabakh. L’Azerbaïdjan attaque systématiquement des cibles civiles, notamment la maternité de Stepanakert et la cathédrale orthodoxe arménienne de Chouchi. Ses troupes ont également exécuté des civils capturés. Plus de la moitié des 150 000 civils du Haut-Karabakh ont été contraints par cette offensive de fuir leurs maisons. À moins qu’il ne soit interrompu, le nettoyage ethnique / religieux actuel prendra le caractère d’un génocide à part entière.
L’Azerbaïdjan est soutenu dans cette guerre anti-arménienne avant tout par la Turquie – membre de l’OTAN – et par des djihadistes syriens soutenus par la Turquie. L’allié turc de l’Azerbaïdjan poursuit ouvertement l’objectif de faire revivre le califat ottoman en tant que grande puissance, s’étendant de la Méditerranée à l’Asie centrale. Les États de l’OTAN, Israël et la Russie fournissent également à l’Azerbaïdjan des armes et un soutien technique. L’armement israélien sophistiqué, en particulier les drones, ainsi que les armements et l’entraînement de l’OTAN ont donné à l’Azerbaïdjan un fort avantage militaire. L’Azerbaïdjan a également déployé des bombes à fragmentation et des missiles Smerch, en violation des conventions internationales. Cette constellation militaire anti-arménienne a permis à l’Azerbaïdjan de pénétrer profondément dans le Haut-Karabakh.Les troupes azerbjaïdjanaises sont maintenant à une distance de frappe de la capitale Stepanakert et du couloir de Lachin – la bouée de sauvetage du Haut-Karabakh pour l’Arménie voisine – et se livrent à un nettoyage ethnique / religieux à mesure qu’elles avancent sur le terrain.
Nous exhortons tous ceux qui souhaitent empêcher le génocide et protéger la communauté chrétienne arménienne du Karabakh, menacée existentiellement, qu’il s’agisse d’individus, d’institutions de la société civile ou d’États membres de l’ONU, à soutenir cet appel. Cela renforcera la sécurité non seulement des chrétiens arméniens du Haut-Karabakh, mais de tous les peuples du Caucase instable et des pays voisins, indépendamment de leur appartenance ethnique ou de leur religion.
La baronne Cox et John Eibner sont les auteurs de Ethnic Cleansing in Progress : War in Nagorno Karabakh . Ce rapport sur la dernière tentative de l’Azerbaïdjan de chasser les chrétiens arméniens du Haut-Karabakh de leur ancienne patrie à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique est basé sur des recherches historiques et des recherches sur le terrain entre 1990 et 1994. La baronne Cox est une Membre indépendant de la Chambre des Lords et fondateur et PDG de Humanitarian Aid Relief Trust (HART). John Eibner est président international de Christian Solidarity International (CSI).
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