Il faut un Général De Gaulle à l’Arménie
Des élections anticipées sont actuellement à l'ordre du jour
des medias et des milieux politiques surtout dans
l'opposition parlementaire avec des groupuscules revenchards
ou opportunistes .
La récente défaite militaire pèse lourd dans l'exercice des
fonctions du gouvernement arménien submergé par les
attaques politiques , médiatiques et des manifestations qui
défient l'ordre public.
Dans une éventuelle campagne électorale la défaite militaire
sera au coeur des débats et intensifiera les tensions, déjà
élevées dans l'ordre public, malaisé à maintenir d'autant
qu'une fraction de la population détient un certain arsenal d'armes procuré pendant les batailles.
Les discours d'une telle campagne seront basés sur des
promesses qui témoigneront d'un esprit de revanche,
Si l'actuel gouvernement est contraint de céder aux pressions
de la rue et de l'arene politique celui qui le remplacera devra
être formé par une équipe professionnelle dont les membres
ne seraient pas autorisés à se presenter aux elections à venir.
Le gouvernement, actuel ou transitoire devra mettre en
oeuvre des réformes dans les domaines militaire, social et
politique. Dans la sphère éducationnelle la création d'un
établissement à l'image de l'ENA en France s'impose, afin de
fournir des cadres au service de l'Etat et non des régimes.
Depuis l'indépendance , le pays est dirigé par des politiciens,
héritiers du systeme soviètique, qui sont au service du nouveau
régime des oligarques et non de l'Etat.
Aux politicologues de juger si la Revolution de velours avait
amorcé une reforme dans cette orientation.
Après les pertes humaines et territoriales , les Arméniens doivent conserver au moins
l'Etat , qui est convoité ,avec ardeur , par la Turquie, non pas pour
le conquérir mais pour l'anéantir.
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
photo :
Par Bundesarchiv, B 145 Bild-F010324-0002 / Steiner, Egon / CC-BY-SA 3.0, CC BY-SA 3.0 de, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9848371